Le prix de transport à Kinshasa est en hausse depuis ce lundi 4 avril dans les grandes artères de la capitale. Les chauffeurs de taxis ont doublé le prix de chaque trajet, à la suite de la pénurie de carburant dans les stations-service.

Depuis dimanche 03 avril, des voitures taxis et personnelles s’entrelacent pour s’approvisionner le carburant, qui depuis cette journée dominicale est devenue un vrai casse-tête pour les chauffeurs.

Ce lundi à Kinshasa, les clients peinent à trouver un taxi à prix normal dans les arrêts de bus, en raison d’une brusque majoration de prix de transport par les chauffeurs taxis. Plusieurs de ces clients témoignent avoir présagé cette difficulté dès la nuit de dimanche.

« je savais que le transport serait difficile aujourd’hui raison pour laquelle je me suis réveillé très tôt pour aller à mon lieu de travail. Malheureusement les chauffeurs ont doublé le prix parce que le carburant est compliqué à trouver », a relevé une résidente de la commune de Kinshasa, en direction du centre ville.

Dans la périphérie, un autre client a porté ce même témoignage. « C’était prévisible parce que le carburant a quasiment disparu depuis hier et il fallait s’attendre à cette situation aujourd’hui », a indiqué un client sur l’arrêt de bus Kabinda Bukasa.

Entre temps, les chauffeurs se sont tournés vers les détaillants communément appelé « Khadafi », qui sont devenus les principaux distributeurs de carburant, mais avec un tarif grossièrement majoré.

Le prix d’un litre d’essence qui se vendait à 2000, 2.200 Franc congolais, varie selon ces distributeurs détaillants. À en croire ces condicteurs, cette corvée minerait sans doute la circulation routière durant quelques jours dans la ville, si la situation n’est pas résolue promptement.

« Les Khadafi ont trouvé leur moment de deal raison pour laquelle ils vendent le carburant selon leur guise. Un litre qui se vendait à 2000 FC, s’achète maintenant à 2500 franc voire même 3000 franc », a fait savoir un chauffeur de taxi sur le traçon beau marché huilerie.

Sur les routes à Kinshasa, les voix avertissent d’une semaine inquiétante qui sera fortement perturbée par cette pénurie de carburant dans la capitale Kinshasa.