Faisant suite aux différentes réactions au sein de la classe politique, après l’entérinement par l’Assemblée nationale, des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Patrick Muyaya, ministre de Communication et Médias, porte-parole du gouvernement a déploré le manque de consensus entre les confessions religieuses, malgré plusieurs délais supplémentaires leur accordés.

Il l’a dit jeudi 21 octobre dernier lors d’un briefing conjoint sur la gratuité de l’enseignement avec son collègue de l’enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) Tony Mwaba.

« (…) parce que chaque année, à chaque fois qu’il est question de choisir le président de la CENI les confessions religieuses ne se sont jamais accordées. On a donné plusieurs fois des délais supplémentaires, en espérant que les gens s’entendent, mais ils ne s’entendent pas », a-t-il regretté.

Indiquant que c’est le président de la République qui va décider sur le rapport qui lui a été fait, le ministre Muyaya a affirmé que « cette question illustre la profonde crise dans laquelle le pays se trouve ».

Et de relever que:
« si les hommes de Dieu qui nous prêchent la transcendance, la patience, la tolérance ne sont pas en mesure, pendant autant de temps, de s’entendre sur une question, seront-ils en mesure de s’entendre demain ? Combien de temps prendront-ils pour s’entendre ? », s’est-il interrogé.

Enfin, le porte-parole du gouvernement a exprimé la ferme volonté du gouvernement Sama Lukonde, d’organiser les élections dans le délai.