L’Union européenne a condamné dimanche les bombardements des sites des déplacés à Lac Vert et Mungunda près de Goma, dans la province du Nord-Kivu 

Ensemble avec ses ambassades membres, l’UE n’a pas pourtant cité le Rwanda, régime soutenant les rebelles du M23. 

La délégation de l’UE dénonce les récentes avancées sur le terrain par le M23 et ses alliés ainsi que « l’escalade des violences aveugles contre les civils dans le Nord-Kivu ».

« Nous montrons notre appui aux autorités congolaises pour traduire en justice les auteurs de cette agression armée, qui représente une violation flagrante des droits de l’homme et du droit international humanitaire et pourraient constituer un crime de guerre », notent la délégation de l’Union européenne et les ambassades des Etats membres de cette organisation en RDC.

Ils condamnent aussi « l’utilisation de plus en plus régulière de l’artillerie lourde à proximité des sites de déplacés ». Cette situation présente des conséquences tragiques pour la population, prise au piège entre ces tirs croisés.  

Dans la matinée vendredi 3 mai, des bombes présumées larguées par les rebelles du M23 ont tué une quinzaine des civils dans la périphérie de Goma. Les projectiles ont explosé sur le site de Lushagala, situé dans un camp de personnes déplacées dans le quartier Mugunga. 

Licencié en Sciences de l’information et de la communication. Journaliste, rédacteur et reporter spécialiste des questions politiques. Journaliste spécialiste en culture et Fact-checker