Les récentes déclarations du président en exercice de la communauté de développement d’Afrique australe (SADC), Jacob Zuma sur l’impossibilité de la tenue en République démocratique du Congo des élections cette année ne cesse de susciter des réactions au sein de la classe politique congolaise. Après plusieurs acteurs phares de l’opposition, le Mouvement de libération du Congo (MLC) ne s’est pas muré dans le silence face à ces propos.

Dans un communiqué signé par sa secrétaire général, Eve Bazaïba, la MLC se dit préoccupé par cette déclaration de la SADC lors du tout dernier sommet qui a eu lieu à Pretoria en Afrique du Sud.

Pour le parti de Jean Pierre Bemba, cette déclaration de l’institution régionale jette un doute sur l’application effective de l’accord du 31 décembre et soutien le pouvoir en place dans ses manœuvres en vue d’instaurer en RDC «une dictature qui me dit pas son nom».

Le MLC tout en renvoyant tous les partenaires de Kinshasa à visiter les textes de la charte africaine sur la promotion de la démocratie et des élections régulières, invite en particulier  la SADC à soutenir l’application «effective» de l’accord du 31 décembre ainsi que les résolutions «pertinentes» du conseil de sécurité de l’Onu, «en vue de sortir la Républi démocratique du Congo de l’impasse dans laquelle le régime actuel l’a plongé».