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Arrangement particulier : la plénière de l’échec des pourparlers du centre interdiocésain

Sans surprise, la plénière de ce lundi 27 au centre interdiocésain a été celle de la reconnaissance de l’échec des discussions sur l’arrangement particulier. Les parties prenantes à ces négociations l’ont reconnu. Dans le seul discours prononcé durant la soirée, la médiation présidée par Monseigneur Marcel Utembi président de la Conférence épiscopale nationale du Congo […]

Sans surprise, la plénière de ce lundi 27 au centre interdiocésain a été celle de la reconnaissance de l’échec des discussions sur l’arrangement particulier. Les parties prenantes à ces négociations l’ont reconnu.

Dans le seul discours prononcé durant la soirée, la médiation présidée par Monseigneur Marcel Utembi président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a indiqué que les évêques n’entendaient pas « conduire les bons offices indéfiniment », laissant entendre la fin de la mission leur confié par le président de la République.

« La Cenco en appelle à l’implication personnelle et à la responsabilité du Chef de l’Etat,en tant que garant de la nation, dans la mise en oeuvre de l’accord de la sain Sylvestre », a t-il dit appellant le peuple à la vigilance afin d’obtenir des acteurs politique devant aboutir à la tenue des élections dans le délai.

La majorité présidentielle et le Rassemblement n’ont pas pu se mettre d’accord sur le mode de désignation du premier ministre et la présidence du conseil national de suivi de l’accord (CNSA), ce qu’a déploré le présidium de la Cenco. Les deux parties au centre des derniers points de divergences qui retardaient la signature de l’arrangement particulier se rejettent la responsabilité de l’échec.

Pour le président du Rassemblement et chef de la délégation de cette plate-forme aux assises de la Cenco, sa famille politique n’a aucune concession à faire sur les questions relative à la primature et présidence du CNSA. « Il y a un accord signé le 31 décembre. Si vous regardez cet accord il n’y a aucun endroit où il est question de trois noms. On peut bien comprendre que tout était fait pour tuer l’accord à travers les arrangements particuliers. Il n’y a pas de tort partagé, il y a un coupable, c’est le camp du président Kabila ».

Du côté de la Majorité la faute est rejetée au camp d’en face. Selon le acapm présidentielle, l’opposition ne peut pas imposer au chef de l’Etat un premier ministre « le président de la République n’est pas une machine à nommer », a laché un cadre de la MP.

C’est une période d’incertitude qui s’ouvre en RDC avec la non-signature de l’arrangement particulier perçu comme seul issu pour arriver aux élections prévues en décembre prochain.

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