Les règlements relatifs à l’utilisation des voies publiques sont piétinés par les autorités à Kinshasa malgré l’interdiction de la police . Les véhicules personnels ainsi que les cortèges des autorités continuent à rouler à contre sens sur les macadams dans la Ville-Province de Kinshasa. Et ce, malgré l’appel au respect du code de la route du Président de la république.
Sur le boulevard du 30 juin au centre-ville, les régulateurs de la route n’y peuvent rien face aux faiseurs de lois. Les cortèges changent des bandes brutalement et en désordre, roulant même à contre sens si bon les semblent.
Le respect du code de la route, règles de civisme censés réguler les voies publiques sont violés à ciel ouvert, même devant les roulages qui sont dans l’impuissance de rappeler à l’ordre routier.
Pourtant, en octobre dernier lors du 23ème conseil des ministres, le Président Félix Tshisekedi a noté que l’une des causes profondes des embouteillages à Kinshasa comme dans des grandes villes du pays révèle de l’incivisme des usagers de route.
Le chef de l’État, se référant au rapport fait par la campagne sur le civisme routier lancée par la Coordination pour le Changement des Mentalités (CCM) a appelé ces hauts cadres à être les premiers à respecter le Code de la route et prêcher par l’exemple.
Une pratique devenue courante, et fustigée également par le premier vice-président de l’Assemblée Nationale, Jean-Marc Kabund qui a indiqué que personne ne peut se dérober derrière des fonctions officielles pour se méconduire sur la voie publique.
» Il ne se passe pas un jour sans qu’un cortège officiel ou un haut responsable contrevienne aux codes de la route soit en sanctionnant de manière sauvage soit en prenant le plus souvent le sens contraire de la circulation routière. Toutes ces violations se passent au vu et au su de la population vis-à-vis desquelles les autorités ont un devoir d’exemple » a déclaré Jean-Marc Kabund quelques jours après la tenue de la vingt-troisième réunion du conseil des ministres en octobre dernier.
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