L’Association Congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) condamne « avec la dernière énergie » le meurtre de l’activiste, coordonnateur du Collectif 2016, Rossy Mukendi Tshimanga par des agents de sécurité le dimanche 25 février 2018 devant la paroisse Saint Benoît à Kinshasa, au moment où il participait à la marche pacifique organisée par le Comité Laïc de coordination (CLC).
C’est par un communiqué de presse que cette ONG a exprimé son indignation face à cet acte commis par des agents de l’ordre lors de la marche pacifique des catholiques.
D’après les allégation de l’ACAJ, l’activiste recevait « régulièrement des appels téléphoniques l’invitant à se rendre soit au commissariat provincial de la police de Kinshasa ou au Ministère de l’intérieur pour une communication lui concernant« .
Partant de ce qui précède, l’ACAJ présidée par Georges Kapiamba considère que cette exécution sommaire est le « résultat d’une préparation minutieuse de services de sécurité« , donc un « assassinat avec préméditation« .
L’organisation de la société civile exige donc au gouvernement d’ouvrir une enquête pour sur cette situation macabre et recommande par ailleurs à la communauté internationale en particulier le Conseil de Sécurité de Nations Unies qui devrait:
« Imposer des sanctions ciblées contre les responsables gouvernementaux, militaires et policiers qui ordonnent et encouragent la répression sanglante des manifestations pacifiques et commettent des graves violations des Droits de l’homme, faisant obstacle à la mise en oeuvre de l’Accord de la Saint Sylvestre signé le 31 décembre 2016 », souhaite l’Ong congolaise.