Quelques mois après le début d’une crise à la tête du Cadre de concertation nationale de la société civile du Congo, les masques commencent à tomber.

Patient Bashombe, président en exercice de cette structure citoyenne dénonce une prétendue médiation qui serait faite par le CASC et la NSCC dans le cadre de règlement des différends.

Pour lui, cette fameuse médiation n’est autre qu’une manière de tirer la couverture dans le camp de l’autre partie protagoniste car son camp n’a jamais été avisé de la procédure. Il affirme qu’un médiateur ne se choisit pas lui-même mais plutôt, dans la plupart des cas, il est désigné par les protagonistes ou par une partie neutre au conflit.

Victime d’un complot, Patient Bashombe appelle ces deux structures sœurs (NSCC et CASC) de faire une différence entre médiation et facilitation pour n’est pas tomber dans la dérive.

Poursuivant, il dit avoir constaté une manipulation criante que CASC et NSCC sont entrain de manigancer pour des intérêts non avoues jusque là.

«Ces deux structures veulent exaspérer la crise en du sein du CCNSC-RDC en proposant des conclusions non concertées. Tous les acteurs de la paix savent pertinemment qu’un médiateur ne propose jamais les solutions mais il part des propositions des parties au conflit. Il y a conflit d’intérêt, car le ecoordonateur du CASC est parrain de mariage de Danny Singoma l’un des membres d’une partie protagoniste » dénonce t-il.

A lui de rassurer que, sous sa main de maître, le CCNSC-RDC a convoqué une assemblée générale au format Pullman pour permettre à toutes les organisations ayant au dernier forum de 2019 €3 donner leur avis face aux dérives de certains de ses membres. Il annonce enfin que la seule médiation reconnue et acceptée est celle initiée et pilotée par le pasteur Milenge Mwenelwata assisté par la Monusco, le PNUD et le Vice-premier ministre du plan et plusieurs autres partenaires.

A noter que depuis décembre dernier, une crise criante est observée à la tête du cadre de concertation nationale de la société civile du Congo, où Patient Bashombe et Danny Singoma se déclare chacun président de cette structure. Ressèment, un document dûment signé par le directeur de service des cultes et associations, il a été reconnu à Danny Singoma d’être la seule personne habilitée de représenter le CCNSC-RDC devant le gouvernement et les tiers. Une décision disqualifiée par Bashombe qu’il avait d’ailleurs attaqué en annulation pour faux et jugé du pire chantage.