L’Organisation internationale de la francophonie (OIF) s’est déclarée inquiète du retard accumulé dans le processus électoral en République démocratique du Congo.

Dans ses conclusions rendues sur l’évaluation du processus électoral en RDC, l’Oif indique que l’enjeu est de taille puisque Kinshasa doit organiser les élections présidentielle,  législative et  provinciale d’ici la fin de l’année.
Or, précise-t-elle, si l’enrôlement des électeurs a bien commencé, les retards accumulés sont nombreux.

Et pour y remédier, l’Oif appelle à ce que l’enrôlement soit étendu à l’ensemble du territoire congolais et publication d’un calendrier électoral rapidement.

« Première urgence : étendre l’enrôlement des électeurs au Grand-Kasaï. Cette région du centre du pays est secouée par des violences depuis un an provoquant la suspension du processus d’inscription des électeurs. Pour les experts de la Francophonie, faire abstraction du Kasaï qui représente près de 8 % de la population d’électeurs, c’est prendre le risque d’élections non inclusives, ce qui menace de retarder l’élaboration du calendrier électoral », indique l’Oif.

Autre problème, l’Organisation internationale de la Francophonie a épinglé les retards pris dans l’adoption de lois nécessaires à l’organisation des élections : la loi sur la répartition des sièges pour les législatives par exemple n’a toujours pas été adoptée ; idem pour celle qui doit créer le comité national de suivi de l’accord et donc des élections. Un retard législatif qui ralentit tout le reste