Les coupures d’internet et des SMS auxquelles procèdent depuis un certain le gouvernement congolais à chaque manifestation publique entraînent un manque à gagner pouvant aller jusqu’à 20 millions de dollars par jour, selon les experts.

Le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC-patronat), Albert Yuma, qui a saisi le chef du gouvernement au sujet de ces coupures, souhaite que, dans la mesure du possible, ce genre de mesures soient discutées avec les opérateurs concernés de manière à limiter dans leur exécution les effets pour la conduite des affaires.

Car, explique le patron des patrons congolais, le blocage d’accès à l’internet et aux SMS par le gouvernement a fait perdre environ 10% de leurs chiffres d’affaires quotidiens aux opérateurs du secteur ainsi qu’aux autres activités dont le secteur de communication sert de support.

Le gouvernement congolais a bloqué à deux reprises l’accès à l’internet et aux sms, le samedi 30 décembre 2017 et le samedi 20 janvier 2018, chaque fois à la veille des marches organisées par les laïcs catholiques pour réclamer l’application intégrale de l’accord du 31 décembre 2016.

KT/APA