Des poissons de la pêche artisanale sont devenus clairsemés sur le marché de Mbandaka, en province de l’Équateur. Un constat qui a été fait par le président de l’Union des pêcheurs de Wendji, Diaboza Matumele, le mercredi 10 novembre 2021, qui a, par la même occasion indiqué qu’aucun gros poisson de fleuve visible, tels les Mboto, Mbenga, Mopongo, Mondjanda, Mosombo, Likoko, ou encore le Tilapia, le capitaine. Cette variété faisait le bonheur des pêcheurs et des vendeuses.

A l’en croire, la production a baisé faute de moyens et techniques de pêche plus développées.

« Certains estiment qu’il y a disparition de poissons, d’autres parlent de leur vieillissement dans de couches profondes. Nous plaidons qu’on nous amène la technique de bateaux de pêche. Et qu’on nous forme à cette pratique, afin d’augmenter la production », a-t-il soutenu.

Le même constat est fait au marché central de Wendji-Secli, où vendent les femmes qui s’approvisionnent auprès des pêcheurs au port.

« Tout a changé. Autrefois, ici c’était plein de gros poissons. Aujourd’hui, le peu de poisson disponible est emporté à Bongonde, Mbandaka, Kinshasa. Tu peux avoir de l’argent et dormir affamé. Le morceau de poisson que nous vendions à 1000 FC, nous l’écoulons maintenant à 3.000 FC. C’est à cause de la rareté », s’est exprimé Rosette Eambela, une vendeuse de poisson.