Le comité d’action pour la développement de Mwenga CADIM, dénonce les cas des tracasseries dont sont victimes les paisibles citoyens en ce jour où tout Kamituga pleure les leurs.

Cette structure de la société civile s’étonne que malgré que plusieurs personnes ont péri dans l’incident survenu au Chantier D3, les éléments de la police de circulation routière accentuent aussi des tracasseries avec le phénomène « massage » longtemps décrié en province du Sud-Kivu en général.

CADIM demande l’implication personnelle pour faire taire ce phénomène, surtout en cette période où plusieurs familles ont été frappé par cette triste nouvelle.

«Alors que le maire de la ville de Kamituga, Mr Alexandre Bundia a décrété deux jours de deuil, la PCR/Ville de Kamituga par l’entremise de son commandant escoque la population. Monsieur Imani Maheshe, commandant PCR/Kamituga doit savoir respecter nos morts; parce que c’est vraiment inacceptable et inadmissible que pendant cette période difficile de deuil qu’il puisse envoyer ses agents entrain de rançonner la population» nous a dit Idi Kyalondawa Alexandre, point focal de CADIM à Kamituga.

Le CADIM demande à la PCR de laisser à la population le temp de pleurer les leurs, c’est ne pas le moment de tracasser les citoyens.

Rappelons que la journée du 11 septembre, plus de 50 personnes sont mortes dans un éboulement de terre dans le carré minier de Kamituga.
S’en est suivi des mesures de la mairie d’observer deux jours de deuil sur toute l’étendue de la ville pour pleurer les morts.