Les candidats, sanctionnés par la commission électorale nationale indépendante (CENI) pour avoir perturbé le déroulement du scrutin combiné du 20 décembre, n’ont pas obtenu gain de cause au Conseil d’État. Cette juridiction s’est prononcée ce vendredi 12 janvier.

Le Conseil d’Etat s’est déclaré incompétent de statuer et de se prononcer sur des requêtes introduites par des candidats députés invalidés pour fraude électorale. 

La centrale électorale accuse au moins 82 candidats, dont trois ministres en fonctions, dix sénateurs de la législature sortante, quatre gouverneurs et d’autres personnalité; d’avoir orchestré la fraude, le bourrage d’urnes, des actes de vandalisme, d’incitation à la violence et de corruption le jour du vote.