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Bénédiction de Noël: le pape François lance un appel à la paix

Le pape François salue la foule avant de délivrer la traditionnelle bénédiction Urbi et orbi, ce dimanche 25 décembre 2016. Le pape François a prononcé ce dimanche 25 décembre son traditionnel appel à la paix pour Noël, du haut du balcon de la basilique Saint-Pierre. Devant fidèles et curieux, il a donné la bénédiction « […]

Le pape François salue la foule avant de délivrer la traditionnelle bénédiction Urbi et orbi, ce dimanche 25 décembre 2016.

Le pape François a prononcé ce dimanche 25 décembre son traditionnel appel à la paix pour Noël, du haut du balcon de la basilique Saint-Pierre. Devant fidèles et curieux, il a donné la bénédiction « urbi et orbi », à la ville et au monde.

Le chef de l’Eglise catholique a notamment appelé à la fin de la guerre en Syrie et à une « nouvelle page de l’histoire » israélo-palestinienne.

La ville d’Alep était une nouvelle fois au cœur des préoccupations du pape François pour cet appel à la paix du 25 décembre. La ville étant le « théâtre ces dernières semaines d’une des batailles les plus atroces, il est plus que jamais urgent qu’assistance et réconfort soient garantis à la population civile à bout de forces, en respectant le droit humanitaire », a déclaré le pontife souverain. Plus largement, le pape s’est exprimé sur la Syrie en demandant que « les armes se taisent définitivement et que la communauté internationale s’emploie activement pour qu’on arrive à une solution négociée. »

Devant des dizaines de milliers de fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre de Rome, le pape argentin, 80 ans, a aussi appelé à « la paix » en Terre sainte. « Qu’Israéliens et Palestiniens aient le courage et la détermination d’écrire une nouvelle page de l’Histoire, où haine et vengeance cèdent la place à la volonté de construire ensemble un avenir de compréhension réciproque et d’harmonie », a-t-il ajouté.

Un « matérialisme » preneur d’otages

Même appel à l’unité pour l’Irak, la Libye ou encore le Yémen, trois pays où les « populations pâtissent de la guerre et d’atroces actions terroristes, qui ont semé peur et mort auprès de tant de pays », déplore le pape, quelques jours après l’attentat qui a frappé un marché de Noël à Berlin, et sur une place Saint-Pierre à moitié vide où la sécurité a été renforcée.

Enfin, le pape cite plusieurs pays d’Afrique, le Nigeria où « le terrorisme fondamentaliste exploite aussi les enfants » et la République démocratique du Congo. François appelle à guérir les divisions et a préféré la culture du dialogue à la logique de l’affrontement. La RDC était déjà l’objet d’un appel du pape à tous les Congolais, mercredi 21 décembre, pour qu’ils soient des artisans de la réconciliation.

La veille, le pape François avait prononcé une homélie de Noël dans laquelle il a dénoncé la « prise en otage » de la fête par un matérialisme qui obscurcit son message et rend indifférent aux besoins des migrants et de ceux épuisés par les guerres.

Pour la quatrième homélie de Noël de son pontificat, le pape a appelé les quelques 1,2 milliard de catholiques du monde à mettre à distance l’égocentrisme, à ne pas laisser les cadeaux prendre la première place et à se montrer plus humble.

Le pape François a pensé aux enfants en souffrance dans le monde à cause des guerres ou de la misère sociale. Le souverain pontif a interpelé le monde entier et les catholiques en particulier sur la situation des enfants.
Lors de son homélie traditionnelle de Noël, dite samedi 24 décembre devant des milliers de fidèles rassemblés dans la basilique Saint-Pierre de Rome, il a surtout plaidé pour leur cause.

« Laissons-nous interpeller par l’Enfant dans la mangeoire, mais laissons-nous interpeller aussi par des enfants qui, aujourd’hui, ne sont pas couchés dans un berceau et caressés par la tendresse d’une mère et d’un père, mais qui gisent dans les sordides mangeoires de la dignité », a-t-il rappelé.

Le pape a également évoqué la situation des enfants vivant dans les zones ravagées par la guerre ou ceux qui croupissent dans la pauvreté au point de braver la mer dans des embarcations de fortune.
Ces enfants, dit-il, qui tentent « d’échapper aux bombardements » ou de survivre « sur les trottoirs d’une grande ville ou au fond d’une embarcation surchargée de migrants ».

Dans son discours, il a aussi montré son aversion contre l’avortement. « Laissons-nous interpeller par les enfants qu’on ne laisse pas naître », a-t-il déclaré.

KInshasa Times/Mediacongo

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