Au moins 700 000 déplacés vivent dans des conditions difficiles. Certaines femmes parmi les déplacés sont victimes de l’exploitation sexuelle, en territoire de Beni. Constat fait par Jackie Keegan, cheffe de la sous délégation du Haut commissariat pour les réfugiés (HCR), au Nord-Kivu, après une mission effectuée dans ce coin du pays.

« La situation des déplacés dans la région de Beni continue de s’empirer. Les déplacés sont obligés de rester le plus longtemps dans les familles et communautés d’accueil », a indiqué Jackie Keegan.

Cette dernière a souligné que le premier besoin de ces déplacés est la sécurité, la capacité de rentrer chez eux sans crainte.

« Le premier besoin de ces déplacés est la sécurité, la capacité de rentrer chez eux sans avoir peur de se retrouver dans des familles entourées des groupes armés. Ces déplacés ont besoin de se rendre dans leurs champs. Ils ont aussi besoin de l’eau, de voir les autorités libérer les écoles pour que les enfants aillent etudoer », a-t-elle ajouté.