La Turquie dans les accords qu’elle vient de signer avec la République démocratique du Congo (RDC), n’a aucune convoitise aux ressources minérales congolaises, affirme Seth Kikuni, candidat à la présidentielle 2018.

Dans une interview exclusive accordée à Kt.cd, l’analyste en relations internationales Seth Kikuni a relevé que le partenariat entre la Turquie et la RDC, est un accord gagnant-gagnant, entre les deux Etats qui ne visent aucune contrepartie de la part de la Turquie, en ce qui concerne le sous-sol congolais.

« On parle de 50/50 s’il y’a une contrepartie directe alors qu’il y’a rien de telle dans ce partenariat », a-t-il indiqué.

A l’en croire, cette coopération bilatérale va offrir à la RDC un cocktail d’engagements dans plusieurs domaines dont la sécurité et les infrastructures routieres. Des appuis dans différents secteurs, qui entrent dans le cadre d’un développement financier du pays, notamment avec la construction d’un centre financier pour la RDC, dont la première pierre a été posée lundi 21 février par le ministre congolais des Finances, Nicolas Kazadi.

« Des entreprises privées turques viendront investir et c’est à la RDC de voir comment elle peut tirer profit de ce partenariat parce qu’il ne s’agit pas seulement de l’Etat turc, mais des hommes d’affaires turques » , a renchéri le jeune acteur politique.

Cependant, pour lui, la RD Congo doit à cette occasion, analyser comment tirer des dividendes de la plus belle des manières dudit partenariat inclusif.

Une piste de solution pour racoler les investisseurs

D’un autre côté, Seth Kikuni a soutenu que la RDC doit se rendre viable pour attirer les investisseurs d’autres pays.

Ce faisant, il a proposé à titre illustratif, la construction des nouvelles infrastructures, la révision du cadre administratif et légal du climat des affaires, et aussi et surtout, l’adoption d’une politique de stabilité des Etats qui se sont développés durant les 20 dernières années.

Ce qui,selon lui, va inciter les investisseurs étrangers sans casse-tête. Ainsi que les besoins premiers que doit nécessairement avoir la RDC, entre autres, les routes, l’eau et l’électricité.

« Les entreprises turques par exemple, fonctionnent avec ces basiques là, elles ne viendront pas construire des routes pour vous. Au minimum, le gouvernement doit le faire. Une fois que cela sera réalité, vous créez un marché de consommation », a-t-il conclu

Licencié en Science de l’information et de la communication, Journaliste reporter culture général