Dans une déclaration rendue publique ce jeudi 24 mars, le groupe de treize personnalités signataires de l’appel du 11 juillet 2020 en faveur d’un consensus autour des réformes électorales, invite le bureau Mboso à inscrire à titre d’urgence la proposition et fonctionnement de la CENI dans le calendrier des travaux de la session de mars afin de favoriser la mise en place de l’équipe dirigeante de la centrale électorale avant fin mai 2021.

« Le G13 invite le bureau de l’Assemblée Nationale, à inscrire la proposition de loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI à titre d’urgence dans le calendrier des travaux de la session de mars qui vient de s’ouvrir et d’en faciliter l’examen et l’adoption dans les meilleurs délais, de préférence, avant la fin du mois d’avril pour favoriser la mise en place de l’équipe dirigeante de la CENI avant fin mai 2021 », peut-on lire dans la déclaration.

Pour le groupe des treize personnalités, la précipitations qui s’observe actuellement (avec le début de la procédure de la désignation de nouveaux animateurs de la CENI) est de nature à détruire la consensus déjà bâti, avec la participation de toutes les parties prenantes, autour d’un agenda citoyen pour prévenir le chaos et baliser la route en vue des élections transparentes, démocratiques, crédibles et apaisées en 2023.

« L’ordre chronologique des actions à accomplir en perspective de la relance du processus électoral est un élément important du consensus constaté et est devenu une revendication commune, y compris les confessions religieuses, après l’échec dans la désignation unilatérale et cavalière par le bureau de l’Assemblée nationale de Ronsard Malonda », relève le G13 dans sa déclaration.

Pour ce faire, le G13 dit réaffirmer sa détermination à tout mettre en œuvre et à travailler avec les institutions ainsi que les forces politiques et sociales pour faire aboutir les réformes élaborées dans le cadre des propositions de loi sur la CENI et la loi électorale ainsi que la révision constitutionnelle.

Rappelons que depuis quelques jours, plusieurs voix s’élèvent dans la classe sociopolitique congolaise pour la réforme de la Commission électorale nationale et indépendante (CENI), d’où les violons ne semblent pas s’accorder.