L »ONG PIDP a organisé mercredi 21 avril un atelier au cours de laquelle plusieurs femmes ont été sensibilisées sur l’accès à la terre et l’équité des droits relatifs. Ce, en vue de leur permettre de s’organiser pour conduire efficacement les plaidoyers.


Le président du Programme d’intégration et de développement des peuples pygmées (PIDP) , Diel Mutchire dans son mot, a indiqué que, cet atelier a permis de mobiliser les femmes sur la question foncière.

Et de poursuivre, elles ont été appelées à analyser et signer l’acte d’engagement et d’appropriation de l’engagement 4 de l’International Land Coalition (ILC), qui vise l’équité des droits fonciers entre hommes et femmes. 

« Ceque nous sommes en train de faire c’est de demander aux femmes de prendre au sérieux la question de terre, pour que leurs droits soient pris en compte dans les documents en cours l’élaboration en RDC », a précisé Diel Mutchire, directeur provincial du PIDP.

Cependant, au regard des enjeux liés à la terre et des reformes en cours en République démocratique du Congo, la femme congolaise doit s’impliquer davantage afin de faire entendre sa voie. A-t-il renchéri.

Pour Marie Thérèse Lokenge, experte en suivi des droits des communautés locales et peuples autochtones à la CONAREF
« La femme doit participer à l’activité. Car, on ne peut pas décider de ce qui la concerne sans qu’elle y soit. Ensuite, il faut un travail de plaidoyer qui doit suivre pour ramener cette question au niveau de la loi ».

Les bénéficiaires ont à leur tour affirmé que cette session d’échanges et d’éclairages sur la question foncière est une opportunité pour plus d’engagement et de détermination dans la lutte vers l’équité des droits à la terre entre hommes et femmes.

« En tant que femme et chef coutumier, nous avons fait entendre notre voie. Nous sommes les processionnaires des terres. Ces travaux nous ont permis de parler directement avec tous les acteurs impliqués dans cette question », a indiqué le chef coutumier du village Buma.