Le dialogue inclusif conduit par la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) stagne. A moins de septante deux heures de la fin constitutionnelle du mandat du président Kabila, les trente-deux négociateurs de la majorité et de l’opposition ne sont toujours pas parvenus à un accord. Les délégués du Rassemblement s’opposent au maintien de l’actuel chef de l’Etat jusqu’aux scrutins à venir, tel que la majorité le suggère, en s’appuyant sur l’arrêt récent de la cour constitutionnelle.

Face à ces positions encore très éloignées des deux parties présentes au dialogue, les évêques consultent le président de la république et ensuite Etienne Tshisekedi, chef de file du Rassemblement de l’opposition, afin de trouver une issue.

Les questions de la libération de prisonniers politiques, annulation des poursuites à l’encontre des opposants et retour des exilés politiques divisent les parties à la commission décrispation. Tandis qu’à la commission gestion des institutions pendant la transition, c’est l’avenir de Joseph Kabila qui bloque.

La conclusion d’un accord est actuellement dans une impasse à ce quatrième jour de discussions, qui devrait en principe marquer la clôture des travaux, selon la prévision des prélats catholiques.

«La fin des travaux on ne peut pas le dire avec exactitude, mais nous pensons que c’est encore possible que cela ait lieu avant la fin de la semaine», déclarait jeudi à la radio Top Congo fm le secrétaire général adjoint de la Cenco, l’abbé Donatien Ntshole.

Il faut noter que jusqu’à présent il n’y a pas d’avancée majeure. Avec ces consultations prévues chez le chef de l’Etat et le président de l’UDPS, la Cenco va donc tenter le miracle. Entre temps, les travaux sont suspendus entre temps reprendre ce vendredi dans la soirée.

Kinshasa Times