En grève depuis ce lundi dans presque toute l’étendue de la capitale, les chauffeurs de taxis déplorent pour une énième fois, les tracasseries routières des éléments de la police spéciale routière qui régulent la circulation en République démocratique du Congo.

Face à cette situation, le président de l’association des chauffeurs a annoncé une réunion préparatoire ce mardi 23 novembre pour tabler sur la question.

Entretemps, Sur terrain, les traçons ont été presque vides la matinée de ce lundi où la plupart des taxis ne sont pas sortis dans les grandes artères de la capitale

 » Il y’a trop d’histoires, mais on grève principalement parce qu’il y’a une tracasserie de trop venant surtout des agents d’autorisation de transport. La preuve est que tu peux tout présenter comme documents, mais ils trouvent toujours un moyen pour embêter ton travail « , a déclaré un taximen sur le boulevard du 30 juin.

« Les agents cherchent l’argent sur terrain. Ils ne sont pas bien payés d’où ils créent des infractions même là où il y’a rien. Tout ça c’est à cause d’argent » a ajouté un autre chauffeur.

Toujours sur le boulevard du 30 juin, c’est seulement vers midi que les routes ont commencé à reprendre la tendance du quotidien. Embouteillage, flux des personnes aux arrêts au bus, et hausse de prix de transport pour certains taximen qui ont profité de cette difficulté de transport.

 » Il y’a des chauffeurs qui haussent le prix de transport parce que leurs amis n’ont pas travaillé aujourd’hui « , a déclaré un passant sur l’arrêt de bus.

Selon le président provincial de l’association des chauffeurs du Congo, Jean Mutombo, la réglementation routière n’est pas respectée par les régulateurs. Par conséquent, certaines infractions auxquelles sont accusés les chauffeurs ne sont pas prévues par la loi.

Rappelons que, le samedi dernier, une délégation des chauffeurs avait eu une réunion avec le gouverneur de Kinshasa, mais aucune solution n’avait été trouvée.