L’Action Alternative pour le Bien-être et le changement, AAB regroupement politique membre du Front Commun pour le Congo était en matinée politique ce vendredi 13 novembre 2020 à Kinshasa.

Tenue en présence madame la vice-premier ministre et ministre du plan, Elysée Munembwe son autorité morale, cette matinée politique a essentiellement tournée au tour de la situation politique de l’heure en République Démocratique du Congo, particulièrement la crise entre les deux coalitions au pouvoir, le FCC et le Cap pour le changement CACH.

Devant une foule immense, dans la salle de réunion de l’hôtel Show Buzz à Kinshasa, qui a servi de cadre à ces assises; le professeur Kodjo Ndukuma invité spécial à cette membre matinée et membre du PPRD, a longuement expliqué la genèse de crise qui empoisonne les deux grandes coalitions au pouvoir.
Voulant répondre à une question à trois volets, à savoir; d’où venons-nous, où allons-nous et oue sommes-nous ? Kodjo Ndukuma rassure tout est parti des résultats des élections de décembre 2018.

« Au lendemain des élections, une coalition gouvernementale FCC-CACH s’était imposé après ces résultats. Cette coalition était alors contournée par la signature d’un accord politique entre le président de la République Félix-Antoine Tshsekedi Tshilombo et l’ancien président, le sénateur à vie Joseph Kabila. Les autorités morales de ces deux plateformes politiques s’étaient convenu d’une coalition gouvernementale mieux adaptée à la situation politique particulière du pays» a-t-il fait savoir.

À lui d’ajouter que « la crise qui sévit entre les deux coalitions remonte dans la tentative du retardement du bureau du Sénat au motif qu’un parti membre du CACH se retrouverait sans sénateur élu

À noter que cette crise a longtemps évoluer sous des coups bas de la part de deux protagonistes, mais elle a fini par éclater après la nomination par ordonnance des trois juges constitutionnels à laquelle s’est opposé farouchement le FCC, cher à Joseph Kabila.

Réunissant plusieurs cadres et militants de l’AAB, qui ont bravé la pluie, cette matinée politique n’est pas la première pour ce regroupement qui, avec 16 partis politiques, 47 députés et 8 sénateurs s’alligne déjà en ordre de bataille utile pour les échéances électorales de 2023.