La secrétaire générale du Mouvement pour la Libération du Congo (Mlc) revendique la présidence du Conseil national pour le suivi de l’Accord du 31 décembre) pour le compte du Front pour le Respect de la
Constitution (Frc).

Rejetant l’idée selon laquelle elle serait en train de participer au partage du gâteau en revendiquant la présidence du CNSA, renseigne une dépêche de Top Congo, Eve Bazaibla estime qu’il y a une grande
différence entre être au gouvernement et au CNSA. Elle s’exprime en ces termes :

« Au gouvernement, on est dans la gestion quotidienne des choses publiques alors que le CNSA n’est pas une institution reprise dans la nomenclature des institutions constitutionnelles. C’est une institution ponctuelle pour le besoin de la cause par rapport au compromis », soulignant que pour que la direction de cette structure ne soit pas juge et partie, elle doit être entre les mains de la seule composante qui refuse d’aller au gouvernement.

« Cela permettra d’avoir la garantie de la mise en œuvre réelle et effective de l’accord de la Saint-Sylvestre. Nous serons dans l’opposition », renchérit cette femme de fer estimant que le blocage des négociations est dû à la crise de confiance et aux intransigeances entre la Majorité et le Rassemblement.

« Il faut se mettre au-dessus de l’orgueil, mettre de côté le moi et l’ego afin de privilégier le sens patriotique de la chose. Ça sera simple et on pourra avancer », a-t-elle exhorté.

Cependant, pour réellement occuper ce poste de président du CNSA, la secrétaire générale du Mlc devra avoir le soutien de tous ses pairs du Rassemblement des forces politiques et sociales pour le changement (Rassop), malheureusement actuellement, rongé par le vent de la division. Mettre tout le monde (opposition) d’accord afin d’occuper cette fonction, qui n’est pas sorcier.

Car, si hier, Etienne Tshisekedi avait réuni le consensus autour de sa personne pour occuper la présidence du CNSA, aujourd’hui Eve Bazaiba, dont la carrure politique persuade plus d’un, est capable de faire
l’unanimité et dégager le consensus afin de tirer ces discussions de la boue dans laquelle elles pataugent malheureusement.