À l’issue du Forum National sur la vaccination et l’éradication de la poliomyélite organisé du 22 au 23 juillet à Kinshasa sous la direction du chef de l’État, Félix Tshisekedi, les membres du gouvernement, présidents des assemblées nationale et provinciales ont à travers un acte d’engagement signé par tous, réitéré leurs engagements à soutenir les opérations de vaccination afin de lutter contre la poliomyélite en RDC.

«La déclaration de Kinshasa », c’est le document qui a sanctionné les deux jours de travaux réflexion sur les moyens à mettre en œuvre pour vaincre la poliomyélite. Cette ambitieuse déclaration sera le fil conducteur des autorités de la RDC pour les années à venir dans la lutte contre différentes maladies infectieuses, particulièrement la polio.

Les dirigeants congolais y expriment leur volonté de : «Mettre en œuvre les engagements pris pour atteindre au moins  80% de couverture vaccinale pour les enfants avant leur premier anniversaire. Augmenter et décaisser au niveau national la ligne budgétaire , insérer et décaisser au niveau provincial les lignes budgétaires allouées à la vaccination pour assurer la mise en œuvre opérationnelle des activités avec comme objectif d’atteindre 1 dollar par enfant à vacciner par an. »

Dans son speech de clôture, la présidente de l’assemblée nationale de la RDC, Jeanine Mabunda a rassuré ses partenaires que le ministère de la santé va œuvrer activement pour la mise en œuvre des engagements pris particulièrement pour ce qui est de l’approvisionnement en vaccins traditionnels et le versement de sa contrepartie financière pour  l’acquisition de ces produits.

Présent à la clôture de ces travaux, le Directeur pays de PATH, Trad Hattom estime que le message du président de la République à ce forum au centre duquel il place l’humain et les enfants surtout augure une des résultats positifs. « Nous allons nous référer à ce message pour l’avenir. Et la prochaine étape doit être le suivi de ce qui été dit durant le forum. Le rôle de PATH sera de se rassurer que cela se concrétise».

Selon le rapport de l’OMS publié en 2018, la RDC compte 70% d’enfants non protégés après l’Inde et le Nigeria, de ce fait, la vaccination étant la première ligne de défense, les partenaires du gouvernement affirment pour leur part être prêts à soutenir «financièrement et techniquement la couverture vaccinale des enfants sur toute l’étendue du territoire national ».

S’agissant des difficultés, les gouverneurs, présidents des Assemblées et ministres provinciaux de la santé lors de ce forum ont indiqué que de manière générale, les opérations de vaccination en RDC rencontrent beaucoup des problèmes notamment :  » La faible disponibilité de vaccin, l’insuffisance de la chaîne de froid, la carence des personnels qualifiés, motivés formés en Programme Élargi de Vaccination (PEV) ainsi que la faible utilisation de service de vaccination ».

Une série de recommandations a été formulé en ce sens, parmi lesquelles, « la création d’une ligne budgétaire pour financer les activités de vaccination, la formation des personnels qualifiés ainsi que la mise en place du cadre de recevabilité et de suivi par les présidents des Assemblées nationales ».

Selon le rapport de l’OMS publié en 2018, la RDC compte 70% d’enfants non protégés après l’Inde et le Nigeria, de ce fait, la vaccination étant la première ligne de défense, les partenaires du pays affirment être prêts à soutenir « financièrement et techniquement la couverture vaccinale des enfants sur toute l’étendue du territoire national ».