L’ombre d’une issue des discussions sur l’arrangement particulier se dessine peu à peu du côté du centre interdiocésain. Les acteurs politiques réunis autour des évêques de la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) sont revenus ce lundi 20 mars à la plénière avec quelques propositions qui ont permis de faire avancer les discussions, mais des grandes divergences pourraient apparaitre sur des nouvelles matières à revoir.

Le grand pas franchi par les délégués lors de cette plénière a été celui en rapport avec la question de la nomination du premier ministre. Les délégués de la majorité présidentielle ont dans leur proposition liée à cette question suggérés une consultation entre le président de la république et le président du Rassemblement pour trouver solution à ce sujet.

Néanmoins, la MP campe sur sa position quant au mode de désignation qui selon sa proposition ne se fera pas autrement qu’à travers une liste des noms à soumettre au chef de l’Etat, ce contre quoi le Rassemblement à son tour s’oppose tout en s’inscrivant pour une rencontre entre les dirigeants des deux familles politiques.

Partage des responsabilités

Pour ce qui est du partage des responsabilités dans le futur gouvernement, une commission composée des délégués de chaque composante se chargera d’apporter des propositions claires sur les portefeuilles à pourvoir à chaque groupe ou partie prenante aux discussions de la Cenco débutée il y a pluys de trois mois.scussions.

Présidence CNSA pas pressés

Les parties prenantes aux discussions ne se sont pas par contre prononcées sur la nouvelle polémique de la présidence du comité de suivi de l’accord, qu’ils ont renvoyé ultérieurement. Le poste accordé au président du conseil des sages du rassemblement dans l’accord de la Saint sylvestre devrait être rediscuté pour la majorité présidentielle qui estime qu’il a été octroyé à Etienne Tshisekedi à titre personnel.

Si MP et majorité se sont mis d’accord (en partie) sur la procédure de résolution de la question épineuse de nomination du prochain chef du gouvernement, grande divergence à la base du retard de la signature de l’arrangement particulier, la question de la présidence du comité national de suivi pourrait être le nouveau blocage qui prorogera la signature du document annexe de l’accord signé entre opposition, majorité et société civile le 31 décembre 2016