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Flash: L’abbé Donatien N’Shole rend visite à Vital Kamerhe à Makala

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Le secrétaire général et le porte-parole de la conférence Épiscopale Nationale du Congo CENCO, Mr l’abbé Donatient N’Shole est allé rendre visite à Vital Kamerhe, Directeur de cabinet du Chef de l’État detenu à la prison de Makala.

Cette visite intervient quelques heures avant la comparition de ce dernier en appel dans le cadre procès 100 joursdu président de la République.

Cette visite semble marquer le soutient de l’église catholique au détenu Kamerhe.

Une fois dans la cellule du président de l’UNC, l’abbé N’Shole et son hôte se sont entretenus pendant deux heures. Des discussions qui n’ont pas été revelées à la presse jusque là.

Rappelons que l’Eglise catholique venait nommer un de ses clergés pour faire le suivi du cas de Vital Kamerhe en prison.

FCC: satisfecit pour une marche monstre avec zéro dégât

Le boulevard Sendwe, en plein coeur de Kinshasa, était noir de monde ce jeudi 23 juillet. Au rendez-vous, des dizaines de milliers des militants du Fronts commun pour le Congo (FCC), mobilisés pour une marche de « soutien aux institutions » et de « protestation contre la dérive dictatoriale ». Fiers de cette « mobilisation monstre », les organisateurs de la manifestation se sont réjoui de la discipline de leurs militants qui n’ont, selon eux, causé aucun dégât. Reportage.
Casquette sur le front, masque vissé sur la mâchoire, effigie de Joseph Kabila estampillée sur la chemise, les ténors du FCC ont dévalé les rues hier à Kinshasa. Mobilisés depuis les premières heures de la matinée, Néhémie Mwilanya, Ramazani Shadary, Mova Sakanyi, She Okitundu, Adolphe Lumanu… ont conduit une procession élastique du boulevard Lumumba au Palais du peuple où ils ont déposé leur mémorandum.
Armés de pancartes, de banderoles et d’une kyrielle de drapeaux représentant la mosaïque de partis fidèles à Joseph Kabila, les manifestants frédonnaient des chansons en l’honneur de leur autorité morale et scandaient des slogans hostiles aux adversaires de leur plateforme politique.
Dans la longue file de protestataires, on pouvait voir côte-à-côte hommes, femmes, enfants, jeunes et vieux. Dépouillés de leurs costumes traditionnels, les cadres du FCC étaient visiblement à l’aise dans cette bruyante marée humaine, communiant allègrement avec leurs bases. 
Au front de cette colonne, avançaient, collés coude-à-coude, Néhémie Mwilanya, le coordonnateur du FCC, Emmanuel Ramazani Shadary, le Secrétaire permanent du PPRD… et d’autres anciens ministres comme She Okitundu et Adolphe Lumanu qui, comme Jean-Pierre Bemba, a drainé à sa suite son épouse Véronique Lumanu.
Encadrés par la police, disséminée tout le long des boulevards Sendwe et Triomphal, les partisans de la plateforme politique majoritaire au pouvoir avançaient en toute quiétude, sans être inquiétés par les forces de l’ordre. Hormis, bien entendu, au niveau de la jonction avec le stade Tata Raphaël et aux abords du pont Cabu et du Palais du peuple où un important dispositif de policiers a érigé des barrages pour empêcher les manifestants de passer.
Seules les têtes d’affiche du FCC ont réussi à s’infiltrer au niveau du pont Cabu. Mais, ils ont vite été rejoints au boulevard Triomphal par leurs partisans qui ont contourné la barrière. Mais au finish, la marche s’est achevée sans incident vers 11h30. 
« Nous n’avons enregistré ni casse, ni morts, ni blessés… et aucune balle n’a été tirée, encore moins des bombes à gazgaz lacrymogène », s’est réjoui un des manifestants à la fin de la marche.

Sud-Kivu : des centaines des militants de l’UNC répondent au rendez-vous « pièce contre pièce » à Bukavu

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L’Union pour la Nation Congolaise (UNC) parti de Vital Kamerhe, inter-fédération du Sud-Kivu, a réaffirmé son souhait de voir le président Félix Tshisekedi en tant que garant du bon fonctionnement des institutions, s’impliquer pour qu’il y ait un procès équitable en second degré en faveur de Vital Kamerhe, déjà jugé coupable au premier degré.

Dans son mémorandum adressé au président de la République, l’UNC inter-fédération du Sud-Kivu, regrette que le président Félix Tshisekedi ne s’émeuve de la condamnation de son allié qui continue à croupir dans la prison de Makala, pour avoir exécuté et relayé ses engagements.

« Nous populations du Sud-Kivu en général et de la ville de Bukavu en particulier, électeurs de Vital Kamerhe, avons l’insigne honneur de vous adresser le présent message afin que en votre qualité de garant du respect de la constitution et du fonctionnement de toutes les institutions, y comprises les institutions judiciaires, vous puissiez vous impliquer pour que l’Honorable Vital Kamerhe, votre directeur de cabinet, puisse bénéficier d’un procès équitable au second degré, qui s’ouvre ce vendredi 24 juillet 202 », souligne le communiqué
Et d’ajouter «Comment ne pas regretter avec nous que au nom de l’Etat de droit, l’honorable Vital Kamerhe, votre directeur de cabinet, ait été appelé à se présenter à l’office de monsieur le procureur général, par une simple invitation, acte qui par ailleurs n’est pas prévu par le code congolais de procédure pénale, et que miraculeusement il se retrouve jeté à Makala, où il séjourne jusqu’aujourd’hui sans la moindre considération » » écrit l’UNC à Félix Tshisekedi.

L’UNC rappelle au chef de l’état « alors qu’à l’occasion de votre dernière adresse à la nation vous avez confirmé vous-même, qu’étant préoccupé du social du peuple congolais et des hommes des troupes, vous aviez ajouté à la commande de 1500 maisons préfabriquées héritées du régime passé, 3000 autres auprès du même opérateur économique. Mais que l’avocat de la République, censé vous représenter à cette instance, suivi par le juge, aient confirmé qu’il n’existe aucun contrat entre la RDC et l’entrepreneur Jammal, et conclure honteusement que tout paiement qui aura été effectué pour honorer la commande par vous reconnu, est un détournement des deniers publics, pour valoir le costume de prisonnier à votre directeur de cabinet. »

Pour se faire, l’UNC inter-fédération du Sud-Kivu affirme qu’à travers cette marche elle tient à montrer au président de la République, que le peuple Sud-Kivutien veut le voir s’impliquer personnellement pour obtenir la libération de son fils Vital Kamerhe.
Notons que cette marche a connu la participation du député provincial du PPRD, et élu de Walungu, Foka Mike, plusieurs députés nationaux et provinciaux de l’UNC présents dans la ville de Bukavu, l’inter-fédération de la jeunesse de l’UNC, la ligue des femmes de l’UNC, et plusieurs cadres et militants de ce parti cher à Vital Kamerhe.

Nord-Kivu : La marche de l’UNC étouffée par la Police à Goma

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Les militants pro-Kamerhe étaient dans la rue le matin de ce jeudi 23 juillet 2020 pour exiger la libération de leur leader écroué à la prison de Makala. La marche a été toutefois dispersée par la police nationale congolaise à coup des gaz lacrymogènes et de balles.

Situation que dénonce Axel Bahati fédéral adjoint de l’UNC en ville de Goma. Celui-ci condamne fermement l’attitude de la police qui n’a même pas attendu le coup d’envoi de la marche avant d’intervenir. Il condamne par la même occasion l’arrestation de 6 militants de l’UNC qui sont détenus au cachot de la police.

_ « Nous étions encore au bureau quand la police est venue. On nous a enfermés dans le bureau, pourtant la marche n’avait pas encore commencé mais les policiers ont commencé à tirer sur nous. Maintenant, nous comptons deux marcheurs gravement blessés et six arrestations et notre bureau vandalisé » _ a dit Axel Bahati.

Signalons que l’UNC annonce un sit-in à partir de ce vendredi 24 juillet 2020 devant la Cour d’Appel de Goma pour continuer à exiger la libération de Vital Kamerhe.

Nord-Kivu: L’unc dresse le bilan de six personnes interpellées et deux blessées graves au cours de la marche de ce jeudi

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Six personnes interpellées et deux blessées graves, tel est le bilan des échauffaurées entre la police nationale congolaise et les milants de l’UNC ce jeudi 23 juillet 2020 dans la ville de Goma.

Selon Axel Bahati, président fédéral adjoint de l’UNC, le coup d’envoie de la marche n’avait même pas été lancé quand les policiers sont venus les dispercer a coup des gaz lacrymogènes et des balles réelles.

«Nous deplorons cette façons d’agir de notre police. Pendant que nous étions en pleine mobilisation, ils sont venus nous enfermer dans notre bureau, et commencer à tirer de bombes lacrymogènes. Nos deux camarades ont été touchés par balles et sont à l’hopital» précise-t-il.

Ce dernier, précise que l’UNC sera en sit-in à partir de ce vendredi à la Cour d’Appel de Goma pour faire attendre leur voix et exiger la libération sans condition de Vital Kamerhe.

Rappelons que le dossier Kamerhe est fixé en second degré et le procès est prévu ce 24 juillet à la Cour d’Appel.

La NSCC en campagne de sensibilisation pour un consensus autour des réformes électorales

La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) poursuit sa campagne de sensibilisation en vue d’un consensus autour des réformes électorales. Amorcée le 16 juillet dernier, cette campagne continue dans les milieux universitaires où ses initiateurs tâchent d’impliquer les étudiants dans le plaidoyer et débat public visant à améliorer la législation électorale en République démocratique du Congo.
La Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) poursuit sa campagne de sensibilisation en vue d’un consensus autour des réformes électorales. Amorcée le 16 juillet dernier, cette campagne continue dans les milieux universitaires où ses initiateurs tâchent d’impliquer les étudiants dans le plaidoyer et débat public visant à améliorer la législation électorale en République démocratique du Congo.
« Démarrée à Kinshasa, cette première phase de la campagne a débuté avec les étudiants de l’Université pédagogique nationale (UPN). Elle se poursuit ce jeudi 23 juillet  avec les étudiants de l’Université Protestante du Congo (UPC) et l’Université Catholique du Congo (UCC) », renseigne un communiqué de presse de la NSCC, daté du 23 juillet. 
« La journée du samedi 25 juillet sera consacrée aux étudiantes de l’ISP Gombe, de l’Université William Booth et de l’IFASIC. Et la semaine du 26 au 30 juillet sera essentiellement consacrée à l’Université de Kinshasa, de l’ISTA et l’ISC », précise le communiqué de presse.
Selon les organisateurs, le débat public engagé repose sur le Vademecum sur l’amélioration de la législation électorale en RDC, publié par la NSCC au mois de juin dernier. Cet outil de plaidoyer reprend les propositions qui stimulent à la réforme et à l’amélioration de la loi organique portant fonctionnement et organisation de la CENI et de la loi électorale. 
«Ce plaidoyer et débat public visent la recherche du consensus et l’implication de toutes les parties prenantes autour de la réforme et de l’amélioration de la législation électorale en RDC», assure Jonas Tshiombela, intervenant lors d’un échange avec la presse congolaise ce jeudi au centre Theresianum deKinshasa, dans la commune de Kintambo.
Au regard du communiqué de presse de la NSCC, à la première phase en cours va succéder la deuxième phase du projet. Elle permettra de mener des plaidoyers auprès des partis politiques, des leaders sociaux, des églises, des mouvements citoyens, des députés nationaux et des sénateurs.
Yves KALIKAT

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Nord-Kivu: L’UNC annonce une marche ce jeudi pour exiger la libération de Kamerhe (Communiqué)

Le parti de Vital Kamerhe, l’Union pour la Nation Congolaise annonce une marche ce jeudi 23 juillet à Goma.

Selon un communiqué de la fédération provinciale dudit partie, cette marche vise notamment à exiger la libération de leur leader détenu à la prison de Makala.

À en croire le même communiqué, cette marche aura comme point de depart l’entrée président pour chutter au Musé de Goma, en passant par la route Katoy. Ce communiqué signé par le fédéral de l’UNC/Goma précise que tout partira à 8 heures et appelle les membres à y participer massivement.

Rappelons qu’au cours du procès dit de 100jours, Vital Kamerhe a été condamné à 20ans de travaux forcés pour detournement et enrichissement illégal par le Tribunal de Grande Instance, TGI/Gombe.
Ses avocats ont interjetté appel et l’audiance en sécond degré est fixé pour le 24 juillet prochain devant la Cour d’Appel à Kinshasa.


Paulin AGANZE

Nord-Kivu: L’UNC annonce une marche ce jeudi pour exiger la liberation de Kamerhe (Communiqué)

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Le parti de Vital Kamerhe, l’Union pour la Nation Congolaise annonce une marche ce jeudi 23 juillet à Goma.

Selon un communiqué de la fédération provinciale dudit partie, cette marche vise notamment à exiger la libération de leur leader détenu à la prison de Makala.

À en croire le même communiqué, cette marche aura comme point de depart l’entrée président pour chutter au Musé de Goma, en passant par la route Katoy. Ce communiqué signé par le fédéral de l’UNC/Goma précise que tout partira à 8 heures et appelle les membres à y participer massivement.

Rappelons qu’au cours du procès dit de 100jours, Vital Kamerhe a été condamné à 20ans de travaux forcés pour detournement et enrichissement illégal par le Tribunal de Grande Instance, TGI/Gombe. 
Ses avocats ont interjetté appel et l’audiance en sécond degré est fixé pour le 24 juillet prochain devant la Cour d’Appel à Kinshasa.

Kinshasa : L’ONG OLPA a sensibilisé les journalistes au syndicalisme et droit à la grève

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« Syndicalisation des journalistes et droit à la grève » c’est bien le thème de la table ronde organisée mercredi 22 juillet 2020 à Kinshasa par l’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA).

Lors de cette activité organisée dans le cadre de la célébration de la journée nationale de la presse, les journalistes ont été outillés sur la problématique du contrat de travail dans les entreprises de presse en RDC et le droit à la grève. Un regard rétrospectif a été jeté sur l’état des lieux des conditions socio-professionnelles, après le mouvement de grève de 2019. Pour développer ces trois exposés, Olpa a fait appel à Boucard Kosonga Tshilunde, Président de l’Union nationale de la presse du Congo(UNPC), Pero Luhara, journaliste, producteur, présentateur d’émission et Responsable de CPLTV et Jean-Claude Sialo, avocat au barreau de Kinshasa/Matete.

Au-delà de ces exposés, Kabongo Mbuyi, Secrétaire exécutif de OLPA, a indiqué que sa structure a jugé utile de célébrer, ensemble avec les journalistes autour d’une table ronde, la journée qui leur est dédiée, afin de leurs sensibiliser sur leurs droits sociaux, les moyens et/ou les mécanismes de leur protection, dans un environnement où leurs conditions de travail sont précaires.

Il sied de rappeler que pour la première fois dans l’histoire de la RDC, le secteur de la presse audiovisuelle a haussé le ton en 2019, pour mettre à la place publique, les conditions misérables dans lesquelles vivent les professionnels des médias.

RDC: Human Rights Whatch trace un tableau sombre des cas d’atteinte et d’abus aux droits humains sous Félix Tshisekedi.

Dans son rapport rendu public dans ce mois de juillet 2020, l’organisation internationale des droits humains, HRW, fait savoir qu’en date du 29 mai, le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme en RD Congo a soulevé des inquiétudes quant à la tendance à la hausse des intimidations, arrestations et détentions arbitraires des Défenseurs des droits de l’homme, journalistes et membres de partis politiques dans certaines provinces.

Les cas suivants de menaces, de harcèlement et d’arrestations arbitraires depuis le début de l’année 2020 concernent des individus ayant exercé leurs droits fondamentaux à la liberté d’expression ou de réunion pacifique. Plusieurs ont été accusés d’outrage à l’autorité. Ils figurent parmi les 39 cas documentés par Human Rights Watch. Cependant, Human Rights Watch estime qu’il existe bien d’autres incidents qui n’ont pas fait l’objet d’enquêtes.

Pour la province de l’Équateur par exemple, l’organisation fait savoir qu’en date du 7 juillet, une cour d’appel a condamné un activiste, Joseph Bayoko Lokondo, à une peine de prison de 6 mois avec sursis, annulant la peine de 13 mois d’emprisonnement pour outrage à un membre du gouvernement et propos diffamatoires.

Au Kongo-Central, HRW, renseigne que le 12 juillet, des fonctionnaires de l’agence nationale de renseignements ont arrêté Patrick Palata, journaliste de Tala Tala TV, à Matadi. Il a été interrogé sur une série d’interviews télévisées enregistrées la veille de son arrestation alors qu’il enquêtait sur la mort d’une femme qui aurait été tuée par balle par l’un des gardes personnels du gouverneur pendant une manifestation contre les péages routiers.

Au Nord-Kivu par contre, Jimmy Nzialy, avocat et coordinateur national du groupe Génération Positive-RDC, a été détenu dans une cellule du bureau du procureur à Goma, le 27 mai, après une plainte déposée par Patrick Munyomo, un membre du parlement, l’accusant d’outrage et de diffamation. Jimmy Nzialy a été libéré sous caution le 13 juin.

Espoir Miganda Mugisho, le président de la société civile du quartier de Mugunga à Goma, a été arrêté le 2 juin et accusé d’outrage à autorité et du meurtre de deux agents de police, après qu’il a dénoncé la criminalité présumée de certains agents de police.

Pour la province du Sankuru, HRW, fait savoir qu’à Lodja, Joseph Omega, un journaliste, a été arrêté le 12 mai et emprisonné après que deux membres du parlement de la province l’ont accusé de propos diffamatoires et d’insultes.

Dans le Nord-Ubani, l’organisation renseigne qu’au 16 juillet, des fonctionnaires de l’agence nationale de renseignements ont convoqué cinq membres de plusieurs groupes locaux pour les interroger après qu’ils ont publié une déclaration commune dans les médias sur la situation politique dans la province.

Au Sud-Ubangi, HRW, rapporte qu’en date du 24 avril, la police a arrêté Alexandre Robert Mawelu, un journaliste de Radio Liberté à Gemena, la capitale de la province, et l’a transféré à la prison militaire d’Angenga. L’arrestation a eu lieu après qu’Alexandre Robert Mawelu a critiqué le gouverneur de la province sur un groupe WhatsApp lié à son émission de radio.

A la Mongala, l’organisation renseigne que Peter Tetunabo, Taylor Engonga et Yannick Mokanga, trois activistes, et Fabrice Ngani, journaliste, ont été arrêtés arbitrairement le 9 mai alors qu’ils étaient sur le point d’adresser une note au parlement provincial critiquant le gouverneur Ngbundu Malengo pour mauvaise gestion.

 » Au Lualaba, Mike Lameki, un activiste travaillant sur les questions minières, a expliqué qu’il a reçu des appels anonymes, les menaçant lui et sa famille après sa participation à un programme sur Radio Top Lualaba le 19 mai. Pendant ce programme, Mike Lameki a déclaré que le gouvernement et l’assemblée de la province devraient envisager de répondre à l’appel de personnes à Kolwezi, la capitale de la province, demandant la démission du ministre de l’intérieur provincial en raison de l’insécurité croissante dans la ville. » rapporte HRW

Au Kasaï-Oriental, HRW, fait savoir que le 8 mai, Serge Kayeye et Jean-Baptiste Kabeya, deux journalistes travaillant pour Radio Fondation Daniel Madimba, ont été arrêtés à une barrière de péage sur la route menant à Mbuji-Mayi.

 » Toutes les poursuites sans fondement à l’encontre des journalistes et des détracteurs pacifiques devraient être abandonnées » a ajouté Human Rights Watch.

HRW, laisse entendre que e gouvernement devrait aussi prendre des mesures concrètes conformément aux instruments régionaux et internationaux des droits humains pour protéger les journalistes et respecter la promesse de Félix Tshisekedi de faire véritablement des médias un quatrième pouvoir.

 » La RD Congo se place cette année à la 150e position sur 180 pays au classement mondial de la liberté de la presse. Une nouvelle législation devrait abroger les dispositions pénales réprimant la diffamation et garantir que la véracité des faits et l’intérêt public constituent des moyens de défense dans les plaintes pour diffamation. » écrit HRW
Elle rappelle que le président Félix Tshisekedi devrait reconnaître que les attaques contre les journalistes et les détracteurs pacifiques sont une atteinte à la démocratie. Et pense que l’urgence sanitaire ne peut servir de prétexte au musèlement des libertés démocratiques, contraire à l’état de droit.

Sud-Kivu: surtaxation des médias par la Divicom, la LICOSKI joint sa voix à celle des médias et appelle à une mobilisation de tous.

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La Ligue des Consommateurs des Services au Congo Kinshasa LICOSKI en sigle, vient de se joindre à la lutte enclenchée par l’Union Nationale de la Presse du Congo, section du Sud-Kivu, pour dire non à la surtaxation des médias par la Division Provinciale des communication et médias.
Dans un communiqué rendu public ce mercredi 22 juillet 2020, Janvier Mizo Kabare, président de cette structure, dit soutenir inconditionnellement la lutte des médias du Sud-Kivu, victime de cette surtaxation et en appelle à une chaîne de mobilisation d’autres personnes de bonne volonté, qui bénéficient les services des médias au Sud-Kivu.

 » La ligue des consommateurs des Services au Congo Kinshasa (LICOSKI), soutient pleinement cette démarche de L’UNPC Sud-Kivu. Elle invite par conséquent tous les élus du peuple, les acteurs sociaux, les militants des mouvements citoyens et toutes les personnes de bonne volonté à apporter leur soutien inconditionnel au combat noble que vient de déclencher L’UNPC Sud-Kivu, contre l’arbitraire dans le secteur des Médias. » lit-on dans ce communiqué.

Par ailleurs, la LICOSKI félicite les médias pour leurs contributions importantes et inestimables dans la lutte contre la pandémie de covid-19, malgré la non représentation de leur coopération au sein de l’équipe en charge de la riposte contre cette terrifiante maladie.

Elle rappelle que la loi du 22 juillet 1996, fixant les modalités de l’exercice de la liberté de presse souligne dans son exposé des motifs, que le rôle éminent de la presse dans la vie sociale et politique dans la République Démocratique du Congo. Elle cite également l’article 12 de cette même loi, qui préconise que le journaliste bénéficie, dans l’exercice de ses fonctions, de tous les tarifs préférentiels ainsi que des avantages liés à la notion de priorité de presse.
La LICOSKI ajoute à cela le contenu de l’article 18 qui prévoit que les pouvoirs publics peuvent consentir des subventions sous forme d’aides indirectes aux médias privés qui en font demande à condition qu’ils consacrent au moins 50% de leurs programmes aux émissions culturelles, éducatives et sociales, chose qui n’est pas d’application au Sud-Kivu, et cela, malgré la volonté des médias du Sud-Kivu qui fournissent d’énormes efforts quant à ceux.

RDC: Heri Kalemaza (PCP) et Henri Maggi (PPRD) prami les victimes d’abus des droits humains sous l’administration Tshisekedi (HRW)

Selon un rapport publié par Human Rights Watch, l’administration Félix Tshisekedi a sérieusement contribué à la restriction des droits de l’homme; depuis le début de cette année 2020.
Cette organisation de défense des droits de l’homme, indique qu’actuellement la RDC compte plusieurs victimes d’abus; des avocats, des défenseurs des droits humains et des activistes pro-démocratie; ainsi que des journalistes incarcérés pour leurs opinions.
“Depuis janvier, Human Rights Watch a documenté au moins 39 cas de menaces et de harcèlement; liés à la liberté d’expression et à la liberté de la presse dans la moitié des 26 provinces du pays. Dans 17 de ces cas, des personnes ont été arrêtées; deux d’entre elles sont toujours derrière les barreaux. Au moins 11 personnes ont été arrêtées pour des chefs d’accusation d’«outrage à l’autorité», ceci incluant des gouverneurs de province, des députés et, dans un cas, le président. Sur les 19 journalistes ayant fait l’objet de harcèlement, 8 ont été arrêtés.” lit-on dans ce rapport.
Human Rights Whatch renseigne qu’au Sud-Kivu, Heri Kalemaza, un avocat de 33 ans et porte-parole du Parti congolais pour le Progrès (PCP), est détenu depuis le 4 mars 2020 pour «outrage» au gouverneur de la province.

Citant les propos de Heri Kalemaza, Human Rights Whatch, fait savoir que ce dernier avant son arrestation; a commencé par recevoir des messages d’intimidation sur WhatsApp venant des cellules de communication et d’investigation du Gouvernorat; lui interdisant de ne plus aller dans les émissions et d’arrêter de critiquer la gouvernance de la province.
Il a été arrêté plus tard alors qu’il entrait dans un studio de radio.
«Selon le procureur général, la condition pour moi de mettre fin à cette affaire était d’écrire une lettre au gouverneur pour lui demander pardon, mais j’ai refusé parce que le faire serait une façon de m’incriminer.» a dit Heri Kalemaza, qui est détenu à la prison centrale de Bukavu.
Pour la province de Kinshasa, Human Rights Whatch présente Henri Maggi; vice-président de la ligue des jeunes du Parti Populaire pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD); de l’ancien président Joseph Kabila, qui a été condamné le 9 juillet 2020 à Kinshasa à 18 mois de prison; pour « outrage » au président Félix Tshisekedi.
Comme pour Heri Kalemaza, Henri Maggi a été arrêté par deux jeeps de la police avec des éléments lourdement armés; pour avoir dit quelque chose à la télévision, suggérant lors d’une interview dans les médias; que Tshisekedi n’avait pas gagné les élections de 2018.
En ce qui concerne les manifestations pacifiques , l’ONG estime que les mesures d’urgence; ne devraient pas permettre aux autorités d’interdire ou de réprimer les rassemblements pacifiques; «pour des raisons politiques sous couvert de protéger la santé.»
Elle soutient que le gouvernement congolais devrait continuer à respecter les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.
“Lorsque des violations graves se produisent, le gouvernement a l’obligation de mener des enquêtes rapides et impartiales; et de prendre les mesures disciplinaires ou légales appropriées; quels que soient le rang ou la position des personnes responsables.” insiste-t-elle.

Nord-Kivu : La société civile forces vives alerte sur la réorganisation du M23 dans les territoires de Nyiragongo et Rutshuru

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La Coordination Provinciale de la Société Civile Forces Vives du Nord-Kivu est alertée sur la présence menaçante de certains éléments du M23 tant en territoire de Rutshuru qu’en territoire de Nyiragongo.

Cette alerte s’appuie sur d’intenses affrontements, le 21 juillet dernier qui ont opposé ce mouvement rebelle aux FARDC à Bikenge, village situé en la localité de Bugina, groupement de Kisigari, Chefferie de Bwisha en Territoire de Rutshuru. C’est juste à la lisière du Parc National des Virunga.
Le bilan de ces affrontements serait lourd de deux côtés.

Selon cette structure citoyenne, ce projet de réorganisation vise la énième déstabilisation du Nord-Kivu tout en maintenant son appui militaires et tactique aux ADF qui déstabilisent la région de Beni et l’Ituri par le massacre des civils.

Elle fait savoir en outre que depuis lundi 20 juillet, un mouvement suspect s’observe à partir de Kabara situé vers le secteur Mikeno en territoire de Nyiragongo à côté de la 7ème piste de Njerima du Rwanda.

Par ailleurs, elle appelle l’armée à redoubler ses effectifs pour parer à toute éventualité.

Elle appelle en suite la population du Nord-Kivu à maintenir sa vigilance et continuer à dénoncer tout cas suspect auprès des autorités civiles et militaires.

Covid-19 en RDC: une autre province nouvellement affectée.

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Au total 92 nouveaux cas confirmés sont rapportés en RDC, pour la journée du mardi 21 juillet 2020. 67 sont notifiés à Kinshasa, 15 au Nord-Kivu; 4 en Ituri, 2 au Sud-Kivu, 2 au Kwilu, 1 dans le Haut-Uélé et 1 au Kasaï.
741 échantillons ont été testés ce jour, avec 293 cas suspects détectés après investigations.

Le Kasaï est la nouvelle province affectée par la maladie, alors que l’ état d’urgence a été levée la veille sur l’ensemble du pays.
1 nouveau décès est également rapporté, contre 262 nouvelles personnes sorties guéries des centres de traitement.

Depuis le début de l’épidémie déclarée le 10 mars 2020 en RDC; le cumul des cas est de 8.626, dont 8.625 cas confirmés et 1 cas probable.
Au total, il y a eu 197 décès (196 cas confirmés et 1 cas probable) et 4.790 personnes guéries.
Les 15 provinces touchées :
Kinshasa : 7.321 cas ;
Kongo Central : 359 cas ;
Sud-Kivu : 278 cas ;
Haut-Katanga : 260 cas ;
Nord-Kivu : 251 cas ;
Lualaba : 75 cas ;
Ituri : 31 cas ;
Haut-Uélé : 19 cas ;
Tshopo : 14 cas ;
Kwilu : 6 cas ;
Sud-Ubangi : 4 cas ;
Equateur : 4 cas ;
Haut-Lami : 1 cas :
Kasaï : 1 cas ;
Kwango : 1 cas.

Signalons que lors de la proclamation de la fin de l’état d’urgence sanitaire ce mardi 21 juillet 200; Félix Tshisekedi a encouragé les prestataires de la
riposte , qui malgré les conditions difficiles; grâce à leur bravoure et patriotisme, le pays a pu selon lui, avoir des résultats remarquables au bout de quatre mois.
Celui-ci a encouragé tous les chercheurs dans les différents domaines; à poursuivre leurs efforts dans la recherche ou des solutions innovantes locales; pouvant contribuer à mettre fin à la crise de cette pandémie.

Sud-Kivu: Conflits communautaires dans le haut plateau de Fizi-Mwenga-Uvira, le BICJPSK plaide pour un dialogue des jeunes se trouvant dans les zones à conflits.

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Les jeunes du Sud-Kivu, réunis au sein de la plate-forme Barza intercommunautaire de jeunes disent suivre de près les conflits Intercommunautaires dans la partie sud-sud de la province du Sud-Kivu et précisément dans les hauts plateaux de Fizi-uvira et Mwenga.

Dans un mémorandum adressé aux autorités congolaises, ces jeunes réunis au sein de BICJPSK, ont réaffirmé leur volonté de voir les conflits communautaires prendre fin dans le haut plateau de Fizi-Mwenga-Uvira.

Pour y arriver, le BICJPSK demande l’organisation d’un dialogue intercommunautaire des jeunes pour la paix afin de récolter les désidératas des jeunes se trouvant dans ces zones des conflits pour y trouver des solutions idoines. Il dit également soutenir le gouvernement provincial du Sud-Kivu, dans toute démarche qu’il entretiendra pour le retour de la paix dans le haut plateau de Fizi-Mwenga-Uvira.

 » Le Barza des jeunes demande l’organisation d’un dialogue intercommunautaire des jeunes pour la paix afin de récolter les désidératas des jeunes se trouvant dans ces zones des conflits pour y trouver des solutions idoines. Cela sous le haut patronage du gouvernement provincial et sous la facilitation de la MONUSCO. Le Barza intercommunautaire uni par le destin soutient cependant le gouvernement provincial à travers le ministère de l’intérieur dans les démarches pour la restauration et le maintien de la paix au Sud-Kivu. » lit-on dans ce mémorandum

Le Barza Intercommunautaire des jeunes pour la paix, étant une structure qui milite à promouvoir la cohabitation pacifique entre les communautés vivant au Sud-Kivu pour une paix durable, demande également au gouvernement provincial de renforcer les mesures sécuritaires dans les Haut-Plateaux afin de sécuriser les populations et leurs biens, y restaurer la paix et assister dans l’urgence en vivre et non-vivre les déplacés internes dans cette partie de la Province.

RDC: le FCC qualifie d’inconstitutionnelles, les récentes ordonnances de Félix Tshisekedi portant nomination dans l’armée et la magistrature.

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Le Front Commun pour le Congo (FCC) qualifie d’inconstitutionnelles, les récentes ordonnances de Félix Tshisekedi; portant nomination dans l’armée et la magistrature.

Dans une déclaration politique faite par la conférence des présidents ce 21 juillet 2020, la plateforme de Joseph Kabila note le non-respect des procédures; et la violation de l’équilibre des pouvoirs constitutionnels, au sein de l’exécutif qui est bicéphale.

Elle estime également, que ces ordonnances tendent vers une dérive dictatoriale, passible des peines graves.

Selon le FCC, le VPM de l’Intérieur a contresigné les ordonnances du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi; alors que l’intérim qu’il assurait ne se limitait qu’au traitement des affaires courantes.

“Ces violations intentionnelles et récurrentes de la constitution et des lois de la République ne sont pas de nature à favoriser le fonctionnement harmonieux des institutions, gage de la stabilité du pays. Elles tendent plutôt à replonger le pays dans une dérive dictatoriale de triste mémoire et dans une crise aux conséquences incalculables. Elles sont proscrites sous peine des sanctions graves. Le FCC qui reconnaît le droit à une promotion légitime des nominés note cependant le non-respect des procédures et la violation de l’équilibre des pouvoirs constitutionnels au sein de l’Exécutif qui est bicéphale. Cet équilibre est renforcé par l’esprit et la lettre de l’Accord qui régit la coalition au pouvoir.” dit la déclaration du FCC

Précédemment, c’est le premier ministre qui a, dans une déclaration signée par son Porte-parole, déclaré avoir été surpris par publication de ces ordonnances présidentielles; et contresignés par le vice-premier ministre de l’intérieur Gilbert Kankonde, sans qu’il en soit informé.

Le FCC soutient Sylvestre Ilunkamba, et l’encourage à rencontrer le Chef de l’Etat; en vue de tirer au clair la “grave situation” ainsi déplorée.

Covid-19: Félix Tshisekedi lève l’état d’urgence sanitaire

Le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, vient d’annoncé ce mardi 21 juillet la levée de l’état d’urgence sanitaire et le retour progressif à la vie normale. 

« A partir de ce 22 juillet 2020, la reprise des activités commerciales : magasins, banques, restaurants, cafés, bars, entreprises, … la reprise des rassemblements, réunions et célébrations, la reprise des transports en commun. A partir du 3 aout 2020, la reprise des écoles et des universités, en commençant par des classes et promotions terminales. A partit du 15 aout 2020, la réouverture des églises et lieux de culte, réouverture des discothèques, des frontières », a précisé Félix Tshisekedi.

Toutefois, pour les funérailles, le chef de l’état ajoute que les dispositifs restent inchangés.

« Nous devons vivre avec cette maladie sans peur ni stigmatisation. La fin de l’Etat d’urgence ne veut pas dire la fin de Coronavirus. Elle implique le retour progressif à la vie normale », a-t-il insisté.

Pour rappel, c’est depuis le 24 mars 2020 que le chef de l’Etat congolais avait imposé l’état d’urgence en RDC pour limiter la propagation à grande échelle de la pandémie à Covid-19.

RDC: le premier ministre dit avoir été surpris de la lecture des ordonnances présidentielles à la RTNC sans son contreseing.

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Le premier ministre Sylvestre Ilunga, affirme que les récentes ordonnances de Tshisekedi, portant nomination au sein de l’armée et l’appareil judiciaire; ont été contresignées par le ministre de l’Intérieur, sans qu’il en soit informé au préalable.

Dans une déclarations faite par son Directeur de Communication ce mardi 21 juillet 202; celui-ci dit avoir été surpris par la publication de ces ordonnances à la RTNC; depuis Lubumbashi où il était en mission, sur instruction du chef de l’État.

“Au courant de la journée du Vendredi 17 Juillet 2020, alors que le Conseil des Ministres se tenait, plusieurs ordonnances signées par le Président de la République et contresignées, pour le compte du Premier Ministre, par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, ont été rendues publiques sur la Radiotélévision Nationale Congolaise, la RTNC, à la grande surprise du Premier Ministre, sans que l’intérimaire ne l’en ait informé préalablement.” dit cette déclaration.

Le Premier Ministre soutient que le contreseing est un acte de très haute portée politique et juridique; qui relève de la compétence exclusive attachée à la qualité de Premier Ministre; et qui ne peut se concevoir dans le cadre de l’intérim tel que circonscrit dans la lettre qui l’a conféré au Ministre de l’Intérieur Gilbert Kankonde (UDPS).

“S’agissant d’un Gouvernement de coalition, le contreseing du Premier Ministre constitue, au-delà de sa nature juridique; le gage des équilibres des pouvoirs entre le Président de la République et le Premier Ministre; qui est l’émanation de l’Assemblée Nationale.” dit le Porte-parole de Sylvestre Ilunga.

Le Premier Ministre annonce qu’il va rencontrer de nouveau le Président de la République, en vue de tirer au clair cette “situation préoccupante”.

RDC: Vital Kamerhe n’est pas malade contrairement à ce que disent les résaux sociaux (Amato Bayubasire)

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Le président nationale de l’Union pour la nation congolaise (UNC) est en parfaite santé depuis sa cellule de la prison d Makala à Kinshasa.

Présicion de l’honorable Amato Bayubasire, député national de l’UNC. Celui-ci précise que celle là est une fausse alerte. Il précise en outre que leur leader n’est pas transféré dans un centre hospitalier comme les disent certaines gens sjr les reseaux sociaux.

« Je viens de la prison. Notre leader se porte très bien. Le président Kamerhe est en forme, serein et prêt à défendre sa cause en appel comme au premier degré » précise l’élu de Walungu.

Rappelons que le procès Kamerhe est fixé en second degré et les audiances en appel sont prévues ce 24 juillet devant la Cour d’Appel à Kinshasa.

Attaque à Kipupu: la communauté estudiantine Banyamulenge regrette la perte en vies humaines et parle d’une auto-défense faite pour récupérer le bétail emporté par les Maï Maï.

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Trésor Nkunzingoma, représentant des étudiants Banyamulenge au Sud-Kivu s’est prononcé sur la situation sécuritaire qui prévaut dans le haut plateau de Fizi-Mwenga-Uvira. Dans un entretien avec Kinshasatimes.cd ce mardi 21 juillet 2020, il fait savoir que, ce qui est arrivé à Kipupu la semaine passée, est une situation déplorable parce que ayant occasionné des pertes en vies humaines.

Ce jeune universitaire de la communauté Banyamulenge parle d’une auto-défense faite par le groupe Twirwaneho, qui est parti faire une réplique à l’attaque signée par les Maï Maï, soit deux jours après que des vaches des éleveurs Banyamulenge aient été emportées par ces derniers.

 » On a vu ce que les députés, les chefs coutumiers et différents leaders communautaires ont écrits sur la situation de Kipupu. C’est vrai il y a eu ces attaques, mais c’est après que le village Kalingi où habitent des éleveurs Banyamulenge ait été attaqué par le groupe Maï Maï, et deux ou trois jours après, il y a eu des répliques des éléments Twirwaneho, qui d’ailleurs ont fait une déclaration via leur coordination, comme quoi, ils ont voulu répliquer en allant chercher leur bétail emporté à Kipupu. Et c’est au cours de ces affrontements où il y a eu des décès. » explique-t-il.

Trésor Nkunzingoma, parle également d’une situation actuellement tendue dans le haut plateau de Fizi-Mwenga-Uvira, où il y a eu un cas d’attaque dans la nuit du lundi 20 au 21 juillet 2020, à Fizi, secteur de Mutambala, où selon lui, le groupe Maï Maï a attaqué les éleveurs Banyamulenge , tuant et blessant certains et des vaches emportées. Il renseigne que des corps de certains sont actuellement à la morgue de l’hôpital de Baraka.

Ce représentant de la communauté estudiantine Banyamulenge ajoute également qu’ en date du 17 juillet 2020, trois jeunes commerçants Banyamulenge, qui portaient leurs vaches vers Misisi, arrivés à l’endroit dit « 17 », ils ont étaient attaqués par un autre groupe des Maï Maï, alors que ces jeunes commerçants étaient accompagnés par des militaires FARDC.
 » Deux de ces jeunes ont été blessés par balle et un se trouve à l’hôpital de Baraka et l’autre à Bukavu pour des soins. » enseigne Trésor Nkunzingoma

La communauté estudiantine Banyamulenge dit donc attirer l’attention du Gouvernement central et la communauté internationale, pour que des efforts soient fournis pour mettre fin à cette situation, qui selon elle, risque de mettre la zone de Fizi-Mwenga-Uvira dans une guerre interminable.

ESU : Thomas Luhaka confirme la reprise des cours au mois d’août

Le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire (ESU), Thomas Luhaka Losendjola, confirme la reprise des cours pour le mois d’août. Il a annoncé cette nouvelle hier lundi 20 mars, au sortir d’un échange avec les parlementaires à Kinshasa.
L’autorité de tutelle de l’ESU a également fait part de cette décision aux autorités académiques de quelques universités et instituts supérieurs de la place. Quoiqu’il n’ait pas déterminé la date de reprise des cours, Thomas Luhaka a promis d’envoyer, au préalable, des notes circulaires auprès de différents établissements de l’ESU.
La confirmation de la reprise des cours intervient après plusieurs réunions que le ministre de tutelle et son collègue de la Santé, Dr Eteni Longondo, ont  entreprises notamment avec la communauté estudiantine. 
Ces réunions portaient essentiellement sur l’opportunité de la réouverture des universités et des instituts supérieurs, après la proclamation, par le Président Félix Tshisekedi, de l’État d’urgence sanitaire le 24 mars dernier, à la suite de l’enregistrement de premiers cas de coronavirus en République démocratique du Congo.
L’option de la reprise des cours étant levée, les discussions se focalisaient désormais sur les préalables de réouverture des universités et instituts supérieurs. Les concertations devraient déboucher sur des précautions à prendre pour éviter que les milieux universitaires ne se muent en lieux de propagation de la covid-19.
Se confiant hier à nos confrères de la radio Top Congo, Thomas Luhaka a souligné que « la reprise des cours à l’ESU sera progressive et dans le strict respect des gestes barrières ».
Ses propos sont intervenus après que son collègue Willy Bakonga de l’Enseignement, primaire, secondaire et technique (EPST) a fixé la reprise dzs cours dans son secteur en date du 23 juillet 2020. Soit un jour après la fin de l’état d’urgence sanitaire décrété par le Président de la république et prorogé à six reprises par le Parlement. 
A l’instar de plusieurs secteurs, les activités à l’enseignement supérieur et universitaire ont été brusquement  suspendues le 24 mars pour freiner la propagation de la pandemie de coronavirus.

Désignation du nouveau président de la Ceni: Agendas cachés et climat de méfiance règnent parmi les chefs des confessions religieuses

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La désignation du nouveau président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) on en parle encore. Après le rejet de la désignation et entérinement de Ronsard Malonda estampillé (à tort ou à raison) candidat pris Front commun pour le Congo ( FCC), un climat de méfiance, de suspicion règnent désormais entre les chefs des confessions religieuses. Ces derniers s’accusent mutuellement d’avoir chacun des agendas cachés, où chacun aurait son candidat a affirmé un membre du secrétariat technique de la CIME, structure qui réuni les princes des églises.

S’exprimant sur les antennes de la radio Top Congo Fm ce mardi 21 juillet, Idriss Katenge a indiqué que: « le climat vraiment c’est la méfiance. Mais qu’est-ce que vous voulez? Il va falloir que les gens se parlent un jour. C’est dans ce cadre qu’il y a eu une tentative de réunion, malheureusement mal préparée toujours. Les chefs des confessions religieuses ont été conviés à une réunion à la CENCO, il y a quelques jours mais c’était en violence de texte qui nous régi », a-t-il dit.

Cependant, il a accusé l’abbé Nshole de la Conférence épiscopale nationale de violer le principe de convocation de ladite réunion, qui n’a pas tenu à informer au préalable le Secrétariat technique. « Une réunion des chefs des confessions ne peut pas avoir lieu si elle n’a pas été préparée par le Secrétariat technique. Il s’avère que la réunion a été préparée par le seul coordonnateur qui est l’abbé Nshole et notre collègue membre du secrétariat technique du FCC. C’est cette façon de faire qui biaise les choses », a-t-il dénoncé.

À la question de savoir si les membres de la CIME vont se surpasser pour tourner la page Ronsard Malonda, Idriss Katenge a affirmé par un oui conditionnel. Selon lui, la page Ronsard Malonda ne sera tournée que si chaque participant met de côté ses agendas cachés. « Il y a déjà des choses qui font penser aux agendas cachés: par exemple ce qui concerne la désignation de notre délégué à la Ceni, nous avons déjà défini les outils. Nous avons la charte pour le fonctionnement de la plate-forme, nous avons mis en place un outil pour l’évaluation des candidats délégués des confessions religieuses à la CENI. Mais j’entends dans les médias, quand la CENCO et le FCC parlent, ils disent que c’est de leur faute si nous avons commis un faux pas, parce qu’ils n’ont pas pu imposer une certaine direction. Vous voyez, des tels mots. À vos paires des confessions religieuses vous parlez d’imposer! Ça montre que les uns ont des agendas pour bloquer à jamais. Il n’y a pas que ça, ils disent encore que quand nous allons nous retrouver, chaque confession doit venir avec son candidat. Cela n’a pas été dit nulle part. Si nous allons dans cette logique là, les choses ne vont pas marcher », a-t-il prévenu.

Il faudra rappeler qu’après la désignation contestée de Ronsard Malonda comme successeur de Corneille Nangaa à la tête de la centrale électorale, les violons ne s’accordent pas encore du côté des ministres des cultes. Ces derniers s’entredéchirent quant au choix de la bonne personne. Tous veulent prévaloir chacun son candidat. Du côté de l’Eglise du Réveil, l’on a dernièrement appelé au consensus dans le processus de cette désignation.

Budget 2020: La RDC ne pourra mobiliser que 3 milliards sur les 11 milliards projetés (Matata Ponyo)

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Matata Ponyo, ancien Premier ministre de la République démocratique du Congo émet des craintes quant à la mobilisation de la totalité du budget 2020, par le Gouvernement congolais. « Suite à la pandémie de Covid-19, la République démocratique du Congo ne pourra mobiliser d’ici la fin de l’année, que 3 milliards de dollars sur les 11 milliards projetés dans le budget de l’exercice 2020 », a soutenu le sénateur Matata dans les colonnes de la revue scientifique Congo Challenge, publiée la journée de lundi 20 juillet 2020.

Selon l’homme à la cravate rouge, la crise actuelle, relative au Coronavirus dépasse en elle-même la crise sanitaire et exige l’application des mesures rigoureuses pour permettre à l’économie congolaise de survivre. Pour palier à cette difficulté, Augustin Matata Ponyo a préconisé entre autres, la réduction de la taille du Gouvernement et s’investir impérativement dans le secteur productif tel que l’agriculture industrielle.

Dans ce même ordre, le sénateur Matata Ponyo redoute la dépréciation sans précédent de la monnaie nationale, qui pourrait dans les prochains mois, aller au-delà de 2.500 FC soit 2.600 Fc pour 1 dollar.

Ainsi, il propose la mise en œuvre de manière urgente des mesures rigoureuses mais aussi la nécessité de voter un collectif budgétaire et la réduction de la taille du gouvernement actuel. À ce jour, rappelle -t-on, 1 dollar américain se négocie entre 2000 FC et 2200 FC à Kinshasa, à 2500 FC en province du Haut-Katanga, informent des sources dans ce coin du pays.

Urbanisme et habitat: La nouvelle loi de Pius Mwabilu interdit aux provinces la délivrance du contrat et livret de bail

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Désormais, la délivrance du contrat de bail et livret de bail n’est plus dans les prérogatives des administrations provinciales. Elle est à ce jour sous la tutelle du Gouvernement Central, spécialement, le ministère ayant dans ses attributions l’Urbanisme et habitat. Telle est l’économie de la rencontre entre Pius Mwabilu Mbayu et les associations des bailleurs et locataires, qui a eu lieu à Kinshasa, la journée de lundi 20 juillet 2020.

Dans un communiqué signé par Richard Mwakala, Directeur de cabinet du Ministre Mwabilu, il est annoncé une opération d’identification et d’enregistrement pour l’octroi du modèle unique du contrat et livret de bail. Le nouveau document est rendu obligatoire par la loi numéro 15/025 du 31 décembre 2015. Cette opération serait déjà en cours, apprend le communiqué.

Dans un autre volet, le ministère a fait le constat selon lequel le moratoire de 3 mois à travers lequel il a été interdit aux bailleurs de déloger les locataires pendant la période de l’Etat d’urgence décrété par le Chef de l’Etat dans le contexte de la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19 est depuis quelques jours à la base d’une tension entre bailleurs et locataires.
Ainsi, pour préserver la paix, la concorde et la confiance entre les deux parties, le patron de l’urbanisme a exhorté au dialogu. Ce, en vue d’éviter qu’aucune expulsion ne contribue à la propagation du virus.

De même pour ce qui est du des dettes des loyers par les locataires durant les 3 mois du moratoire, il a été demandé aux différents parties de ce concerter autour d’un paiement s’étalant sur un délai raisonnable. Ceci afin d’éviter l’impact de la crise sanitaire sur le pouvoir d’achat des ménages, informe encore le communiqué.

Avant d’annoncer la tenue dans un proche avenir de la réunion élargie à laquelle prendront part les responsables communaux du secteur de l’urbanisme et habitat, les courtiers immobiliers, les bailleurs et locataires, Pius Mwabilu a, au terme de la rencontre de lundi dernier, insisté sur le respect des instruments juridiques qui régissent ce secteur, parmi lesquels la loi numéro 15/025 du 31 décembre 2015.