Graham Zebedee clôture son mandat en République Démocratique du Congo (RDC) en caressant le rêve de voir le pays affranchi de la pauvreté, de la corruption, de l’instabilité et de la dépendance de l’aide internationale. Le représentant de Sa Majesté la Reine d’Angleterre l’a exprimé lors de sa quatrième et dernière fête nationale britannique de son mandat en RDC.  

Le diplomate britannique a émis le vœu de voir la pauvreté extrême qui affecte  50 millions congolais ou plus être éradiquée. Ce qui ne pourra se concrétiser, a souligné l’Ambassadeur, que si davantage des ressources provenant des richesses de la RDC servent à l’intérêt général de la population.

« Un jour, la Grande Bretagne ne devra plus, par exemple, fournir de soins de santé primaires à neuf millions de Congolais, parce que, un jour, plus des richesses naturelles de cette grande nation couleront dans les caisses du trésor public, et la corruption qui mine tous les efforts de développement trouvera des solutions », a noté le diplomate britannique.

Revenant sur l’instabilité dans les Kasaï, les sanctions sur les autorités congolaises et le rôle des Nations-Unies en RDC, Graham Zebedee a poursuivi son rêve d’un Congo vivant en bonne intelligence avec ces partenaires internationaux.

« Un jour, on ne parlera plus à New York et à Genève des massacres, fosses communes et répressions. Un jour, on parlera plutôt du départ des casques bleus de la RDC parce qu’ils ne seront plus nécessaires, comme cela va se passer en Côte d’Ivoire dans exactement une semaine. Et un jour, les échanges entre le gouvernement et ses partenaires porteront plus sur la coopération, plutôt que sur les sanctions, résolutions, accusations d’ingérence et de refus de visas. » a noté l’ambassadeur.

Et de conclure que l’avenir du Congo est beau et le pays doit actualiser tout son potentiel.

« Un jour, bref, la destinée du Congo en tant que grande nation sera réalisée. »

Le Royaume-Uni est l’un des bailleurs bilatéraux les plus importants de la RDC avec une contribution annuelle se chiffrant à 500 millions de dollars, notamment dans le secteur de l’éducation.