Le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi est convié par le président américain John Biden, à un sommet des dirigeants sur le climat de la loi des pygmées qui se tiendra aux USA le 22 et 23 avril.

Le choix de la RDC à ce sommet est justifié par son importance en matière de lutte contre les changements climatiques, notamment par ses forêts, qui constituent la deuxième plus grande forêt tropicale du monde et jouent un rôle crucial dans la régulation du climat, aussi bien sur le plan régional que global.

Cette rencontre a pour objectif de « souligner l’urgence – et les avantages économiques – d’une action climatique plus forte », selon les termes de la Maison Blanche. 

Cette activité est aussi une oppotunité pour le Président Tshisekedi de mettre en lumière son engagement de voir les communautés locales et peuples autochtones joués un rôle de premier plan dans la préservation des forêts primaires, des tourbières, de la biodiversité, pour lutter contre les changements climatiques, tout en favorisant un développement durable.

 « Ce sommet mondial est une opportunité d’affirmer le rôle de leader de la République Démocratique du Congo dans la lutte contre les changements climatiques. Mais de quelle manière ? Le Président Tshisekedi mettra-t-il les peuples autochtones pygmées au-devant de la scène internationale ?Se félicitera-t-il de l’avancée historique que constitue la récente adoption par les députés nationaux d’une loi sur les droits des peuples autochtones, et du potentiel de cette loi dans les efforts du Chef de l’Etat et de son Gouvernement en matière de climat et de développement durable ? »,s’interrogent certains acteurs et associations des droits pygmées.