« Si vous me renouvelez votre confiance, et si le Rwanda continue ses velléités à l’est de notre territoire, je vais réunir les deux Chambres du Parlement en Congrès pour qu’on m’autorise à leur déclarer la guerre et on ira jusqu’à Kigali », déclare Félix Tshisekedi, dans son meeting de clôture de la campagne électorale lundi 18 décembre à Kinshasa. 

Devant la population venue en grand nombre au terrain sainte-Thérèse de N’Djili,  Felix-Antoine Tshisekedi, candidat président, n’a pas caché ses intentions face au Rwanda voisin reconnu, par l’ONU, comme main noire derrière l’instabilisation de l’est de la RDC dans l’entremise des mouvements rebelles notamment les M23. 

« Dites à Kagamé qu’il a l’habitude de s’amuser avec les anciens dirigeants de la RDC. La RDC a changé. Je répondrai à toute provocation » dit-il, d’un ton ferme. Ces propos se sont fait accompagner par une grogne d’ovation du public venu en grand nombre.

A son premier quinquennat, le président sortant a haussé le ton sur l’implication des pays voisins dans la déstabilisation de son pays, particulièrement dans sa partie est. Ses dénonciations ont été corroborées par des enquêtes indépendantes, spécifiquement celles de l’ONU. À ce jour, le M23 sous-traité par le Rwanda, occupe plusieurs zones dans la province du Nord Kivu.