La police nationale congolaise a désapprouvé les marches « pacifiques » de ceux qu’elle a qualifié de « semeurs de trouble » mais dans un communiqué du 14 novembre, la Monusco a rappelé qu’il est constitutionnel de manifester. « Au moment où plusieurs organisations politiques et de la société civile appellent à des manifestations sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo à partir de 15 novembre, la Mission de de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) réitère son attachement au respect des droits de l’homme et à l’expression pacifique des opinions« , lit-on dans le communiqué.

La MONUSCO exhorte par ailleurs « les autorités congolaises à respecter les libertés fondamentales telles que stipulées dans la Constitution congolaise, dont la liberté de réunion et de manifestation, et à instruire les forces de défense et de sécurité à respecter les principes de nécessité, proportionnalité et légalité, conformément aux normes internationales ».

Aux organisateurs des marches de protestation au calendrier électoral, la mission onusienne en RDC rappelle que « le droit de manifester implique de s’abstenir de recourir à la violence sous toutes ses formes« .

Dans une vidéo, le numéro 1 de la police du Nord-Kivu appelle les policiers à arrêter tous les manifestants demain 15 octobre, pour « trouble à l’ordre public« . Le mouvement citoyen, Lutte pour le changement, LUCHA a appelé les congolais à manifester pour protester contre le calendrier électoral.