Les travaux sur l’arrangement particulier ont repris cet après midi au centre interdiocésain sous l’égide des évêques de la conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco). Après poursuite des discussions pendant le long week-end du 14 au 17 entre délégués au sein des commissions restreintes, les parties prenantes se sont retrouvés ce mercredi 18 janvier.

Georges Kapiamba, membre de la société civile non signataire de l’accord du 18 octobre, a à cette occasion déploré le manque de volonté du gouvernement mettre en oeuvre les quelques résolutions issues de l’accord de la Saint sylvestre, notamment celle portant sur les mesures de décrispation. « Aucune mesure de décrispation n’a été mise en œuvre à ce jour. Le gouvernement fait preuve de manque de bonne foi et de sens de responsabilité pour débloquer cette situation », a-t-il affirmé.

D’après le président de l’Association congolaise de l’accès à la justice (Acaj), il n’y a rien qui n’est fait jusqu’à présent. Selon ce dernier, l’exécutif ne donne ‘’aucune raison’’ pour justifier ce manque d’application, fait des promesses fallacieuses et cherche à tirer les choses en longueur. A la question de savoir si l’accord n’a pas prévu des mécanismes de coercition pour pousser les signataires à la mise en œuvre de certaines résolutions selon les délais impartis, Georges Kapiamba indique que l’accord a été signé de sorte que chaque partie puisse prendre ses initiatives de bonne foi sans être contrainte par qui que ce soit.

«Les mesures de decrispations devraient être appliquées, mises en exergue de manière à facilitrer la suite des discussions, la repartitionn de responsabilités au sein du gouvernement. Nous pensons qu’il faut exercer des pressions sur ceux qui doivent décider», a précisé le président de l’Acaj.

Georges Kapiamba a également regretté qu’aucun média fermé n’ait reçu autorisation de rouvrir dix huit jours après la signature de l’accord. Il a ainsi invité la médiation à pousser le Rassemblement à présenter son candidat Premier ministre afin de gagner le temps, vu le délai de douze mois imparti pour l’organisation des futures élections.

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Patrick Nsimba