Enfin, Kampala a avoué aujourd’hui avoir perdu la trace de 40 ex rebelles du M23, qui se sont échappés de la base militaire ougandaise dans laquelle ils étaient cantonnés depuis 2014, alors que 101 autres ont été arrêtés pendant qu’ils tentaient de rejoindre la République démocratique du Congo (Rdc), indique l’Agence France Presse.

Cet aveu de la République d’Ouganda rejoint finalement le cri d’alarme lancé le dimanche le 15 par le gouverneur de la province du Nord Kivu, Julien Paluku, alors qu’une semaine durant, le gouvernement ougandais avait nié l’incursion des ex troupes rebelles du M23, qui ont trouvé refuge en terre ougandaise.

Cependant, estime-t-on, il ne suffit pas seulement pour l’Ouganda d’avouer ou encore d’admettre soit disant l’évasion des ex rebelles congolais vers le sol congolais, mais plutôt d’expliquer à l’Union africaine avec arguments, ce qui a réellement occasionné cette fuite pendant que le torchon sur la scène politique congolaise brûle. Il n’y a pas de hasard et rien n’est à sous-estimer dans un contexte aussi délicat que vit la République démocratique du Congo.

Dans un communiqué publié ce matin, les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) indiquent que les rebelles qui se sont introduits en RDC ce week-end vivaient dans un camp de réfugiés en Ouganda voisin et bénéficiaient ainsi de tout le nécessaire afin de préparer leur attaque.

Yassa/Kinshasa Times