Le secrétaire général adjoint des Nations Unies coordonnateur de secours d’urgence monsieur Steven Obrian est arrivé en République Démocratique du Congo mardi 18 Juillet 2017 soir  pour une mission de trois jours. Au cours de cette mission, il se rendra dans le Nord et le Sud Kivu, le Tanganyika et la région du Kasaï.

Cette visite intervient au moment où plus de 7 millions de personnes ont besoin d’aide humanitaire en RDC. Parmi ces personnes, plus 3 millions de déplacés ce qui place la RDC comme le pays  africain le plus touché par le déplacement forcé.

Et pourtant le plan de réponse humanitaire en hauteur de 812 millions et demi de dollars est financé à ce jour qu’en hauteur de 23 pourcent.

Durant sa mission, monsieur Obrian rencontrera les communautés touchées par les conflits, les autorités nationales, les partenaires humanitaires et les communautés diplomatiques. Il évaluera les moyens d’aborder le problème de protection et d’accès humanitaire, et préconisera le financement nécessaire pour venir en aide aux personnes concernées.

Avant de quitter la RDC, Steven Obrian tiendra une conférence à 18h 30’ au terminal Monusco de l’aéroport de N’djili.

Le président de la Commission électorale nationale indépendante, Corneil Nangaa a publié mardi 18 juillet 2017 le calendrier de l’élection des gouverneurs et vice-gouverneurs dans 11 provinces. Ces élections sont prévues pour le 26 août 2017.

Alors que les congolais attendent la publication du calendrier sur les élections présidentielles, législatives et provinciales, le président de la Ceni a publié un calendrier mardi 18Juillet 2017 pour les élections des gouverneurs et vices- gouverneurs dans 11provinces.

Il s’ agit des provinces du Bas-Uele, de l’Equateur, du Haut Katanga, du Haut Lomami, du Kasaï-Central, du Kwilu, de la Mongala, du Sud-Kivu, du Sud-Ubangi, de la Tshopo et de la Tshuapa. La date du dépôt des candidatures est fixée du 21 au 25 juillet 2017 par La commission électorale.

La liste définitive des candidats sera publiée le 12 aout 2017. Les candidats auront trois jours (22 au 24 août) pour faire campagne devant les assemblées provinciales.

Après le dépôt d’éventuels recours devant les cous d’appel et le traitement des contentieux, la publication des résultats définitifs interviendra le 12 septembre.

Les gouverneurs de ces 11 onze provinces ont, pour la plupart, été déchus par leurs assemblées provinciales. Mais certains, visés par des motions de défiance, n’ont pas été destitués. C’est notamment le cas du Sud-Kivu et de la Tshopo.

La décision d’organiser l’élection du gouverneur à la Tshuapa est désapprouvée par certains responsables de la Majorité présidentielle dans la province.

Daniel Makoko, cadre de la Majorité Présidentielle dans cette province, affirme qu’organiser l’élection d’un nouveau gouverneur à la Tshuapa serait inconstitutionnelle, expliquant que le gouverneur de cette province a été réhabilité après avoir été déchu par l’assemblée provinciale.

« Je suis animé d’un sentiment de satisfaction totale pour un travail bien fait. J’ai servi avec loyauté la Rdc en offrant à la population la sécurité », a déclaré le général Charles Bisengemana, lors de la cérémonie de remise et reprise avec son successeur, le Général-Major Amuli Bahigwa, le nouveau commissaire général de la Police nationale
congolaise (Pnc).

A la tête du Commissariat général de la Police depuis 2014, le général Charles Bisengimana a dressé un bilan positif de son parcours, avec beaucoup de réalisations, dont notamment la lutte contre les violences sexuelles au sein de la police et des réformes entreprises, dont la Pnc peut s’enorgueillir aujourd’hui. Il l’a dit en ces mots :

« J’ai entrepris des réformes qui ont permis de rayonner à travers la région. Nous avons créé des unités de la Police de protection de l’enfant et de lutte contre les violences faites à la femme. La République démocratique du Congo était qualifiée la capitale mondiale du viol. Aujourd’hui, notre pays est un cas d’école qui est enseigné à travers l’Afrique ».

Un parcours élogieux, qui n’a pas laissé indifférent son successeur, le général-major Amuli Bahigwa, qui a déclaré tout haut poursuivre le travail de Bisengimana.

Le pavillon 22 de la Foire Internationale (FIKIN) de Kinshasa a servi de cadre à la séance pédagogique de re­cadrage de la chaîne de supervision ce lundi 17 Juillet 2017.

Placée sous le signe d’une ren­contre familiale, le recadrage avait pour objectif d’évaluer, d’encoura­ger, d’appuyer et de sanctionner les différents intervenants des opéra­tions d’identification et d’enrôlement des électeurs à Kinshasa.

En bon pédagogue, Norbert BASENGEZI a présenté les statis­tiques des électeurs enrôlés à tra­vers les différentes provinces qui s’élèvent à ce jour à 34.630.895 enrôlés dont 18.126.296 hommes et 16.504.569 femmes. Il a ensuite pré­senté les statistiques réalisées dans la ville province de Kinshasa par les 6 Antennes de Kinshasa.

L’occasion était propice pour le nu­méro 2 de la Commission Electorale Nationale Indépendante de réar­mer moralement et de conscientiser le personnel opérationnel de la CENI sur l’obligation d’un compor­tement décent pour un aboutisse­ment heureux de la révision du fichier électoral et l’atteinte des objectifs fixés par la CENI.

Au total, 969 Présidents des Centres d’Inscription (PCI), 268 Contrôleurs Techniques Territoriaux (CTT), 72 Contrôleurs Techniques Provinciaux (CTPro), 1 Contrôleur Technique National (CTN), 12 agents des An­tennes et 6 cadres et agents du Secrétariat Exécutif Provincial (SEP) de la CENI Kinshasa ont participé à cette séance qui a connu la présence des délégués de la division électorale de la MONUSCO.

Les objectifs spécifiques poursuivis par la CENI en organisant cette séance de recadrage étaient de rap­peler à la chaîne de supervision les fondamentaux sur la déontologie professionnelle et les dispositions de la loi telles que dans le serment qu’ils ont prêté; mettre en évidence les anomalies relevées dans le déroulement des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs à Kinshasa.

L’opinion se souviendra que sur terrain, il s’observe malheureusement dans certains Centres d’inscription des pratiques d’anti  valeurs dans le chef de quelques agents commis à l’enrôlement des électeurs à Kinshasa. Une violation des procédures en matière d’identification et d’enrôlement des électeurs portant notamment sur l’enrôlement de quelques requérants sans prise d’empreintes digitales.

Parmi ces actes, on citera aussi, notamment, le monnayage de jetons et la non application des dispositions pertinentes prises par la CENI conduisant à la délivrance de la carte d’électeur aux requérants et des directives quant à la gestion des files d’attente.

Les chiffres livrés au fur et à mesure par la CENI quant au déroulement de l’enrôlement des électeurs de¬puis son lancement dans la province du Nord Ubangi sur la participation de la femme (48%) et (52%) chez les hommes ont déclenché chez celles-ci les réflexes de réveil. Les femmes sont résolues d’amplifier la mobilisa¬tion et la sensibilisation de la femme pour corriger ce graphique par une formation continue qui implique les femmes de toutes les tendances politiques en tant que parties prenantes.

C’est dans ce cadre que manda¬tée par Son Excellence M. Corneille NANGAA YOBELUO, Président de la CENI, Madame Elodie NTAMU¬ZINDA, membre de l’Assemblée plénière de la CENI a animé le samedi 15 juillet 2017, à la Maison des élections, l’atelier de formation organisé par la Ligue des Femmes Congolaises pour des Elections (LIFCE).

En sa qualité de superviseur du Co¬mité de Liaison, cadre de concerta¬tion qui réunit la CENI et les manda¬taires des partis politiques reconnus légalement en République Démo¬cratique du Congo et régulièrement accrédités, Mme Elodie NTAMU¬ZINDA a livré, sans tabou, toutes les informations sur le déroulement de l’enrôlement des électeurs et sur le chemin critique du processus élec¬toral en République Démocratique du Congo.

Plus au moins dix (10) agents électoraux dont ceux chargés de l’ordre, un opérateur de saisi, un président de centre d’inscription à Masimanimba et un délégué de la Commission Electorale Nationale Indépendante ont été renvoyés suite au non respecté des règles de travail élaborées par la Ceni. Ces agents ont été reprochés reproche entre autres du monnayage de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs par la centrale électorale.

“Il y avait également dans les évaluations, six cas qui nous ont préoccupés. Nous devrions leurs (Présidents des Centres d’Inscription) prodiguer des conseils et prendre des sanctions parce que nous ne voulons pas organiser des élections entachées d’irrégularités à cause de deux ou trois cas, pour nous c’est soit 100% de transparence ou 0%. Je trouve qu’après la réunion d’aujourd’hui ils ont compris la démarche de la CENI”, a dit Norbert Kantintima Bashengezi, vice-président de la CENI ce lundi 17 juillet 2017 au cours d’une séance de travail avec les Présidents des centres d’inscription.

Les agents licenciés travaillaient dans communes de Kalamu, Limete et Selembao, a précisé Norbert Kantintima Bashengezi.

“Nous ne voulons pas tolérer les gens qui arrivent à 9 h, ceux qui vont au-delà des normes en collaboration avec les policiers en monnayant l’opération d’enrôlement. Nous avons exclu des agents dans les centres d’inscriptions de Selembao, Limete et Makala, même à ceux qui sont en province nous avons suspendu les agents notamment le chef de centre de Masimanimba et notre délégué, nous sanctionnons parce que nous voulons une CENI zéro faute pour que nous n’ayons pas les critiques comme celle de l’année passée”, a –t-il ajouté.

Les habitants de Kinshasa dénoncent régulièrement la lenteur qui caractérise l’opération d’enrôlement des électeurs ainsi que les tracasseries de certains agents de l’ordre qui monnayent l’opération rendant ainsi difficile l’accès aux centres d’inscription.

Plusieurs localités occupées par les miliciens de kamuina Nsapu, dans trois ou quatre provinces de l’espace Kasaï ont été reprises hier 17 Juillet 2017  par les Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC).

Les Forces armées de la République Démocratique du Congo (Fardc) annoncent avoir repris plusieurs localités qui étaient entre les mains des miliciens de Kamuina Nsapu dans 3 des 4 provinces dans l’espace Kasaï. C’est ce qu’a affirmé le Général Marcellin ASSUMANI ISSA, commandant du secteur opérationnel des FARDC Grand Kasaï au cours d’une conférence de presse à Mwene Ditu.

« Après la neutralisation des chefs lieux des territoires de grandes agglomérations, il restait quelques poches résiduelles. C’est ainsi qu’il a fallu commencer par neutraliser ces poches résiduelles, notamment à Mutshima en territoire de Tshikapa (Kamonia) au Kasaï, dans le Kasaï Oriental et Lomami,  nous contrôlons Tshijiba  et maintenant Punga,  Kanyiki,  Kamiji,  Mbayi Musenga et depuis hier, nous avons repris la zone résiduelle qui était plus importante, j’ai cité Yangala et nos éléments sont là pour consolider les positions. Ainsi, nous pensons que le grand Kasaï est complètement occupé par l’armée et la paix y règne. a déclaré le commandant suprême des forces armées, nous sommes passés à  la phase de consolidation et stabilisation. »

Les miliciens Kamuina Nsapu ont une fois encore fait parler d’eux la semaine dernière dans le village de Mbayi Musenga en territoire de Luilu (Lomami ) après la prise en otage de 26 personnes qui se trouvaient à bord des camions sur la route Mbuji Mayi-Mwene Ditu.

Dans   le   cadre   du   partenariat   durable   avec   les Communautaires   pour   la   prise   en   charge   du   VIH   pédiatrique,   l’ONUSIDA   -représenté par son Conseiller Principal chargé  de la Politique et de l’Information Stratégique, Osseni Y. ALLADJI a échangé avec l’Asbl « La Main sur le Cœur », dont la mission principale est l’assistance, l’aide, l’éducation et l’accompagnement des Orphelins infectés et affectés par le VIH/Sida en République démocratique du Congo.

Cette séance de travail est une opportunité  de plaidoyer pour les représentants de « La Main sur le cœur » qui regrettent que, par le passé,  beaucoup des fonds aient  été placés dans la riposte au VIH/Sida en RDC avec  des résultats qui ne sont pas à la hauteur de ces investissements.

Pour la Présidente de cette organisation à base communautaire, Mme Dany NYEMBWE, la prise en charge de l’épidémie de Sida en RDC     doit   réellement   dépasser   l’aspect   purement   médical pour   tenir   compte   de l’environnement de la lutte, c’est-à-dire, l’amélioration des conditions de travail, la prise en compte de l’implication des Pvvih à tous les niveaux de la riposte, l’allègement des procédures   de   financement   par   les   bailleurs,   la   gestion   intelligente   des  ARV,   la formation continue des prestataires. Mme NYEMBWE et son équipe ont également mis l’accent sur le  suivi et l’évaluation des activités sur le terrain ainsi que  la bonne communication autour  de   la  maladie  et   des   services offerts comme élément-clé, sans lequel le niveau de connaissance et la prévention du VIH/Sida vont demeurer une faiblesse sur le tableau de la riposte. La Main sur le cœur a invité l’ONUSIDA a usé de sa position et de son expérience en matière de plaidoyer pour pousser ses partenaires à donner davantage un visage humain à la lutte contre le Sida en RDC.

Le  Conseiller Principal de l’ONUSIDA en charge de la Politique et de l’Information Stratégique   Osseni   ALLADJI   a   promis   de   partager   les   préoccupations   ainsi exprimées   avec   tous   les   partenaires   et   a   rassuré   ses   interlocuteurs   de   l’appui technique de son Organisation qui va se matérialiser par le montage d’un projet en faveur   des   enfants   infectés   et   affectés   par   le   VIH/Sida,   sous   la   supervision   du Ministère de la Santé et  avec l’appui financier du Fonds Mondial et du PEPFAR.

La Coordinatrice du Réseau National des Ong pour le Développement de la Femme(Renadef), Mme Marie N. ZAINA a apporté sa contribution à ces échanges. Le Cahier des Charges de l’association,  contenant ses projets à court terme dont la réhabilitation des deux unités  de  traitement des maladies  infectieuses à  l’Hôpital Général de Référence de Kinshasa, été remis à l’ONUSIDA.

Les services de renseignement détiennent depuis vendredi 14 Juillet trois personnes qui, déstabilisent les opérations d’enrôlement des électeurs au Kasaï oriental.

Parmi ces accusées, Nicolas Mbiya membre du Mouvement Citoyen Lucha à Mbuyi-Mayi.

Il a été arrêté à kabeya kamwanga dans un centre d’inscription de la Ceni en possession de vingt cartes d’électeur qui portaient toutes sa photo mais avec de nom différent.

Pour Nicolas Kalambayi, le secrétaire exécutif provincial de la Commission Electorale Nationale Indépendante du Kasaï oriental, il s’agit d’une main œuvre bien organisée pour obtenir plusieurs doublants.

Le secrétaire exécutif provincial de la Ceni dénonce cette pratique qu’il qualifie d’infractionnel condamnable par la loi. Il explique par ailleurs que Nicolas a été interpellé parce qu’il y avait des indices qui les lient à certains agents faussers de la Ceni.

Nicolas Mbiya, membre du Mouvement Citoyen Lucha a affirmé avoir demandé aux agents de la Ceni de Kabeya Kamwanga, la liste de tous les doublants pour alerter les autorités sur les failles des opérations d’enrôlement  tendant à leur fin au Kasaï oriental.

En République démocratique du Congo, le prix du passeport ordinaire a augmenté de 10 dollars américains, passant de 185 à 195 dollars américains.

Dans une note circulaire qui date du 7 juillet 2017, le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, Jean Diur Muland explique cette hausse de prix du passeport comme «le bonus du ministère des Affaires étrangères sur l’établissement du passeport ordinaire».

Plusieurs requérants des passeports qualifient cette décision «indigne».

«On nous dit que c’est le ministère des Affaires étrangères qui doit en bénéficier. Nous nous posons une question : est-ce que le ministère ne se retrouvait pas dans les 185 dollars qui étaient fixés pour avoir un passeport ?» s’est interrogé un requérant au micro de Radio Okapi.

D’autres requérant ont déploré le manque de «communication officielle» sur l’augmentation  du prix du passeport.

«On ne nous a pas informé. On vient là sur place, on trouve que le prix a été majoré. Donc, il faut chercher à ajouter de l’argent. [Je suis] un peu surpris parce que je ne m’attendais pas qu’on majore de 185 dollars  à 195 dollars», regrette un autre requérant rencontré au guichet d’une banque située dans le bâtiment du ministère des affaires étrangères.

D’ après la note circulaire du 7 juillet, les 10 dollars américains ajoutés au prix initial du passeport seront versés dans un compte bancaire géré par le ministère des Affaires étrangères.

Un naufrage sur la rivière Kasaï a causé 27 morts et 54 portées disparues dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo. Dans ce naufrage, la majorité des victimes sont des élèves qui partaient en vacances a annoncé dimanche 16 juillet 2017 un responsable local à AFP.

« Après des vérifications rigoureuses, nous affirmons à ce stade qu’il y a eu 27 morts et 54 disparus dans le naufrage de la baleinière (pirogue motorisée) qui a chaviré dans la nuit de jeudi à vendredi sur la rivière Kasaï » au niveau d’Idiofa, a déclaré à l’AFP l’administrateur du territoire d’Idiofa, Jacques Mbila.

La surcharge et l’état d’ivresse des conducteurs seraient les principales causes de ce naufrage et les victimes étaient pour la plus part des écoliers qui se rendaient en vacances.

« J’ai pu identifier deux religieuses parmi les 27 corps qui ont été enterrés samedi à Idiofa », a déclaré Nelly Mafuta, journaliste d’une radio locale qui a couvert cet accident.

Le curé de la cathédrale d’Idiofa a déclaré pour sa part « avoir célébré une messe en mémoire de 27 personnes tuées dans ce naufrage ». Jeudi matin, l’embarcation avait quitté Dibaya, dans la province agitée du Kasaï-central, avec pour destination finale Ilebo, dans l’autre province agitée du centre de la RdC, le Kasaï. C’est au détour de la rivière Kasaï vers le territoire d’Idiofa, dans la province d’Inongo, plus à l’ouest, que l’accident a eu lieu.

Le transport fluvial est l’un des plus usités en RDC, qui dispose de nombreux cours d’eau. Le cours d’eau le plus importants est le Congo, long de 4.700 km, suivi de son affluent, la rivière Kasaï, longue de 2.361 km et lacs.

La rivière Kasaï traverse les provinces du Kasaï-central, Inongo et Kasaï. Les naufrages sont fréquents sur les cours d’eau de la RdC, le plus souvent en raison de la surcharge des embarcations.

Les causes des accidents proviennent aussi du mauvais balisage des voies navigables, de l’absence de signalisation des bateaux et de l’inexpérience des pilotes. La plupart des embarcations ne respectent aucune condition de sécurité (gilets, bouées de sauvetages, signalisations lumineuses).

Deux prêtres catholiques ont été enlevés la nuit du dimanche 16 Juillet par des hommes armés à la paroisse Bunyuka, située dans le groupement de Bulambo-Isalent dans le territoire de Beni au Nord-Kivu.

Ces hommes armés se sont introduits nuitamment dans la paroisse Bunyuka et ont enlevé deux prêtes le dimanche 16 Juillet a déclaré une source contacté par KINSHASATIMES.CD

Il s’agit des abbés Jean Pierre Akilimali et le curé de la paroisse Bunyuka Charles Kipasa. La paroisse de Bunyuka se situe dans la Collectivité de Bashu en Diocèse de Butembo-Beni.

Selon nos sources, ces hommes étaient habillés en treillis et étaient “fortement armés”. Ils ont en plus d’enlever les prêtres, pillé deux véhicules et deux motos de la paroisse.

Après le pillage de deux motos et deux véhicules de la paroisse, ils ont pris la fuite en direction de Vuovi. Ils se sont refugés à Bwima vers Karuruma (Parc des Virunga) où ils ont été vus en train de décharger les véhicules.

Rappelons que la région de Beni et plus précisément dans le Sud-Est du territoire, des miliciens Mai-Mai sont actifs ainsi que des rebelles Ougandais d’ADF.

Les habitants de la collectivité de Bashu déplorent aussi “l’absence de l’autorité de l’Etat” qui selon eux entraîne des attaques répétitives notamment contre les autorités coutumières. Ils lancent un appel à l’Etat pour l’envoie de l’armée enfin de sécuriser cette région menacée par plusieurs rebelles.