La désignation du nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) on en parle encore. Après le rejet de la désignation et entérinement de Ronsard Malonda estampillé (à tort ou à raison) candidat pris Front commun pour le Congo ( FCC), un climat de méfiance, de suspicion règnent désormais entre les chefs des confessions religieuses. Ces derniers s’accusent mutuellement d’avoir chacun des agendas cachés, où chacun aurait son candidat a affirmé un membre du secrétariat technique de la CIME, structure qui réuni les princes des églises.

S’exprimant sur les antennes de la radio Top Congo Fm ce mardi 21 juillet, Idriss Katenge a indiqué que: « le climat vraiment c’est la méfiance. Mais qu’est-ce que vous voulez? Il va falloir que les gens se parlent un jour. C’est dans ce cadre qu’il y a eu une tentative de réunion, malheureusement mal préparée toujours. Les chefs des confessions religieuses ont été conviés à une réunion à la CENCO, il y a quelques jours mais c’était en violence de texte qui nous régi », a-t-il dit.

Cependant, il a accusé l’abbé Nshole de la Conférence épiscopale nationale de violer le principe de convocation de ladite réunion, qui n’a pas tenu à informer au préalable le Secrétariat technique. « Une réunion des chefs des confessions ne peut pas avoir lieu si elle n’a pas été préparée par le Secrétariat technique. Il s’avère que la réunion a été préparée par le seul coordonnateur qui est l’abbé Nshole et notre collègue membre du secrétariat technique du FCC. C’est cette façon de faire qui biaise les choses », a-t-il dénoncé.

À la question de savoir si les membres de la CIME vont se surpasser pour tourner la page Ronsard Malonda, Idriss Katenge a affirmé par un oui conditionnel. Selon lui, la page Ronsard Malonda ne sera tournée que si chaque participant met de côté ses agendas cachés. « Il y a déjà des choses qui font penser aux agendas cachés: par exemple ce qui concerne la désignation de notre délégué à la Ceni, nous avons déjà défini les outils. Nous avons la charte pour le fonctionnement de la plate-forme, nous avons mis en place un outil pour l’évaluation des candidats délégués des confessions religieuses à la CENI. Mais j’entends dans les médias, quand la CENCO et le FCC parlent, ils disent que c’est de leur faute si nous avons commis un faux pas, parce qu’ils n’ont pas pu imposer une certaine direction. Vous voyez, des tels mots. À vos paires des confessions religieuses vous parlez d’imposer! Ça montre que les uns ont des agendas pour bloquer à jamais. Il n’y a pas que ça, ils disent encore que quand nous allons nous retrouver, chaque confession doit venir avec son candidat. Cela n’a pas été dit nulle part. Si nous allons dans cette logique là, les choses ne vont pas marcher », a-t-il prévenu.

Il faudra rappeler qu’après la désignation contestée de Ronsard Malonda comme successeur de Corneille Nangaa à la tête de la centrale électorale, les violons ne s’accordent pas encore du côté des ministres des cultes. Ces derniers s’entredéchirent quant au choix de la bonne personne. Tous veulent prévaloir chacun son candidat. Du côté de l’Eglise du Réveil, l’on a dernièrement appelé au consensus dans le processus de cette désignation.