Le président de la jeunesse katumbiste et notable de la ville de Goma, Patrick Mundeke denonce avec pompe les différents cas des tuéries et insécurité devenus recurent dans la ville de Goma.

Il l’a fait savoir ce dimanche 25 octobre 2020 à son arrivée dans la ville volcanique après plusieurs mois passés dans la capitale Kinshasa.
À son arrivée à l’aéroport, Patrick Mundeke a adressé un message des condoléances à toutes ces familles qui ont perdu les leurs à cause de l’insécurité et du banditisme urbain à Goma.

Ce jeune notable appelle tous les services compétents à mettre la main sur patte pour contribuer à l’édification de la sécurité dans la ville de Goma.

Abordant l’épineuse question de l’autorité urbaine à qui plusieurs voix ont accusé de couvrir certains bandits après son audio qui a circulé sur les réseaux sociaux appellant les bandits d’attendre le départ du chef de l’État pour revenir à leur activité habituelle, ce jeune notable de la capitale touristique rassure que le problème n’est pas le maire de la ville, mais plutôt le système.

«On a commencé à tuer des gens ici dans cette ville, le maire actuel n’était pas là. Sous Kundos on a tué, sous mon vieux Tumbula, on a tué. Le problème c’est peut-être un problème de système. Même si le maire actuel partait, l’autre qui viendra s’il travaille dans les mêmes conditions, les tueries seront là toujours. Qu’est-ce que nous faisons pour que cela s’arrête? C’est pourquoi nous devons avoir des ateliers où les acteurs sociaux doivent se mettre ensemble pour réfléchir sur comment sécuriser Goma.» a conclu Patrick Mundeke.

Disons que l’insécurité n’a pas encore dit son dernier mot dans la ville de Goma où des paisibles populations notamment des cambistes, sont la cible des bandits armés non autrement identifiés, d’autres personnes sont kidnappées à Ndosho et à ailleurs sans être retrouvé.

Rappelons que le week-end dernier, sous la conduite de l’autorité provinciale Carly Nzanzu Kasivita, le conseil de sécurité s’est tenu à Rwasama dans le quartier Ndosho où, plus de huit (8) ont été porté à destination inconnue par des assaillants.