Pendant les assises de quatre jours, l’ONG allemande veut permettre aux bénéficiaires de s’outiller sur la protection de l’environnement par l’acquisition de « nouvelles notions », afin de mieux intervenir dans ce secteur.

Selon Endamana Dominique, de l’Union internationale pour la conservation de la nature et facilitateur dudit atelier : « L’outil que nous voulons promouvoir s’appelle « Méthodologie d’évaluation des opportunités de restauration ». Pourquoi cet outil ? C’est tout simplement pour donner les connaissances aux institutions. Comment est-ce qu’il faut prioriser les zones d’intervention, pourquoi commencer dans une zone à côté par exemple du fleuve au lieu de commencer dans les champs de paysans. Le changement de mentalité commence par l’acquisition des connaissances. Si quelqu’un suit cette formation du début jusqu’à la fin, il y aura l’éveil de conscience parce que c’est très intéressant de suivre cela pour comprendre comment est-ce que la nature fonctionne », a-t-il dit.

Poursuivant, il a indiqué que « si nous avons les cas de dégradation aujourd’hui, la dégradation est moins. Je parle du cas de Maniema. Il y a beaucoup plus de dégradation à la suite à l’action de l’homme. Si c’est l’homme qui a contribué à ce qu’il ait cette dégradation, l’homme doit aussi apporter des solutions pour inverser la tendance ».

Rappelons que ces travaux sont organisés dans le cadre de la mise en œuvre du projet PIREDD- Maniema et la GIZ.