Le secrétaire général honoraire de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) est revenu ce lundi sur l’incident qui s’est produit dimanche 12 février à la permanence du parti d’Etienne Tshisekedi. Il était l’invité de l’émission « Au-delà du rideau » à la radio Trinitas.

L’homme d’affaire proche du sphinx de Limete qui s’est rendu au siège de l’UDPS ce dimanche pour signer le registre de condoléances a indiqué que c’est un petit groupe de personnes «rongées par la misère morale» qui étaient à la base de ce brouhaha.

«Mon épouse et moi sommes allés consoler la petite sœur du président Tshisekedi à Mont-Ngafula et juste après nous nous sommes rendus à la onzième rue. Tout se passait bien jusqu’à ce que nous avons vu des inciviques, des jeunes garçons qui sans justifier quoi que ce soit réclamaient que nous puissions vider les lieux», a dit Alexis Mutanda.

Il a également indiqué que dans la foulée, une jeune fille lui reprochait entre autres, le fait qu’il ait eu à siéger au palais du peuple en tant que député national, allant ainsi à l’encontre du mot d’ordre du président de l’UDPS. Des accusations réfutées par le concerné.

Alexis Mutanda a également déploré le fait que des gens qu’il a déjà « bien identifié » aient incité ces jeunes à se comporter de la sorte : «On ne peut pas dire que ces jeunes gens ont agi spontanément. Ce sont des jeunes préparés. Vous n’êtes pas sans savoir que la maison que j’avais mis à la disposition du parti pendant quatorze ans a été systématiquement détruite en août dernier par les même jeunes gens, payés toujours par le mêmes personnes qu’on a très bien identifié».

A la question du journaliste consistant à savoir s’il n’y aurait pas conflit de succession au sein de l’UDPS où certains cadres se sentiraient gênés par son aura qui le place en bonne position pour « conduire le navire UDPS sans chavirer », le patron du groupe de presse a conclu sans détour que ; «Ceux qui pensent de la sorte n’ont pas complètement tort».