Dans son intervention au conseil de sécutité des Nations Unies, le président de la Conférence épiscopale nationale du Congo a rappelé que l’accord de la Saint Sylvestre était la voie royale pour une sortie de crise en République démocratique du Congo tout en déplorant le comportement de cetraines politiques qui mettent des bâtons dans les roues dans le processus devant conduire à l’application du compromis trouvé le 31 décembre 2016.

A New York, Monseigneur Marcel Utembi a évoqué la compléxité de la crise que traverse la RDC, insistant sur le caractère inédit de celle qui touche particulièrement les institutions à mandat électif, »une première dans l’histoire de notre pas depuis son accession à l’indépendance ».

« Le constituant n’ayant pas prévu une telle situation, l’accord global et inclusif du Centre interdiocésain de Kinshasa s’avère la seule feuille de route réaliste pour pouvoir sortir le pauys de la crise institutionnelle », a dit le président de le Cenco.

Il a par ailleurs exprimé l’incertitude persistante quand à l’application effective de cet accord signé par l’ensemble de la classe politique au soir de 2016, regrettant les manoeuvres politiciennes qui risqueraient de retarder l’application de l’accord.

« Malheureusement l’arrangement particulier destiné à assurer la mise en oeuvre dudit accord peine à se conclure alors que la population attend impatiement les élections, le statu quo du à l’intransigeance des négociateurs sur quelques points de divergence restants et entretenu par des maneouvres politiciennes que le manque de volonté politique risque de retarder indéfiniment l’application de l’accord de la saint sylvstre », a déclaré Mgr Marcel utembi au Conseil de sécurité de l’Onu.