« Toute personne, y compris au cabinet du président de la République dont le comportement avéré aura enfreint la loi, la déontologie de sa fonction ou le règlement d’ordre intérieur du cabinet présidentiel, subira la rigueur de leurs effets », peut-on lire dans un communiqué de la présidence.

Ce document rendu public ce vendredi 16 septembre, rappelle que la lutte contre la corruption est un des piliers du président de la République depuis son accession à la tête du pays en 2019.

« Le chef de l’Etat a constamment fait montre de fermeté pour combattre ce fléau qui appauvri notre pays depuis des décennies » indique-t-on.

Et de poursuivre, « la création de l’agence nationale de prévention et de lutte contre la corruption (APLC), la réhabilitation de l’Inspection générale des Finances (IGF), la redynamisation de la Cour des comptes ainsi que le processus de digitalisation de l’administration publique en sont une preuve ».

Des sanctions à la porte de Vidiye Tshimanga après une prétendue corruption ?

Ce communiqué fait suite à une vidéo devenue virale montrant Vidiye Tshimanga, un des conseillers du chef de l’Etat entrain de rassurer les présumés investisseurs d’user de son influence pour obtenir une licence minière en échange d’une commission dans une coentreprise.

Cette vidéo révélatrice met à nu les affaires cachées qui sembleraient courantes à l’entourage du chef de l’Etat. Aussi, il a même déclaré avoir financé la campagne électorale de Félix Tshisekedi.

En dépit de cette vidéo montrant clairement son visage et ses gestes des mains, Vidiye Tshimanga a peu après dénoncé « une campagne de sape et parle des discussions sorties de leur contexte ».