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Sud-Kivu – Massacre des civils à Kipupu : choqué par l’assassinat d’un de leurs et de plus de 220 civils les Bamis de Fizi et Itombwe décrétent 2 jours de deuil.

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Les Bamis de Fizi et Itombwe viennent de décrété deux jours de deuil sur toute l’étendue du territoire de Fizi et Itombwe. Cette décision tombe après les massacre de plus de 220 personnes par des groupes armés locaux e étrangers, identifiés aux groupes d’auto défense Banyamulenge, dont les Twirwaneho, les Ngumino, et les Red Tabara.

Selon le communiqué des Bamis de Fizi et Itombwe, les deux jours de deuil vont permettre à la population de pleurer son chef coutumier M’Cinde Wa Etabo Chadrack, et plusieurs autres civils lâchement abattus et leurs maisons incendiées.

« Nous Bamis de Fizi et Itombwe, sommes profondément touches par le massacre et génocide qui vient d’être commis par les groupes armés des Banyarwanda soient disant Banyamulenge, Ngumino, Twigwaneho, et Red Tabara, ce jeudi 16 juillet 2020 à Kipupu, chef-lieu du secteur d’Itombwe, dans le territoire de Mwenga. Plusieurs personnes civiles ont été tuées innocemment, y compris notre collègue Chef coutumier M’Cinde Wa Etabo Chadrack. Nous sommes indignés par ce massacre conte notre population et contre notre collègue abattu lâchement, égorgé comme une chèvre et sa maison incendiée. » s’indignent les Bamis de Fizi et Itombwe

Ces chefs coutumiers demande que les Emo’ya M’mbondo pour tout dans le monde, CAM, Mwalo, les députés nationaux, provinciaux, différentes organisations des Bana ba M’mbondo se réunissent rapidement pour statuer sur la situation en vue des actions et stratégies concertées avec la base.

 » Les Bamis de Fizi et Itombwe, décrétent un deuil de deux jours à partir de ce mercredi 22 juillet au jeudi 23 juillet 2020, sur toute l’étendue du territoire de Fizi et Itombwe et partout où se trouve bana ba M’MBONDO. Les magasins, boutiques, marchés, devraient être fermés. Pas de circulation et que tout fils du territoire de Fizi et Itombwe reste à la maison afin de pleurer ces morts. » décrétent-ils.

Et d’ajouter  » l’heure est grave, nous devons prendre en charge nos responsabilités pour défendre nos terres » .

Ils demandent à toutes les forces vives de se mobiliser pour le respect strict de cette période de deuil.

Kinshasa :Le parquet de Matete renvoie un dossier Gecoco l’opposant à monsieur Mukonzo Péguy à une date ultérieure.

Le Parquet général près la Cour d’Appel Kinshasa Matete a renvoyé ce lundi 20 juillet à une date ultérieure, le dossier opposant le député provincial de Kinshasa Gecoco Mulumba à Monsieur Mukonzo Péguy, dans l’affaire spoliation d’un site de 100 ha à Kingabwa, nous a informé Maître David Tshimanga ayant représenté l’élu de Limete au parquet.

En effet, les deux hommes s’accusent mutuellement pour usage de faux.

Dans la plainte signée par l’avocat du secrétaire national adjoint de l’UDPS en charge de la mobilisation, celui-ci dénonce “le caractère faux de l’acte générateur des prétendus droits de propriété pour le compte de la succession Mukonzo, bien que le faux a déjà été prescrit, mais que son usage demeure jusqu’à ce jour et que le fait que Monsieur Mukonzo Péguy et consorts continuent jusqu’à ce jour à se prévaloir d’un quelconque droit sur cette concession et cela en brandissant des pièces fausses, se rendant tous coupables de l’infraction de USAGE DE FAUX, fait prévu et puni par les articles 124 et 126 du code pénal congolais livre 2”

Il sied de noter que jouissant de ses immunités parlementaires, l’honorable député Gecoco ne peut-être déféré devant la justice.

Axel Tshiangala

Nord-Kivu : plus de 700 familles passent nuit à la belle étoile à l’HGR/ Pinga (Walikale)

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Un mouvement de déplacement des populations s’observe depuis la nuit du dimanche 19 à ce lundi 20 juillet 2020 dans la cité de pinga en territoire de Walikale dans la province du Nord-Kivu.

Plus de 700 familles ont abandonnés leurs habitations fuiyant ainsi les affrontements entre deux factions de la milice NDC-RENOVÉ, dont l’aile Guidon Shimiray et l’aile Gilbert Bwira Shuo qui ont repris les combats depuis la nuit de ce dimanche 19 juillet pour le contrôle du quartier général de ce mouvement à Pinga.
Selon la société civile du territoire de Walikale qui s’est confiée à Kinshasatimes.cd , un afflux des déplacés s’est fait observé dans la cité , ces habitants dont des enfants, des femmes ainsi que des personnes de troisième âge ont tous vidé leurs habitations. Et ont pris pour refuge l’hôpital général de référence de Pinga.

Cette structure citoyenne fait savoir que parmis ces déplacés certains sont venus de la localité de Bushimo en territoire de Masisi et d’autres dans les alentours de la cité de pinga dont certains auraient même emprunté le chemin de la forêt craignant les exactions des groupes armés.

« Certes c’est en date du 09 juillet 2020 que l’on a commencé a assister à un déplacement massif des populations après la scission qui s’est déclaré au sein du NDC-RENOVÉ qui a suscité des troubles entre les deux factions, Ce mouvement s’est alors accentué depuis ce dimanche où des familles ont préféré abandonner leurs habitations pour se réfugier les un à l’hôpital et les autres dans la forêt. Mais jusqu’à présent leur condition de vie reste déplorable car ils n’ont aucune assistance humanitaire, ils passent la nuit à la belle étoile avec toutes les possibilités d’attraper certaines maladies. C’est pourquoi nous appelons les organisations humanitaires de venir en aide à cette population qui traverse un moment difficile » a fait savoir Fiston Misona, Président de la société civile en territoire de Walikale.

A l’en croire,une Psychose règne actuellement dans le chef de la population qui vit dans des conditions déplorables avec toutes les possibilités d’attraper des maladies car exposés à la merci des intempéries.

Cette structure appelle les deux parties en conflit au cesser le feu et interpelle les leaders communautaires et le gouvernement à intervenir le plus vite afin de sauver les vies.

La Société civile lance un cris d’alarme au gouvernement de tout faire afin de prendre en priorité la protection de cette population.

Soutien aux institutions : les assurances de l’ambassadeur britannique Emily Maltman à Shadary

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Nouvel ambassadeur de la Grande Bretagne en République démocratique du Congo, Mme Emily Maltman s’attend à collaborer étroitement avec les institutions de Kinshasa durant son mandat. Elle leur assure du soutien de son pays, le Royaume-Uni. C’est ce que la diplomate britannique a déclaré, hier lundi 20 juillet, au Secrétaire permanent du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), Emmanuel Ramazani Shadary.

Numéro 2 de l’ambassade de la Grande Bretagne en RDC entre 2010 et 2011, l’hôte du parti majoritaire aux institutions de la RDC a signalé à son interlocuteur que sa visite de courtoisie s’inscrit dans le cadre d’une tournée qu’elle entreprend auprès des formations politiques du pays. Les différentes rencontres qu’elle amorce vont lui permettre d’aborder les questions d’actualité au Congo Kinshasa et de se faire une religion sur la situation politique qui prévaut présentement au pays, a-t-elle confié à  Emmanuel Ramazani Shadary.

L’occasion a permis aux deux personnalités d’échanger sans détour sur les sujets  brûlants de l’heure. Au regard de multiples défis que la RDC s’attend à relever pour garantir la cohésion et la concorde nationales, Emily Maltman et Ramazani Shadary se sont résolus de ‘‘construire une réflexion convergente sur l’avenir de la patrie de Lumumba, voulu par tous  radieux’’, révèle un communiqué de presse de la cellule de communication du PPRD.

A la merci de l’insécurité et de covid-19

En cette période tumultueuse marquée par des marches et actes de violences, la diplomate britannique affirme avoir mis à profit son séjour pour échanger avec Emmanuel Shadary  sur l’insécurité et la pandémie de covid-19.

«Nous avons parlé de la situation politique du pays, de l’insécurité à l’Est de la RDC et de la pandémie de covid 19. Nous avons particulièrement mis l’accent sur la contribution des partis politiques, dont le PPRD en tant que force politique et parti des masses», a indiqué Emily Maltman, agréablement émue par la qualité des échanges avec son interlocuteur.

‘‘Le PPRD respecte ses engagements’’

Au cours de cet entretien qui a duré une heure, le Secrétaire permanent du parti de Joseph Kabila a fait le survol de la marche du pays jusqu’aux dernières élections qui ont débouché sur la coalition au pouvoir. Aux dires de Ramazani Shadary, ‘‘le PPRD, voire le FCC dont il est parti phare, fait de son mieux pour respecter ses engagements’’.

Interpellant toutes les parties prenantes de la coalition, le Secrétaire permanent du PPRD a émis le vœu de voir toutes les questions du pays traitées dans le strict respect de la Constitution et des lois de la République, mais aussi dans le respect des prérogatives constitutionnelles des institutions du pays.

Accident mortel à Kalemie : 16 morts et 5 blessés graves

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Selon la police de circulation routière de Kalemie, 16 personnes ont péri et 5 autres gravement blessés dans un tragique accident de la route signalé à 25 km au sud-ouest de la ville portuaire de Kalemie ce samedi 18 juillet. L’accident s’est produit aux environs de 21 heures, dans le village Kamalenge.

Il s’agit d’une camionnette Howo qui a fait tonneau et fini sa course au fond de la pente sur les abords de la route. Interrogé, le commandant de la Police routière John Lubangu Luchoboz explique que la tragédie est arrivée lorsque le conducteur avait l’intention de rétrograder à une vitesse normale afin d’aborder la pente.

Le véhicule était chargé de sacs de farines du Programme Alimentaire Mondial (PAM) et d’environ 21 passagers qui y avaient embarqué. Il se rendait à Pweto dans le Haut -Katanga.

RDC/Justice: Felix Tshisekedi rend les derniers hommages au juge Raphaël Yanyi

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Le président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo s’est incliné devant la dépouille du juge Raphaël Yanyi ce lundi 20 juillet à la cour d’appel de Kinshasa/Gombe.

A cette occasion, le président Félix s’est entretenu avec la veuve et les enfants du juge qui présidait le tribunal en charge du procès dit de  »100 jours ».

Décédé depuis la nuit du 26 au 27 mai dernier à Kinshasa dans des circonstances jusque là non élucidées, le juge Raphaël Yanyi a été décoré à titre posthume suite à la décision l’admettant dans l’ordre Héros Nationaux Kabila-Lumumba au grade de Chevalier.

Il avait été également nommé toujours à titre posthume au grade de « Premier Président de la Cour d’appel ».

Ces obsèques qui se sont déroulés dans un climat de méfiance entre les autorités et la famille, ont connu la participation de plusieurs autorités judiciaires du pays.

Après cette cérémonie le cortège funèbre s’est rendu au cimetière nécropole pour l’enterrement.

Ituri : des assaillants tuent 6 membres d’une même famille à Irumu

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Six personnes d’une même famille ont été abattues par balles ce dimanche 19 juillet par des hommes armés non encore identifiées. L’attaque s’est produite au village Mazangina dans le territoire d’Irumu en province de l’Ituri.

Des sources locales indiquent que le fait s’est déroulé aux environs de 22 heures, dans une ferme d’un éleveur de la place. Selon le chef du village Luka Kakishabo ; il s’agit de 3 enfant, 2 femmes et un homme, de la même famille.

Par ailleurs, un enfant et une femme blessées par balles et ayant échappé à cette tuerie, ont été transférées à l’hôpital CME-Nyankunde.

Ces informations ont été confirmées par Gili Gotabo, président de la Société Civile d’Irumu. D’après lui, ces hommes armés appartiendraient à un groupe rebelle, en gestation dans cette partie du territoire d’Irumu.

Gili appelle les autorités sécuritaires de tout faire pour enquêter sur cette tuerie, afin de privilégier la paix dans cette contrée.

Il sied de préciser que les assaillants ont également incendié plusieurs maisons dans ce groupement. Plusieurs habitants sont obligés de passer la nuit dans le forêt ; craignant pour leur sécurité. Certains autres ont pris la destination de Badiya, Sililo, Marabo et Komanda, des zones estimées sécurisées par ces derniers.

Réformes électorales : Sesanga, Ndjoli, Lokondo, Muyaya… entament bientôt des consultations

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Que faire pour baliser la voie à un processus électoral apaisé en République  démocratique du Congo ? C’est à cette question que tâchent de répondre les ‘‘Signataires de l’appel du 11 juillet 2020’’, un groupe hétéroclite de 12 députés et acteurs de la Société civile. Au cœur d’une conférence de presse le vendredi 17 juillet dernier à Kinshasa, ils ont fredonné en chœur leur volonté de promouvoir le consensus dans leur démarche pour obtenir des réformes électorales. Une démarche qui démarre bientôt avec des consultations que les porte-étendards de cette plateforme comptent amorcer auprès de la Majorité, de l’Opposition, de la Société civile, et particulièrement des confessions religieuses, en proie aux dissidences. 

«Nous, signataires de l’appel du 11 juillet 2020, sommes porteurs d’une idée et d’une conviction. Nous ne formons pas un parti politique ni non plus un regroupement politique. Nous sommes une initiative transversale ouverte, rassemblant des personnalités de professions et de carrières différentes issues tant de l’espace politique que de la société civile dans sa diversité et militons en faveur d’un consensus sur les réformes électorales nécessaires, gage de la paix et de la concorde nationale», révèlent-ils dans une déclaration remise à la  presse.

Pour la plupart députés nationaux, les membres de ce groupe proviennent de milieux politiques variés, voire antagonistes. Si certains sont actifs au sein de la Majorité, nombre d’entre eux militent au sein de l’Opposition. La diversité des ‘‘Signataires de l’appel du 11 juillet 2020’’ se remarque même au niveau des origines géographiques.

Elu de Luiza (Kongo central), porte-étendard d’Envol, un parti de l’Opposition, le député Delly Sesanga Hipungu salue cette dynamique qui permet de réunir autour d’une table des citoyens congolais qui ont librement choisi d’emprunter la voie de la paix pour baliser le chemin des élections de 2023. Il estime qu’il est temps de se réveiller pour entreprendre les réformes électorales en toute quiétude, en privilégiant la concertation trois ans avant le scrutin, au lieu d’amorcer des préparatifs tard et dans la précipitation.

Prévenir le chaos

«L’appel du 11 juillet, précise-t-il, est avant tout l’expression d’une conscience partagée entre signataires sur l’évidence de la division de la Nation à tous les niveaux et dans tous les secteurs. Division au sein de la coalition gouvernementale, division au sein de la majorité parlementaire, division au sein de l’opposition politique parlementaire et extraparlementaire, division y compris au sein de la société civile et, particulièrement, parmi les confessions religieuses, entraînant une fracture au sein de nos populations. Avec, parfois, des positions extrêmes comme celles vécues lors des dernières manifestations de rue, qui aggravent le contexte délétère actuel de la vie nationale sur les plans politique, sécuritaire, économique et social, sur fond de crise sanitaire de la COVID-19».

Conscient de la tension qui couve présentement au sein de la classe politique et même de la Société civile, Delly Sesanga est d’avis que le Congo est à ce jour ‘‘pris en étau par le radicalisme et l’extrémisme des uns et des autres’’. «Le pays est, de ce fait, privé d’espace propice de discussion, susceptible de favoriser le traitement, sans passion, des questions essentielles sur lesquelles la Nation devrait s’unir, afin d’envisager plus sereinement son avenir», laisse-t-il entendre.

«Face donc à ce contexte, nous, signataires de l’appel du 11 juillet 2020, avons décidé de transcender nos divergences d’opinions et d’appartenances, afin de privilégier et de promouvoir une option de responsabilité partagée, jugée à ce jour, incontournable pour prévenir le chaos et baliser la route en vue des élections transparentes, démocratiques, crédibles et apaisées en 2023», a fait remarquer Delly Sesanga.

Privilégier la voie pacifique

Au regard des violences enregistrées aux lendemains des élections de 2006, de 2011 et à la veille du scrutin de 2018, Jacques Ndjoli Eseng’Ekeli assure avoir tiré les leçons du passé pour privilégier la voie pacifique. Jadis vice-président de la Commission électorale nationale indépendante (CEI), ce haut cadre du Mouvement de la Libération du Congo (MLC) reconnait avoir eu chaud lors des tensions post-électorales de 2011.

Sénateur honoraire, élu de  Boende (Tshuapa), ce député national s’est, dès lors, décidé de s’engager sur la voie du consensus pour éviter toutes contestations violentes des résultats des urnes au terme des élections de 2023.

En perspective de ce noble objectif, le député Henri-Thomas Lokondo, membre du Groupe parlementaire PALU et Alliés), révèle avoir accepté de faire fi des divergences politiques pour privilégier l’intérêt national. «Nous avons décidé de transcender nos chapelles. Mais, notre démarche n’est pas menée pour conquérir des postes», a confié à la presse l’élu de Mbandaka.

«Pourquoi des élections pour revenir à la guerre ?»

 «Personne d’entre nous n’est dans une démarche pour obtenir un poste politique», a aussitôt renchéri Patrick Muyaya, député national du PALU. «L’idée est bien simple : nous transcendons nos divergences politiques. Sinon, pourquoi devrons-nous organiser des élections pour revenir à la guerre ? Sans unité, sans cohésion, aucun développement n’est possible», a argumenté l’élu de Funa (Kinshasa), déterminé à encourager la culture de la paix.

A ceux qui s’interrogent sur les ambitions soudaines de ce groupe restreint, qui risquerait d’évoluer en parallèle aux institutions de la République, le député Juvenal Munubo Mubi, élu de Walikale (Nord-Kivu), éclaire l’opinion. «Nous venons donner un coup de pouce aux institutions. S’il n’y a pas de consensus, nous allons tout droit au mur», conclut ce brillant avocat, responsable des relations extérieures au sein de  l’Union pour la Nation congolaise (UNC).

 

 

Bukavu : 8 personnes trouvent la mort dans un éboulement de terre au quartier Ndendere

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Encore une catastrophe dans la ville de Bukavu. Un éboulement de terre a enseveli une dizaine des personnes sur avenue Saïo, dans le Quartier Ndendere à Bukavu. Selon les premières informations parvenues à la rédaction de WWW.KINSHASATIMES.CD, les terrassaient un terrain d’un particulier. La Société Civile d’Ibanda évoque un bilan d’au moins 6 corps déjà sortis des décombres jusqu’à présent et 2 autres visibles.

David Cikuru explique que 20 personnes dont 6 hommes et 14 femmes étaient sur le site pour terrasser la terre afin d’ériger un mur.
« Six personnes sont allées transporter la terre déblayée du terrain ont constaté à leur retour que 14 personnes restées sur le lieu avaient été ensevelies et ont lancé l’alerte. Pour l’instant, 6 corps ont été extraits des décombres après cet éboulement de terre sur avenue Saïo et 2 autres sont visibles», explique David Cikuru.

Le Bureau urbain de la Société Civile de Bukavu, quant à lui, exige des explications claires sur l’octroi des parcellaires et des autorisations de construire sur des sites impropres à la construction.

« Le Bureau urbain de la Société civile, tout en présentant les condoléances les plus attristées aux familles des victimes exige des explications claires sur l’octroi des documents parcellaires et des autorisations de construire sur des sites non viables », exige Zozo Sakali.

La Société Civile de Ndendere exige à quant à elle des comptes aux autorités publiques qui ont la charge de gérer les affaires et de protéger les habitants et leurs biens. Jean-Jacques Bagabo ne comprend pas comment ces catastrophes, notamment des éboulements, puissent se poursuivre dans la ville et en province sans que les autorités urbaines et provinciales ne prennent des dispositions utiles.

Du côté de l’exécutif provincial, le Gouverneur Théo Ngwabidje Kasi fait un bilan provisoire de 8 personnes. Dans un message de condoléances adressé aux familles de victimes, il indique avoir appris avec tristesse cet événement, et présente ses condoléances les plus attristées aux familles éprouvées et que Dieu les console en ces moments douloureux. Le chef de l’exécutif provincial rappelle qu’il est engagé dans une lutte sans merci contre les constructions anarchiques dans la province pour éviter que des drames pareils ne se reproduisent plus.

C’est dans ce cadre qu’il affirme avoir réuni la semaine dernière toutes les autorités municipales et les responsables des services fonciers pour planifier une série d’actions à mener afin de décourager les constructions anarchiques à Bukavu et dans d’autres villes du Sud-Kivu.
Le Gouverneur Théo Ngwabidje Kasi a ordonné le début de l’enquête afin d’établir les responsabilités et les déférer rapidement devant la justice.

Kinshasa:reprise timide des messes dans les paroisses

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A Kinshasa, les messes ouvertes au grand public ont repris timidement dans certaines paroisses. Quoique la reprise de cultes en public ne soit pas encore officiellement autorisée, les chrétiens affluent en semaine comme les dimanches. Il leur est seulement exigé de respecter les gestes barrières.

« C’est depuis fin juin que nous avons repris le chemin de l’église ici à la paroisse « La Résurrection ». Nous avions du mal à nous priver de la messe quotidienne depuis que le Président Tshisekedi a décidé d’interdire le culte en public pour éviter la propagation de la maladie de coronavirus. Heureusement, notre curé a cédé à la requête des chrétiens », nous confie, toute soulagée, une sexagénaire active dans cette paroisse catholique de Lemba/Salongo.

Compréhensif pour ses fidèles, l’abbé curé Simon Tunda a ouvert grands ses bras pour ses nombreux fidèles qui voulaient bien communier, après environs trois mois de privation. Mais, les premières tentatives de célébration eucharistique pour le grand public ont attiré la curiosité des policiers.

« Ils se sont d’abord interposés, sommant le curé de cesser de célébrer des messes. Leur injonction s’est vite estompée lorsqu’ils ont eu des instructions de leur hiérarchie avec qui le Cardinal aurait négocié. Maintenant, ils nous laissent prier », nous confie une jeune paroissienne.

Strict, organisé, le curé de la Résurrection a imposé des mesures sévères relatives aux gestes barrières: port obligatoire du cache-nez, lavage des mains à l’entrée du temple, respect de la distanciation sur les sièges de l’église (une à deux personnes par banc), suppression d’échanges de poignées de mains, respect de distances à la file lors de la communion… et plus d’attroupements après la messe.

Par ailleurs, pour mieux faire respecter ces consignes, la paroisse a pris le soin de placer des citernes et des savons liquides à l’entrée de l’église en vue de faciliter le lavage des mains.

Et pour assurer l’assainissement permanent du lieu de culte, Derrick Luse, un paroissien bénévole, qui se fait appeler « Dr Muyembe », s’attèle désormais à désinfecter l’église avant et après chaque messe les jours ouvrables tout comme les week-ends.

Sud-Kivu: les députés provinciaux font un bilan de plus de 220 personnes massacrées à Kipupu du 16 au 17 juillet

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Les députés provinciaux se sont prononcés par la énième fois sur la situation sécuritaire dans le haut plateau de Fizi-Mwenga-Uvira, où des affrontements sont rapportés entre plusieurs groupes armés locaux et les FARDC.

Dans une déclaration faite par une trentaine des députés provinciaux du SUD-KIVU, ce lundi 20 juillet 2020, ces derniers disent être très préoccupés par les récents massacres dans cette partie de la province.

Pour les députés provinciaux qui citent des sources locales, plus de 220 personnes ont été massacrées dans la seule nuit du 16 au 17 juillet 2020 par les groupes armés Gumino et Twirwaneho.

« Il est à ces jours rapporté par des sources locales que plus de 220 personnes ont été massacrées, des femmes violées, plusieurs maisons incendiées et du bétail emporté, à Kipupu, secteur d’Itombwe, territoire de Mwenga, dans la nuit du 16 au 17 juillet 2020. Ces faits gravissimes seraient l’œuvre des groupes armés Gumino, et Twirwaneho, qui par un communiqué de presse lu sur les réseaux sociaux revendiquent cette attaque » regrettent les élus provinciaux signataires de la déclaration.

Ces députés disent être très préoccupés par cette situation dramatique, qui est devenue générale sur toute l’étendue de la province, avec plusieurs cas d’incursion des armées étrangères et demandent aux autorités à tous les niveaux d’agir.

Les députés signataires de la déclaration demandent au président Félix Tshisekedi de matérialiser ses promesses de campagne au peuple du Sud-Kivu, dont celle de la protection des civils et leurs biens. Cela en pacifiant l’Est de la RDC et par l’installation du quartier général des FARDC à l’Est du pays. Ils lui demandent également le renforcement des initiatives diplomatiques pour consolider la paix dans la sous-région.

RDC-Marche de soutien aux institutions : le FCC en réunion ce Lundi pour statuer

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La réunion entre présidents des partis et regroupements du Front Commun pour le Congo (FCC), va se tenir, ce lundi 20 juillet, à Kinshasa. La réunion évaluera la décision du FCC d’organiser son éventuelle marche pour soutenir les institutions de la République.

“Nous restons mobilisés. Nous sommes prêts à manifester pour exprimer notre total soutien aux institutions de la République. Mais nous attendons les conclusions de la rencontre des leaders politiques de notre plateforme le FCC”, a déclaré Serge Kadima, président de la ligue des Jeunes du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD).

Initialement prévue pour le 14 juillet, les organisateurs de la marche avaient décidé de la reporter afin de de se conformer à la mesure du gouverneur de Kinshasa. Celui-ci a interdit toutes les marches pour respecter l’état d’urgence sanitaire. Toutefois, tout semble indiquer que le FCC sera, ce 23 juillet, dans les rues de principales villes du pays. Plusieurs regroupements de cette plateforme se sont réunis, dimanche 19 juillet, à Kinshasa, pour discuter notamment de la mobilisation des militants devant participer à cette grande manifestation qui devra intervenir après celles de l’UDPS et Lamuka.

L’UDPS et Lamuka ont, quant à eux, respectivement manifesté le 9 et 13 juillet, pour protester contre l’entérinement de Ronsard Malonda comme successeur de Corneille Nanga. Ils ont exigé également le retrait de trois propositions des lois Minaku-Sakata.

RDC/ANR: des agents dénoncent la modicité des salaires

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« Les autorités de l’ANR construisent des immeubles, les agents eux, sont payés sur un listing, ils n’ont de retraite mais sont chassés et privés des salaires selon l’humeur du chef. À ce jour beaucoup ne sont ni payés ni soignés. Ils sont des oubliés de la République », a écrit un agent de l’Agence nationale des renseignements ( ANR) aux animateurs de l’émission « Rendez-vous des auditeurs » magazine du débat politique de la radio Liberté Kinshasa.

Dans sa lettre lue lundi 20 juillet lors de cette émission, l’agent de l’ANR qui a requis l’anonymat a dénoncé un salaire modique de 40.000 Francs congolais que toucherait les agents, pendant que leurs chefs hiérarchiques eux, sont les mieux servis. «  Depuis plusieurs années, tous les fonctionnaires de l’Etat sont bancarisés et sont payés chaque mois à la banque. Saut à l’ANR où les agents touchent 40.000 FC sur base d’un listing », a-t-il écrit.

Cependant, il a dénoncé que les médias ne puissent en parler, tel qu’ils le font pour les policiers et militaires.

Proposition des lois querellées : Minaku et Sakata refusent d’abdiquer

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Aubin Minaku et Gary Sakata, deux députés du Front commun pour le Congo (FCC), ont signifié à Fridolin Ambongo Besungu, Cardinal-archevêque métropolitain de Kinshasa, qu’ils ne retireront pas les propositions des lois qu’ils ont introduites à l’assemblée nationale.

« Il est impossible de retirer les trois propositions de loi de l’Assemblée nationale, mais plutôt de les enrichir en tenant compte de la ‘dynamique populaire’ », a déclaré le député Aubin Minaku au sortir de l’audience que leur a été accordée le prélat catholique.

Se réjouissant de l’échange et du débat citoyen avec leur interlocuteur, Minaku et Sakata ont promis d’élargir leurs consultations auprès des magistrats, les premiers concernés de ces réformes, et aussi auprès des étudiants, la société civile et les regroupements politiques.

Il sied de rappeler que les trois propositions de loi initiées par les députés membres du FCC, plate-forme politique de l’ex-président Joseph Kabila, ont provoqué plusieurs manifestations à travers le pays. Ces propositions des lois visent à placer la magistrature sous la supervision du Ministre de la Justice. Les organisations de la société civile, quelques partis politiques et mouvements citoyens continuent à s’opposer aux réformes du secteur de la justice préconisées par ces propositions. De l’avis des organisations qui les rejette, ces réformes réduiraient l’indépendance du pouvoir judiciaire.

RDC/COVID-19: Le pays n’a enregistré aucun décès, aucun guéri, mais 40 nouveaux cas confirmés (bulletin)

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La RDC n’a enregistrée aucun cas de décès, ni un cas de guérison. C’est ce que rapporte le bulletin du comité de riposte au covid-19 parut ce dimanche 19 juillet 2020.

Ce même bulletin précise en outre que 40 nouveaux cas confirmés ont été testés positifs.
Il s’agit de 30 à Kinshasa, 7 au Nord-Kivu, 2 dans le Haut-Uele, et 1 au Lualaba.

Cependant, 233 cas suspects ont été détectés après investigations, sur 423 échantillons testés ce jour.

Depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars 2020 en RDC, le cumul des cas est de 8.443, dont 8.442 cas confirmés et 1 cas probable. Au total, il y a eu  194 décès  (193 cas confirmés et 1 cas probable) et 4.335 personnes guéries.

Les 14 provinces touchées :               

Kinshasa     :     7.181 cas ;
Kongo Central    :     359 cas ;
Sud-Kivu     :     276 cas ;
Haut-Katanga     :    260 cas ;
Nord-Kivu    :    230 cas ;
Lualaba        :    75 cas ;
Haut-Uélé    :    18 cas ;
Ituri         :     15 cas ;
Tshopo        :    14 cas ;
Kwilu         :     4 cas ;
Sud-Ubangi    :    4 cas ;
Equateur    :    4 cas ;
Haut-Lomami    :    1 cas :
Kwango        :    1 cas.

RDC: Qui est Ghislain Kikangala, le nouveau coordonateur de lutte contre la corruption?

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Né en 1960, Kikangala est avocat professionnel et chevronné. Il travaille au barreau de Bruxelles, en Belgique.
Diplômé de l’Université catholique de Louvain, il fut l’un des avocats d’Etienne Tshisekefi mais aussi avocat de la MIBA pendant 20 ans et a fait partie de l’équipe de défense de la RDC à la Cour Internationale de Justice ( CIJ) dans le procès contre l’Ouganda en 2005.

Me Kikangala fut également membre du Conseil de l’ordre français des avocats du Barreau de Bruxelles, de 2015 à 2018. Il est internationaliste privé et auteur de plusieurs articles, dont l’un portant sur “Les fonds vautours”, et un autre sur l’application de l’ordre public international dans le cadre du Règlement successoral européen.

Auteur de plusieurs doctrines également, Maître Kikangala, est décrit par son entourage comme un militant de la première heure, une personne réfléchie, courageuse, au verbe percutant.

RDC/COVID-19: Le docteur Muyembe s’oppose à la levée de l’état d’urgence le 21 juillet et propose le 07 septembre

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Le docteur Jean-Jacques Muyembe, coordonateur national multisectoriel de luttre contre le Coronavirus s’oppose à la mesure du deconfinement total prevue pour le lundi 21 juillet prochain.
Il l’a fait savoir au cours de la 40ème réunion du conseil des ministres tenue vendredi 17 juillet, à laquelle il etait invité.

À en croire le compte-rendu de la 40ème réunion du Conseil des ministres présidée par le Chef de l’Etat, le secrétariat technique à la riposte contre la Covid-19 dit ne pas être favorable à cette date proposée par le gouvernement et pense plutôt que le 7 septembre serait la meilleur date pour lever totalement totalement l’état d’urgence.

_Ce temps devrait permettre aux responsables des secteurs concernés d’apporter les plans d’exécution progressive des mesures et de faire une grande conscientisation dans leurs secteurs_ avait revelé le Dr Muyembe dans son intervention devant les ministres.

Kwango: Les mineures de 13-17 ans sont victimes des grossesses précoces et inceste dans les territoires de Popo, Kahemba…

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Les filles mineures de 13 à 17 ans sont victimes des grossesses précoces et de l’inceste dans les territoires de Kasongo Lunda, Popo Kabaka et Kahemba, s’inquiète la société civile du Kwango, qui vient de lancer ce samedi 18 juillet par voie des médias, un message aux autorités provinciales et nationales.

« Les élèves ne vont plus à l’école, les jeunes filles sont dans la rue et les parents n’ont plus des moyens pour prendre en charge leurs enfants, les conséquences néfastes sont telles que les jeunes filles dont l’âge varie entre 13 et 17 ans sont déjà majoritairement rendues mères, tout simplement parce que la vie est devenue de plus en plus difficile. Ces jeunes filles cherchent où trouver un morceau de savon, qui peut leur trouver à manger ?», a déclaré sur les antennes de la Radiokapi, un responsable de la société civile locale.

Par la meme voie, il a dénoncé l’inceste et autres cas de violences sexuelles vécus actuellement dans cette partie de l’ancienne province du Bandundu. « Il y a vraiment des cas des violences sexuelles accrus au Kwango par le fait que ces jeunes filles sont rendues mères en désordre. Nous insistons pour dire que cette situation est vécue dans les territoires de Kasongo Lunda, Popo Kabaka et Kahemba », a-t-il expliqué.

Et d’ajouter : «  le long de cette frontière la situation est compliquée. Les autres territoires: Kenge et Feshi ne sont pas épargnés. Nous insistons sur le problème de plusieurs jeunes filles du Kwango qui ne rentreront pas à l’école compte tenu du confinement. Par le fait de manquer où aller, il y a même l’inceste qui commence à se commettre au Kwango. Dans nos cités, nos villages, nous craignons d’avoir trop de complications dans l’avenir », s’est-il inquiété.

La joie a pour voisine la tristesse dit-on. Cette vieille maxime vient de trouver son affirmation dans cette partie du territoire congolais, où l’Etat d’urgence suivi du confinement décrété en mars dernier par le Président de la République ne fait pas que du bonheur. Une occasion pour les dirigeants de réfléchir sur les pistes à même de trouver des solutions pendantes à la crise économique due à la pandémie de Covid-19.

Ebola: Un nouveau cas enregistré à Bolomba

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Un nouveau cas de la maladie à virus d’Ebola a été enregistré vendredi 17 juillet à Bolomba, en province de l’Equateur. C’est ce qu’a confirmé le Secrétariat technique, dans son bulletin de santé quotidien, publié la même journée.

À en croire le même bulletin de santé, aucun nouveau de décès et encore moins de guéri n’a été enregistré à ce jour.

Cependant, depuis la déclaration du premier cas au début du mois de juin dernier à Mbandaka, chef-lieu de la province précitée , 5 zones de santé se trouvent à ce jour de touchées par cette épidémie. S’agissant du cumul, il est de 59 cas ce jour repartis comme suite: 54 confirmés, 4 cas probables, plus de 20 décès et plus de dix personnes guéries soit 16 au total, a-t-on indiqué.

Par ailleurs, dans son compte rendu, à l’issue de la 40ème réunion du Conseil des ministres , le Gouvernement a affirmé que plus de 10.000 personnes ont été vaccinées contre cette maladie, dans cette partie du pays.

RDC: le Général-Major Ngoy Kilubi Bob remplace le Général Major Akili Muhindo Mundos à tête de la 33ème région militaire.

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Le Général Mundos quitte la 33ème région militaire (Sud-Kivu et Maniema). La région aura désormais un nouveau Commandant. Il s’agit du Général-Major Ngoy Kilubi Bob.

L’annonce de sa nomination a été faite ce vendredi 17 Juillet 2020 au cours de la lecture des ordonnances présidentielles portant mise en place au sein des Forces Armées de la République du Congo (FARDC).

Le Général-Major Ngoy Kilubi Bob remplace donc le Général-major Akili Muhindo Charles dit “Mundos” qui va désormais à l’Inspection Générale des FARDC comme adjoint en charge des opérations et Renseignements.

A la tête de la 33ème région militaire, le Général-Major Mundos était sur plusieurs fronts contre les groupes armés nationaux et étrangers surtout dans le sud du Sud-Kivu (Fizi, Mwenga, Uvira) ou encore au nord de la province (Kalehe). Plusieurs autres opérations avaient été lancées dans le Maniema avec une approche de sensibilisation pour faire participer les communautés à la recherche de la paix.

Par ailleurs, il faut dire que le Lieutenant-Général Padiri Bulenda David a été nommé au Service d’Education Civique, Patriotique et d’Actions Sociales comme commandant. Il est secondé par le Général-Major Bombele Loola Kami comme 1er commandant adjoint et du Général de brigade Mutombo Basile comme deuxième commandant adjoint. Le Chef d’Etat-Major de ce service est Colonel Kipulu Waluwalu François.

RDC-Manifestations anti Malonda: les leaders du FCC sollicitent la justice de poursuivre les auteurs des dernières marches

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Le Front Commun pour le Congo réagi aux allégations de Jean-Marc Kabund, président a.i de l’UDPS accusant leur plateforme d’être à l’origine de la mort de 6 combattants qui seraient décédés à Kinshasa et Lubumbashi le 09 juillet lors de dernières manifestations de l’UDPS.

Dans une conférence des présidents des regroupements politiques jeudi 16 juillet pour traiter sur les marches du 09 et du 13 juillet, les leaders du FCC se lavent les mains de toutes accusations en indiquant que leur plateforme n’a participé ni de loin ni de près aux marches ni de l’UDPS ni de Lamuka.

“Le FCC qui n’est mêlé ni de près ni de loin aux déplorables excès signalés en ces circonstances, contrairement aux allégations du président a.i de l’UDPS sur son compte Twitter, a examiné lesdites allégations ainsi que l’impact de ces activités organisées en violation de l’État d’urgence sanitaire”, s’expriment les leaders des partis politiques pour démentir.

En outre , le FCC, plate-forme politique de son autorité morale Joseph Kabila demande à la justice de se saisir des dossiers de dérapages, violences, violations des droits de l’homme ainsi que les destructions méchantes des biens publics et privés, atteintes à la pudeur et les pertes en vies humaines aux dépens des membres de certaines formations politiques et des éléments de la police, actes qu’il déplore, commis par les manifestants de l’UDPS lors des manifestations du 09 juillet. De ce fait, il souhaite que les enquêtes appropriées soient ouvertes afin de sanctionner les auteurs intellectuels et matériels de ces actes.

Ces accusations interviennent lors de la publication du bilan de sa marche, contrairement à celui de la police (2 morts et 35 blessés), l’UDPS fait état de 6 morts dont 3 par balles et 3 autres par machettes ainsi que 6 de ses membres portés disparus, tout, selon elle, orchestré par le FCC.

RDC-ESU: La reprise des cours menace d’avoir lieu après l’accueil de présidents d’étudiants de Kinshasa par le ministre de la santé, le Dr Eteni Longondo à l’hôtel du gouvernement

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Le ministre de la santé, le Dr Eteni Longondo a reçu une délégation de présidents d’étudiants de la ville de Kinshasa jeudi 16 Juillet dernier à l’hôtel du gouvernement où ils ont échangé sur les perspectives de la reprise des activités académiques.

Les échanges ont tourné autour de plusieurs points au sujet de la reprise des activités académiques et au cours de ladite réunion il a été signalé qu’avant l’annonce de la reprise des activités académiques une autre réunion aura lieu, celle qui réunira le gouvernement de la République et les chefs des établissements académiques. Ils discuteront sur différentes mesures à appliquer pour finir l’année académique sans aucun problème selon qu’il s’agit de la COVID-19.

Rdc: L’Eglise du réveil privilégie le dialogue et condamne toutes formes des violences

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« Réaffirmant les objectifs statutaires de l’ERC, en ce qui consacre le partenariat Etat-Eglise; après avoir scruté les signes des temps et pris en compte les conclusions du Conseil des ministres du vendredi 03 juillet 2020, l’Eglise du Réveil du Congo privilégie le dialogue et la concertation et s’associe dès lors aux autres confessions religieuses en vue de favoriser les mécanismes consensuels de prise des décisions ».

Telle est l’économie de la déclaration des Ministres des cultes, Membres de l’Exécutif national, du Conseil des Sages et Fondateurs de l’Eglise du Réveil du Congo ( ERC), réunis en Assemblée plénière du 11 au 14 juillet 2020, au cours de laquelle ils ont évalué la situation socio-politique qui sévit actuellement en République démocratique du Congo. Ils ont pour ce faire, condamné toutes formes des violences qui semblent érigées en système au pays de Lumumba.

À travers ses 26 régions Ecclésiastiques et Entités, disséminées sur l’ensemble du territoire national, l’ERC a solennellement proclamé son « adhésion à la promotion et la conservation des acquis de l’alternance politique historique au pays, lesquels acquis trouvent leur fondement dans l’émergence d’un Etat de droit, la consolidation de l’unité nationale, la recherche du bien-être, le souci d’une concertation entre frères et sœurs d’un même Père céleste », ont-ils soutenu dans leur déclaration.

Condamnant la violation de Temple et siège de l’Armée de l’Eternel de l’Evangéliste Sony Kafuta Rockman, lors des dernières manifestations, organisées par les organisations politiques, les princes de l’ERC ont exhorté les Institutions étatiques à accomplir chacune sa mission, et ce, conformément aux lois de la République et pour l’intérêt des hommes et femmes créés à l’image de Dieu.
Dans ce même ordre, ils ont invité les partis et regroupements politiques à promouvoir l’éveil et/ou la conscience citoyenne fondé sur l’étique et le civisme; aux confessions religieuses, de demeurer le vrai foyer chrétien où l’on donne à Dieu la place qui lui revient. Ils ont enfin, exhorté les fidèles de l’ERC et tous les congolais, de rester dans une attitude qui contribue à la propagation de l’évangile.

Ituri: la PNC indique avoir mis la main sur 53 suspects avec armes dans un bouclage à Bunia.

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Dans le cadre de la lutte contre l’insécurité dans la ville de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri, la Police Nationale Congolaise PNC procéde à des opérations de bouclage ce dernier temps dans la ville de Bunia.

Pour ce jeudi 16 et vendredi 17 juillet 2020, la PNC dit avoir mis la main sur 53 suspects, parmi les quels, 3 militaires et 10 mineurs mais aussi une quantité importante de chanvre, 2 armes AK47 avec chargeurs et des munitions saisis, lors du bouclage mené par la police nationales congolaise en collaboration avec les forces armées congolaisesdans le quartier Ngezi.

D’après le commandant de la PNC ville de Bunia, le Major Abeki Mwangu , ces personnes sont des présumés bandits qui insecurisent la ville de Bunia. Il indique que pendant ces opérations de bouclage, les endroits réputés hebrgeurs de ces bandits sont ciblés, dans le souci de réduire le taux de criminalité observée ce dernier temps dans la ville de Bunia.

 » Les unités de la police et celles de garnison des forces armées de Bunia, ont organisé un bouclage dans le quartier Ngezi, situé juste à côté du marché central de Bunia dans la nuit du jeudi au vendredi 17 juillet 2020. Nous avons interpellé 53 personnes, dont 36 civiles suspects, 3 militaires, 4 femmes et 10 mineurs en conflits avec la loi.
Nous avons également saisi entre les mains des ces personnes une quantité importante du chanvre, quelques effets militaires, 3 armes AK47, des chargeurs et aussi quelques armes blanches. Ça va reduire le taux de criminalité, d’ailleurs là où nous allons opérer des bouclagescr sont des milieux où selon les statistiques sont des lieux où habitent beaucoup des criminels. » a indiqué le commandant PNC ville de Bunia.

Il en appelle à une franche collaboration entre la population et la PNC pour permettre l’éradication de l’insécurité dans la ville de Bunia.

 » Nous demandons à la population de collaborer avec la police et avoir confiance en sa police. De signaler tout mouvement suspect, et à chaque fois qu’il y a un mouvement d’insécurité de ne pas tarder à appeler la police et elle viendra hors d’état de nuire tout celui qui voudra endeuiller la ville de Bunia. » a insisté le Major Abeli Mwangu.

RDC-Sports : Le Stade Tata Raphaël rajeunit grâce au partenariat public-privé avec DIVO

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Le stade tata Raphaël, l’un des plus grands du pays rouvre, ses portes et peut de nouveau fonctionner après un temps de fermeture. C’était le jeudi 16 Juillet 2020 dernier qu’Amos Mbayo, Ministre des sports a effectué une descente sur le lieu afin d’observer l’évolution des travaux de rénovation et de modernisation de cette infrastructure sportive grâce à un partenariat public-privé avec l’agence DIVO international.

Le Directeur général de DIVO Mr Deo Kasongo a fait effectuer au ministre une visite guidée pour permettre à celui-ci de s’enquérir de l’évolution des travaux.  D’après Déo Kasongo, « le plus dur est déjà réalisé » car dit-il, « maintenant on commence à entrer dans la partie esthétique, c’est la partie de la tribune d’honneurs avec le soutènement, le restaurant et la cabine presse ». A l’en croire, la remise en forme du socle du stade a pris fin depuis que les travaux ont repris.

Avec la fin imminente de la réfection du stade où le Combat du Siècle fut livré entre Ali et Foreman, Amos Mbayo estime que d’autres travaux seront bientôt entamés au des Martyrs et seront financés cette fois par le gouvernement congolais, dans le cadre des jeux de la francophonie.

« Aujourd’hui je suis venu me rendre compte de certains travaux qui sont en train d’être effectués à l’intérieur du stade de 20 Mai, personnellement, je suis satisfait des travaux que notre ami Deo est en train de faire… », a fait savoir le patron du ministère des sports.

Notons que la pandémie de covid-19 avait ralenti les travaux de réfection du stade, mais celui-ci va bientôt reprendre du service.