Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Thomas Luhaka Losendjola, confirme la reprise des cours pour le mois d’août. Il a annoncé cette nouvelle hier lundi 20 mars, au sortir d’un échange avec les parlementaires à Kinshasa.
L’autorité de tutelle de l’ESU a également fait part de cette décision aux autorités académiques de quelques universités et instituts supérieurs de la place. Quoiqu’il n’ait pas déterminé la date de reprise des cours, Thomas Luhaka a promis d’envoyer, au préalable, des notes circulaires auprès de différents établissements de l’ESU.
La confirmation de la reprise des cours intervient après plusieurs réunions que le ministre de tutelle et son collègue de la Santé, Dr Eteni Longondo, ont  entreprises notamment avec la communauté estudiantine. 
Ces réunions portaient essentiellement sur l’opportunité de la réouverture des universités et des instituts supérieurs, après la proclamation, par le Président Félix Tshisekedi, de l’État d’urgence sanitaire le 24 mars dernier, à la suite de l’enregistrement de premiers cas de coronavirus en République démocratique du Congo.
L’option de la reprise des cours étant levée, les discussions se focalisaient désormais sur les préalables de réouverture des universités et instituts supérieurs. Les concertations devraient déboucher sur des précautions à prendre pour éviter que les milieux universitaires ne se muent en lieux de propagation de la covid-19.
Se confiant hier à nos confrères de la radio Top Congo, Thomas Luhaka a souligné que « la reprise des cours à l’ESU sera progressive et dans le strict respect des gestes barrières ».
Ses propos sont intervenus après que son collègue Willy Bakonga de l’Enseignement, primaire, secondaire et technique (EPST) a fixé la reprise dzs cours dans son secteur en date du 23 juillet 2020. Soit un jour après la fin de l’état d’urgence sanitaire décrété par le Président de la république et prorogé à six reprises par le Parlement. 
A l’instar de plusieurs secteurs, les activités à l’enseignement supérieur et universitaire ont été brusquement  suspendues le 24 mars pour freiner la propagation de la pandemie de coronavirus.