Les habitants de la commune de Ngaba plus précisément du quartier Mukulua se plaignent du manque d’électricité, observé depuis plus de deux ans.

Selon Michael Diasonama, habitant de ce quartier, la situation est déplorable. Cette denré est invisible et n’importe qui dit-il, se permet de couper l’électricité en échange de quelque billets de banque, au profit de certains ménages.

« On nous change de lignes à chaque fois… et n’importe qui accède dans la cabine. Avec ce manque d’électricité nous avons du mal à faire fonctionner nos petites activités et aussi à suivre les informations qui se passent à travers le pays», a-t-il souligné Face à cette situation, les habitants de cette contrée sont obligés de se procurer des groupes électrogènes, voire des panneaux solaires afin de répondre à leurs besoins primaires.

C’est depuis le mois de Mars 2015 que la Société Nationale d’électricité(SNEL) avait promis de rétablir l’électricité dans les endroits concernés. Cependant, rien n’est fait jusque-là. Aussi cette société publique avait promis de doter chaque cabine des nouveaux disjoncteurs et de placer des poteaux sur des avenues pour faciliter la transmission du courant électrique. Jusqu’à présent, c’est du mirage. Toutes ces promesses ne sont que des illusions pour les habitants du quartier, qui ne savent pas à quel saint se vouer.

Après plus de deux ans sans l’électricité, cette situation devra interpeller le comité de gestion de cette entreprise publique et aussi l’autorité urbaine. Car, à son approche, ce quartier de Ngaba au cœur de la capitale congolaise, donne malheureusement l’impression d’être abandonnée. Car, outre, le manque criant de l’électricité, Ngaba est dépourvue des routes.

A ce jour, il est impossible d’emprunter la grande avenue de l’Université, qui s’efface petit à petit de la carte de Kinshasa, devant l’impuissance des habitants Ngaba et de Makala.

Joel Ndongala, stagiaire