La synergie des syndicats des enseignants de la République démocratique du Congo a porté plainte contre le premier ministre Bruno Tshibala pour « violation grave des droits humains et haute trahison ».

Cette plainte se justifie selon les syndicalistes par le non-respect des obligations et charges constitutionnelles par le chef du gouvernement qui « renforce l’insécurité socioprofessionnelle chronique dans laquelle sont placés les enseignants du secteur public».

« L’article 36 alinéa 2 de la constitution impose à l’Etat congolais de garantir le droit au travail, de protéger contre le chômage et d’assurer une rémunération équitable et satisfaisante au travailleur et à sa famille », affirme la synergie des syndicalistes.

Cependant, « Pour ne pas ainsi sacrifier la scolarité de la jeunesse », la synergie des syndicalistes, constituée du SYNECATS, CCT, SYNEP et du FA a décidée de suspendre le mouvement de grève déclenché depuis le 5 septembre dernier.

La décision a été prise lors d’une assemblée générale de la synergie tenue jeudi 5 octobre au siège du Syndicat national des enseignants des écoles catholiques (SYNECAT) à l’occasion de la journée mondiale de l’enseignent célébrée chaque 5 octobre.