Le Président du Conseil d’Administration de la Générale des Carrières des Mines (GECAMINES) Albert Yuma Mulimbi, a fait des fortes révélations au sujet des richesses que regorge la République Démocratique du Congo, dont la population n’en bénéficie pas et elle vit avec moins d’un dollar par jour. Il a affirmé que cette situation est le fruit de « mauvais choix »pris vers la fin des années 1990, et lesquels doivent donner lieu à des réformes économiques du pays.

« C’est la conséquence de mauvais choix ou orientations qui ont été dicté fin 1990 la suite effectivement de l’environnement sociopolitique que vous connaissez. L’État congolais a été contraint sous le conseil de ses partenaires multilatéraux et même bilatéraux de céder la majorité de ses actifs miniers à ses partenaires étrangers dans l’espoir que ça générait des revenus », a-t-il déclaré au cours d’une interview accordée à nos confrères de France 24.

À en croire, le président de la FEC, les partenaires multilatéraux et bilatéraux de la RDC, notamment le Fond Monétaire International (FMI) et la banque mondiale « estiment que le pays n’a plus les moyens financiers de développer ses actifs miniers. Ils demandent gentiment de céder ses actifs aux partenaires techniques et financiers qui sont spécialisés pour développer les actifs de la RDC « c’est l’erreur fatale que nous avons fait et qu’on aurait jamais fait », a-t-il déploré.

Rappelons que le code minier, révisé en mars 2018, est censé doper la contribution du secteur au budget de l’État. Il prévoit une hausse des redevances sur les minerais classiques de 2% à 3,5% et allant jusqu’à 10% sur les minerais considérés comme stratégiques, tels le cobalt, le cuivre et le coltan. Or depuis la promulgation de la loi et l’entrée en vigueur des nouvelles dispositions en juillet 2018, ces changements n’ont pas eu de répercussions sur les caisses publiques.