Dans un communiqué rendu public mercredi 8 juillet à Kinshasa, le Front commun pour le Congo (FCC) accuse les plateformes CACH et Lamuka de vouloir imposer un agenda politique non établi par la loi fondamentale de la RDC. « Le FCC estime qu’il est possible que CACH et LAMUKA soient en train de jouer à la diversion, en voulant user des voies illégales pour imposer un nouvel agenda politique non conforme à la constitution et au cadre institutionnel établi », indique-t-il dans son communiqué. Par la même occasion, la majorité parlementaire dit tout son attachement à l’agenda de stabilité des institutions. « Le FCC reste, pour sa part, attaché à l’agenda de la stabilité des institutions et à la recherche des solutions aux problèmes majeurs qui préoccupent notre population, à savoir son pouvoir d’achat érodé par l’inflation galopante due au dérapage des cours de change Franc congolais/Dollar américain, le défi de la lutte contre le coronavirus ainsi que les préoccupations sécuritaires liées à l’envahissement du territoire national par des troupes étrangères en provenance de plusieurs pays voisins, mettant en mal l’intégrité du territoire national », indique-t-on dans ce communiqué.

Affirmant avoir suivi avec grande attention les différentes déclarations des forces politiques et sociales du pays en rapport avec la désignation du nouveau Président de la CENI.
Le FCC qui, jusqu’ici ne s’était exprimé sur ce sujet, par respect aux institutions et à la légalité, se dit choqué par des allégations qu’il qualifient des fantaisistes, tendant à établir sa responsabilité dans la désignation dudit candidat par les confessions religieuses.

Aussi, la plateforme de Joseph Kabila a convié toute la population à résister à la démarche anticonstitutionnelle des forces centrifuges précitées et à s’associer à elle pour la marche de solidarité et de soutien aux institutions de la République qu’elle organise, sur toute l’étendue du territoire national, en date de mardi 14 juillet 2020.