Le président de l’Alliance des forces démocratiques du Congo (AFDC) parti membre de la majorité présidentielle s’est confié à KINSHASATIMES.CD au sortir de la plénière du samedi 28 janvier au centre interdiocésain. Bahati Lukwebo dément toutes les accusations selon lesquelles sa famille politique bloquerait la signature de l’arrangement particulier entre autres parce qu’elle ne souhaite une quelconque participation de la Conférence épiscopale nationale du Congo dans les dans les institutions qui régiront la transition.

«Vous avez suivi le communiqué par lequel la majorité levait la réserve. Par ce communiqué, nous avons reconnu le travail abattu par la Cenco et on l’en a même félicité. La Cenco va continuer à nous accompagner par ses bons offices. On va laisser les institutions fonctionner normalement mais nous ferons toujours appel aux évêques à chaque fois qu’il y aura crise, ce, jusqu’à la tenue des élections», a dit Bahati Lukwebo.

Le cadre de la mouvance présidentielle a par ailleurs indiqué que le travail sur l’arrangement particulier était fait à 98% et que sa famille politique va continuer les négociations avec la composante Rassemblement de l’opposition, qui doit présenter selon elle au président de la République trois noms parmi lesquels sera désigné le futur chef du gouvernement central.

«Il faut qu’il ait plusieurs candidats. Ce que nous soutenons au niveau de la majorité présidentielle. Nous disons dès que ce problème est réglé ce sera la fin des travaux et nous pourrons signer l’arrangement particulier», a indiqué le ministre de l’économie.

Patrick Nsimba