Les 48 heures indiquées par le chef de l’Etats lors de sa dernière adresse au Congrès, s’épuisent petit à petit sans que le nouveau locataire de la Primature ne soit encore connu. Cependant, les champs s’empoisonnent et des spéculations sur la personne du futur premier ministre gagnent les différentes places des débats, après que la
classe politique n’est pas parvenue à une issue heureuse lors des assises de la Cenco.

Après l’échec des négociations sur les modalités d’application de l’accord de la Saint-Sylvestre, le président congolais, Joseph Kabila, a décidé de nommer aujourd’hui vendredi un nouveau Premier ministre,
qui au regard de l’Accord dudit Accord, proviendra de l’opposition non signataire de l’Accord du 18 octobre 2016.

Deux accords de taille, signé au cours de la même année et pour un même objectif d’organiser les élections présidentielles, législatives, municipales et locales cette année. Mais par quel Gouvernement ? C’est la question que tout le monde se pose. Et les Congolais, pris en otage par cette annonce, prennent leur mal en patience et des pieds fermes, attendent connaitre celui qui devra conduire le pays vers les élections.

C’est certainement ce soir ou carrément cette nuit, comme cela se fait dans la plupart des cas, que l’annonce du Chef ne va pas rater de tomber, même si plusieurs langues évoquent déjà l’hypothèse d’un report pour demain. Ce qui n’est pas exclu. Surtout que dans son discours, le chef de l’Etat a appelé le Rassemblement des forces
politique et sociales acquises au changement (Rassop), courant « Tshisekediste », d’harmoniser sa liste de candidats, avec le Rassemblement, aile Limete. Ce qui va certainement élargir le cercle des prétendants, alors que voulue à trois noms par le président, pas plus, pas moins.