Au cours d’une conférence de presse tenue à Kinshasa, le groupe de 7 partis politiques issus de la Majorité présidentielle s’est dit prêt à aller aux élections mais pas à n’importe quel prix et non plus de n’importe quelle manière.

« On applique l’accord on va aux élections. On n’applique pas l’accord on ne va pas aux élections », a déclaré son président Pierre Lumbi ce dimanche 28 janvier. Par application de l’accord, le G7 entend 3 choses : le retour de Moïse Katumbi, candidat à la présidentielle en vue, la réhabilitation des partis politiques dédoublés, et la liberté des réunions publiques.

 » Prenons simplement une mesure qui a été convenue : mettre fin au dédoublement des partis politiques. Est-ce qu’on a déjà mis fin au dédoublement des partis politiques ? Non! Et comment nous irons aux élections sans nos partis politiques ? Vous pensez que nous nous irons aux élections sans que nos partis aient été réhabilités? Non », refuse le président du MSR, parti qui se trouve à la fois à la MP et au G7.

Ce n’est pas tout. Il y a aussi cette épineuse question des manifestations puniques : « Vous pensez que nous allons accepter d’aller aux élections alors qu’on nous empêche de circuler dans le pays, de faire des meetings, de faire même des petites réunions de rien du tout, on nous en empêche à l’intérieur du pays ? » la réponse de Pierre Lumbi a ce questionnement a bien entendu été négative.

Puis, aller aux élections avec quel candidat président ? « Nous notre candidat (à la présidentielle) c’est Moïse Katumbi et vous pensez que nous allons accepter d’aller aux élections sans que Moïse Katumbi soit rentré au pays? C’est non! la réponse est non! » a insisté Pierre Lumbi qui comme ses coéquipiers ne sont pas prêts à lâcher Moïse Katumbi.

Mais le G7 est prêt pour les élections et promet de se battre pour que les conditions nécessaires et suffisantes pour aller aux élections crédibles, transparentes, démocratiques pour tout le monde soient respectées.