Les forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC) annoncent avoir neutralisé huit miliciens du mouvement Nduma Defense of (Congo NDC-R) ce mercredi 07 juillet 2020 lors des violents Combats qui ont opposé deux factions de ce mouvement en territoire de Masisi et Walikale, après la destitution du général autoproclamé Guidon Shimiray Mwisa au poste de haut commandant de ce groupe rebelle.

Le communiqué des FARDC lu par Major Guillaume Ndjike Kaiko, porte-parole du secteur opérationnel Sokola 2 en province du Nord-Kivu, indique que lors de sa fuite au cours des combats qui ont opposé le général Guidon à son adjoint Julbert Bwira, ce dernier aurait fui avec 25 miliciens dont 8 ont été neutralisé par les FARDC.

« A l’heure qu’il est, laissez-moi vous dire que le monsieur a été destitué et s’est enfuit avec 25 éléments et 8 d’entre eux ont été déjà neutralisés par l’armée loyaliste avec ces unités qui se trouvent actuellement en pleine opération dans cette zone. L’objectif c’est de le neutraliser comme tout élément des groupes armés » indique le communiqué de l’armée.

L’armée en a profité pour inviter tous les autres groupes armés de a région à déposer les armes et à se rendre. Faute de quoi, ils subiront « la pression et la traque par les forces loyaliste qui travaillent dans le respect du vouloir du chef d’état-major de l’armée de la RDC » a conclu l’armée.

Ces violents combats entre ces deux factions se disputant le commandement du NDC-R ont occasionné un déplacement massif des populations de Pinga, Kinyatsi, Bukombo et Katsiru, Kashuga près de JTN/Katsiru fuyant les exactions commises par ces groupes rebelles pourchassés plusieurs fois par l’armée.

Signalons que cette énième scission après celle de 2014 lors de la relève de Guidon à Janvier Karairi du NDC, Il est actuellement probable qu’un grand nombre des combattants de la base du NDC-R ne sachent pas nécessairement qui rejoindre : le camp Bwira ou celui de Guidon ?
Mais jusque-là une grande confusion et psychose continue à régner dans le chef de la population de Walikale, Rutshuru, Lubero et Masisi qui ont vécu des dizaines d’années sous le contrôle des troupes rebelles qui y imposent leur loi.