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L’UNC se dit non concernée par la mise en place du bureau du CNSA

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Réagissant à la désignation de Joseph Olenghankoy comme président du Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA) de la Saint Sylvestre intervenue aujourd’hui, l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), formation politique de Vital Kamerhe, considère que cette désignation vient aggraver la crise politique que traverse la RDC. C’est ce qu’indique un communiqué de l’UNC dont une copie est parvenue à la rédaction de KINSHASATIMES.CD.

Le communiqué relève ce que l’UNC qualifie de vice de procédure dans le mode de gestion du bureau du CNSA.

« Il vous souviendra que le Président de l’UNC avait décliné l’invitation…pour violation de l’Accord de la Saint Sylvestre qui veut que le Bureau du CNSA soit mis en place par consensus entre composantes ayant pris part au dialogue de la CENCO et non par les délégués des composantes au CNSA » note le communiqué.

Ce qui n’a pas été le cas avec la désignation de Joseph Olenghankoy, nomination effectuée par consensus entre les délégués des composantes. L’UNC considère par conséquent que le Compromis Global Inclusif du 31 janvier 2016 vient d’être violée une énième fois.

Pour y remédier Vital Kamerhe, à qui a été accordée l’une des trois vice-présidences du Bureau du CNSA, récuse la décision et promet une mobilisation générale de sa base pour l’application intégrale de l’Accord.

« Dès lors, l’UNC ne se sent pas concernée par cette décision de mise en place du Bureau du CNSA intervenue ce samedi 22 juillet 2017 sous la co-présidence des Honorables présidents des deux chambres législatives. L’UNC et ses membres restent mobilisés afin de faire respecter l’Accord de la CENCO, particulièrement la tenue des élections présidentielle, législatives et provinciales avant le 31 décembre 2017», conclut le communiqué.

Application de l’Accord du 31 décembre: Joseph Oleghankoy prend la tête du CNSA

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Joseph Olenghankoy a été désigné par consensus président du Conseil National de Suivi de l’Accord (CNSA) de la Saint Sylvestre au terme des assises du Palais du Peuple co-présidées par Aubin Minaku, président de l’assemblée nationale, et Léon Kengo wa Dondo, président du sénat.

Il sera secondé par trois Vice-Présidents. Le premier, Adolphe Lumanu, est issu de la Majorité Présidentielle.  Le deuxième,  Vital Kamerhe, qui a boycotté la séance de nomination, émane de l’Opposition Signataire de l’Accord de la Cité de l’Union Africaine. Il a contesté la légitimité de Kengo et de Minaku à présider les assises ayant abouti à sa nomination. La troisième vice-président a été accordée au Front pour le Respect de la Constitution qui doit y pourvoir d’ici lundi.

S’adressant à la presse après sa nomination, Olenghankoy a exprimé sa joie d’avoir été unanimement choisi pour hériter de la place qui était réservée à Etienne Tshisekedi, figure de proue de l’opposition congolaise, décédé avant de prendre les commandes du CNSA.

« C’est un sentiment de joie de voir toutes ces grandes personnalités porter leur choix sur moi. Incroyable mais vrai qu’après la mort d’Étienne Tshisekedi cathédrale de la résistance,  unanimement le choix soit porté sur moi et je me demande qu’est-ce que je peux leur donner. Je crois que toute personne pourra me compléter là où j’aurai des faiblesses », a dit Olenghankoy.

Se gardant de toute démagogie, le tout nouveau président du CNSA a préféré se laisser juger à l’œuvre par la population congolaise.

« Il est difficile de venir faire des promesses je ne suis pas un démagogue. Toute la population me connaît comme un homme qui a la vérité sur les lèvres et dans sa conscience. Je crois qu’au moment venu, eux-même  vont juger. Nous devons conduire la république vers la démocratie et la paix. » a-t-il ajouté.

Rappelons que le CNSA fait partie des institutions prévues par l’Accord de la Saint Sylvestre avec pour rôle de veiller à l’application intégrale de ce compromis.

La FIKIN ouvre ses portes le 28 juillet prochain

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La Foire internationale de Kinshasa  (FIKIN) va ouvrir ses portes à partir du  vendredi  28 juillet prochain jusqu’au 28 aout, sous le thème : « l’économie au service du social ». C’est ce qu’a annoncé son Directeur général, ai, Eugène Bokopolo Bile Sambo, dans un communiqué de presse rendu public ce vendredi.

Initialement prévue du 21 juillet au 21 août, la FIKIN 2017 se tiendra plutôt du 28 juillet au 28 août. Pour cette raison, le patron de la FIKIN, a fait savoir au ministre de tutelle, qu’après évaluation des experts de la FIKIN, il s’avère nécessaire d’en reporter l’ouverture d’une semaine, afin d’atteindre le plus des participants possible.

Pour rappel, l’édition foraine 2017 se tiendra sous le thème : « L’Economie au service du social ». Le DG Bokopolo a saisi l’occasion pour rappeler à tous les exposants et services publics, la nécessité d’aménager leurs espaces à temps, pour la réussite totale de ce rendez-vous national, mais ouvert aussi à la participation étrangère.

Pour cette édition foraine, le Directeur général ai de la FIKIN, a annoncé la participation de la délégation du Bénin, qui est déjà sur place, tandis que celle du Cameroun est en voie d’atteindre Kinshasa.

Unikin, la Police appelle les étudiants à la collaboration

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Après l’arrestation de« Ben Tshimanag », le cerveau des incidents depuis le 17 mai dernier dans la ville de Kinshasa, la Police nationale congolaise (PNC) sollicite la collaboration des étudiants avec les services de l’ordre pour dénoncer davantage les bandits qui cherchent à trouver refuge dans les périphéries de l’Université de Kinshasa pour semer la confusion et désordre en se faisant passer pour des étudiants. C’est ce qu’indique le Colonel Muanamputu Empung, porte-parole de la Police, dans un communiqué parvenu à KINSHASATIMES, il y a peu, avant de préciser que l’objectif de l’opération menée jeudi soir près du campus de l’Université ne visait nullement à briser la sérénité là où les étudiants sont en session.

Voici l’intégralité de ce document.

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Echauffourées à l’Unikin : La tension toujours tendue

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La tension est toujours tendue à l’Université de Kinshasa (Unikin) où malheureusement une manifestation des étudiants de cet établissement a dégénéré en échauffourées entre policiers et manifestants.

C’est encore une confusion jusque-là. D’un côté, les policiers et jeeps stationnées à l’entrée principale du site universitaire, armés faisant face aux jeux de projectiles, lancées par les étudiants de la Faculté des Sciences, de l’autre côté, les étudiants, réclamant la libération de leurs camarades, arrêtés par les éléments de l’ordre au motif qu’ils seraient parmi les cerveaux moteurs des derniers incidents survenus dans la capitale, dont notamment, les évasions de la prison centrale, l’incendie du Parquet de Matete et de l’Etat-major du Commissariat urbain du Mont-Amba et de l’Etat-major du commissariat urbain de la Funa.

« C’est un enlèvement de nos camarades. Nous appelons à leur libération », scandait un étudiant en colère contre les policiers déployés dans tous les sens de l’Unikin, pendant que plusieurs de ses collègues venaient d’être dispersés par les policiers, censés ramener l’ordre, après avoir recouru aux feux.

Selon le premier bilan, en attendant que la police confirme, de cet accrochage indique deux morts et plusieurs blessés parmi les manifestants, et aussi le bâtiment administratif de l’Université, cassé.

Global Witness: plus de 750 millions de dollars de recettes minières d’évasion fiscale en RDC

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Dans un rapport publié aujourd’hui sur le secteur minier congolais, Global Witness affirme que plus de 750 millions de dollars américains versés par des entreprises minières à des organismes  étatiques en République démocratique du Congo ont échappé au  Trésor public entre 2013 et 2015.

Le rapport cite la GECAMINES, principal opérateur minier détenu par l’état congolais, et le dysfonctionnement du système fiscal congolais comme étant les principales causes de cette évasion fiscale.

« La conjugaison délétère de la corruption et d’une mauvaise gestion de la part des agences fiscales et des entreprises minières publiques du Congo détourne un cinquième des recettes minières du budget de l’État, alors que ces sommes devraient servir à financer des services publics essentiels tels que les écoles, les hôpitaux et les routes. » peut-on lire dans le rapport.

En guise de recommandation, l’organisation non gouvernementale britannique demande à toutes les parties prenantes de faire preuve de plus de transparence.

« Au fur et à mesure que les prix augmentent et que d’énormes marchés sont signés, il est plus important que jamais que les organismes et entreprises chargés de percevoir et de transférer les revenus issus du secteur minier du Congo fonctionnent dans la transparence et dans l’intérêt du peuple congolais. Si ce n’est pas le cas, les auditeurs publics du Congo, les gouvernements donateurs, les compagnies minières internationales et la société civile doivent encourager et faire pression sur ces compagnies et organismes afin qu’ils fassent preuve de transparence. » recommande le rapport.

La Grande Bretagne débloque 6 millions USD pour une aide humanitaire dans le kasai

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La Grande Bretagne a débloqué six millions de dollars américains pour une assistance humanitaire aux déplacés dans les provinces du Kasaï et du Kasaï-central. C’est ce  qu’a annoncé jeudi 20 juillet à Kananga, l’ambassadeur de la Grande Bretagne en RDC, Graham Zebedee.

Selon le diplomate britannique, cette contribution de la Grande Bretagne à l’assistance humanitaire au Kasaï est une réponse à l’appel lancé en avril dernier par l’UNICEF.

Dans un document rendu public en mai dernier, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) avait affirmé avoir «besoin de 40,2 millions de dollars américains pour sa réponse d’urgence dans le Grand Kasaï».

C’est depuis jeudi 20 juillet que Graham Zebedee est en visite de travail à Kananga pour s’enquérir de la situation sécuritaire dans la région du grand Kasaï en proie aux violences depuis le mois d’août 2016. Selon les Nations Unies 6 million de personnes souffrent d’insécurité alimentaire dans cette partie du pays suite à ces violences.

Le conclave du rassemblement empêché par l’ ANR selon Martin Fayulu

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L’ouverture du conclave du Rassemblement prévu pour ce vendredi 21 juillet à 10h au centre Béthanie de la Gombe a été empêchée par l’Agence Nationale de renseignement(ANR), selon le président de l’Ecidé Martin Fayulu.


Présents sur place, les cadres de la plateforme de l’opposition, se disent surpris de voir que l’accès à la salle où devait se tenir le conclave soit interdit.

« Cette situation résulte de la décision d’un pouvoir illégitime. La loi ne dit pas qu’il faut une autorisation pour se réunir dans un enclos. Nous sommes confrontés à un régime dictatorial. Nous allons nous retrouver cet après-midi ou demain. Il faut qu’il y ait des élections cette année » a déclaré Jean Bertrand Ewanga.

Ces assises de deux jours doivent tourner autour des questions de l’heure en République démocratique du Congo, dont l’impasse politique, l’insécurité dans le grand Kasai. Il s’agira également de redynamiser la plateforme qui traverse une crise depuis la mort, le 1 février dernier, du leader de l’opposition Etienne Tshisekedi.

Le Rassemblement débute son conclave de 2 jours ce vendredi

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Le Rassemblement des Forces politiques et Sociales acquises au changement entre en conclave ce vendredi 21 juillet au centre Béthanie de la Gombe.

Selon l’un des organisateurs de ces assises, les travaux se tourneront autour des questions de l’heure en République démocratique du Congo, dont l’impasse politique, l’insécurité dans le grand Kasai. Il s’agira également de redynamiser la plateforme qui traverse une crise depuis la mort le 1 février dernier du leader de l’opposition Etienne Tshisekedi.

Cependant l’objectif principal de ce conclave reste celui de : « peaufiner des nouvelles stratégies pour exiger l’organisation des élections au plus tard le 31 décembre 2017, conformément à l’Accord de la Saint Sylvestre et prendre des dispositions pour la gestion du pays après décembre 2017 si les élections ne sont pas organisées ».
Le président du Rassemblement, Félix Tshisekedi avait déjà proposé une transition de 6 mois sans Joseph Kabila en cas de non organisation des élections dans le délai fixé par l’accord du 31 décembre 2016.

Le dossier « Moïse Katumbi » contre Stoupis transféré à Kinshasa

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A l’issue de la deuxième audience en appel dans l’affaire qui oppose Moïse Katumbi à Emmanuel Alexandros Stoupis, le tribunal de grande instance de Lubumbashi (Haut-Katanga) transfère le dossier à la Cour constitutionnelle à Kinshasa. C’est ce qu’annonce la défense de l’ancien gouverneur du Katanga, ce jeudi 20 juillet 2017.

« Le TGI/Lubumbashi a ordonné la surséance de la cause Katumbi pour l’envoyer à la Cour constitutionnelle qui examinera l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par la défense », indique le bâtonnier Mukendi wa Mulumba, membre du collectif de la défense de Moïse Katumbi.

Pour le collectif d’avocats de l’ex. gouverneur du Katanga, la décision du tribunal constitue à la fois une victoire et un prestige pour la RDC. il estime qu’à la Cour constitutionnelle, les juges vont s’atteler sur les exceptions soulevées ».

La défense de l’opposant congolais et candidat déclaré à la présidentielle avait soulevé, entre autres, l’exception d’inconstitutionnalité de la note circulaire du premier président de la Cour suprême de justice, interdisant à tous les greffiers de recevoir les récusations dites fantaisistes au motif qu’ils freineraient la bonne administration de la justice. Elle avait aussi récusé tous les 28 magistrats du TGI/Lubumbashi, excepté le président du tribunal.

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Paix et sécurité, la France pour le soutien aux pays africains

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Dans une déclaration de politique étrangère publiée ce jeudi 20 juillet à New York, le représentant permanent de la France aux Nations Unies s’est félicité de l’engagement des organisations et nations africaines pour la paix dans le continent.

 Au conseil de sécurité de l’Onu, François Delattre a illustré cet engagement par la participation des Etats d’Afrique aux opérations de maintien de paix où ils sont contributeurs les plus importants.

«La France soutient pleinement l’engagement du continent africain pour la paix et la sécurité. Le plan décennal de l’Union africaine pour le renforcement des capacités africaines a illustré cette volonté, à laquelle la France participe pleinement», a indiqué le diplomate français à l’Onu.

Delattre a également affirmé que s’agissant de paix et sécurité, la France est l’un des premiers partenaires bilatéraux de l’Afrique, contribuant chaque année à la formation de plus de 25.000 militaires, officiers et soldats entre autres sur le maintien de la paix, la logistique, le déminage ainsi que la sécurité maritime.

Insistant sur son expérience dans ses relations avec les Etats africains sur la sécurité, la France à travers son représentant aux Nations Unies invite la communauté internationale à «renforcer » son soutien au continent.

«Le partenariat stratégique entre les Nations unies et l’Union africaine, au renforcement duquel la France est très attachée, est plus que jamais un gage de progrès dans le renforcement des capacités africaines de paix et de sécurité», a également dit François Delattre rassurant que « La France
continuera de prendre toute sa part à cet effort, dans un esprit de partenariat dynamique pour la sécurité en Afrique».

La France s’est également réjouie dans sa déclaration de politique étrangère des engagements pris par l’Union
africaine, concernant le financement de 25% du coût de ces opérations que les aspects opérationnels, comme la planification et la conduite des opérations, à travers les mécanismes de reddition des comptes ou de respect des droits de l’Homme par les forces concernées.

Haut-Katanga : Les députés provinciaux sont pour les élections dans les 11provinces

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Les députés de l’opposition et ceux de la majorité présidentielle du Haut-Katanga accueillent favorablement la décision de la Ceni portant organisation des élections des gouverneurs et vices- gouverneurs.

Selon eux, le gouverneur Kazembe n’est pas le bienvenu dan le Haut-Katanga.

Stella Ilunga, député provincial du Haut-Katanga et membre de la majorité présidentielle :

« nous avons fait notre travail en tant que député du haut-Katanga en respectant la procédure mais le problème se situe au niveau de la cour constitutionnelle qui l’a réhabilité et de la politique puisque le gouverneur dépend du ministre de l’intérieur ; ce n’est pas la cours constitutionnelle qui peut réhabiliter un gouverneur de ses fonctions. Cette situation a déclenché un mécanisme qui a mis notre province en souffrance puisque les gouverneurs intérimaires sont restés longtemps alors que les textes disent qu’après 60 jours ils doivent aller aux élections »

Jean-Louis Kamungu, député provincial du Haut-Katanga et membre de l’opposition « la cohabitation n’est plus possible entre le gouverneur Kazembe et l’Assemblée Provinciale du Haut-Katanga ». Selon lui, la décision de la cours constitution constitutionnelle n’est pas voilée mais le climat politique du pays ne permet pas à Kazembe de travailler.
Célestin Tunde ya Kasende, Secrétaire général adjoint du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie souligne qu’il ne faut pas faire une comparaison entre la décision de la cour constitutionnelle du Haut-Katanga réhabilitant les gouverneurs du Haut-Katanga et celui de la Tshuapa et les décisions politiques du parti.
Pour lui, le parti s’est assumé en évitant des crises politiques inutiles, certains gouverneurs étant devenus indésirables.

Kinshasa : le prix du transport en commun à la hausse dès le lundi prochain

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Le tarif du transport en commun à Kinshasa sera revu à la hausse dès la semaine prochaine. C’est ce qui ressort d’un échange entre le gouverneur de la ville province de Kinshasa, André Kimbuta, et l’Association des Chauffeurs du Congo (Acco).

Cette situation a une double cause. La première c’est la dépréciation de la monnaie nationale face au dollar américain et la deuxième c’est la double majoration du prix du litre à la pompe.

« Nous avons proposé la majoration de prix du transport au gouverneur de la ville de Kinshasa, il ne nous convient pas de fixer un prix. Nous attendons que Monsieur Kimbuta puisse revoir ce projet et décider du montant » a déclaré Jean Mutombo, le président national de l’ACCO.

Le président national de l’ACCO affirme qu’Il y aura effectivement une majoration du tarif de transport en commun mais ça ne sera pas le double, parce qu’ils tiendront compte du social de la population.
Il conclue en laissant un appel à tous les chauffeurs de transport en commun pour le respect des prix qui seront fixés par Andrea Kimbuta car les tarifs illicites seront condamnables.

Florent Ibenge déplore la programmation des matches de la Linafoot

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Réagissant après sa défaite contre le TP Mazembe, Florent Ibenge accuse la programmation de la Linafoot qui ne tient pas compte des contraintes nationales.

Puisque V.Club a livré le mercredi 19 juillet 2017 son 3ème match en l’espace de 7 jours, les verts noirs ont subi la fatigue de multiples voyages en peu de temps pour jouer.

 »En première mi-temps, la charge des voyages a pesé sur mes joueurs. En deuxième période, on a eu la possession de la balle, mais cet esprit tranchant nous a manqué. Mais cela se justifie, comme je l’ai dit, c’est le 3ème match en l’espace de 7 jours sans compter le voyage de Johannesburg, de Bukavu. On est dans un pays où il y a une seule rotation pour Lubumbashi. Ce qui a compliqué nos prévisions nous obligeant d’arriver à une heure du coup d’envoi. Je ne suis pas en train de présenter des excuses, mais la Linafoot doit prendre en compte tous ces éléments pour bien arranger les choses », a déclaré Florent Ibenge, avant d’apprécier le rythme qu’a pris son club de se figurer parmi les quarts de finalistes de La Ligue des champions et parmi les deux premiers de la Linafoot depuis un bon moment.

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Rapatriement de 40% des recettes minières : l’existence de deux régimes légaux complique

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Les opérateurs miniers de la RDC sont soumis à deux régimes légaux. D’un côté les entreprises minières régies par le code minier. Et de l’autre, celles régies par les conventions minières. Aux termes de la loi, ces dernières ne sont pas assujetties à l’obligation légale de rapatrier les 40%.

« Nos entreprises sont citoyennes. Elles sont en règle avec la loi. Et à ce sujet, des rapports réguliers sont faits à la BCC par rapport à ces rapatriements ainsi que des informations les comptes bancaires logés à l’étranger. Certaines parmi nos entreprises rapatrient même au-delà de 40% », a affirmé un opérateur minier sous le sceau de l’anonymat.

D’aucuns pensent que cette double législation anéantit l’action de la Banque centrale du Congo (BCC) à pouvoir réclamer le rapatriement auprès des opérateurs miniers. Et pour des sociétés minières régies par les conventions, « le gouvernement n’a pas raison de s’acharner sur elles, d’autant plus que les textes légaux sont clairs en cette matière ».

En dépit du fait qu’elles soient régies par les conventions minières, certaines grandes entreprises rapatrient une partie de leurs recettes, ne serait-ce que pour assurer leurs fonctionnements.

« Nous avons produit notre premier lingot d’or en septembre 2013. Et depuis lors, nous rapatrions nos recettes. En 2013, les 40% étaient rapatriés. En 2014 pareil. En 2015 et 2016, nous sommes même allés au-delà de 40% exigés conformément à la loi », a déclaré Cyrille Mutombo, directeur génération de Kibali Gold Mines.

Des organisations de la Société civile pensent, quant à eux, que le ministère des Mines a l’obligation d’appliquer les sanctions prévues par les autorités de la BCC.

 

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Division I : Mazembe sacré champion de la 22ème édition

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Le TP. Mazembe a remporté la 22è édition du championnat national de football de la RDC, après sa victoire d’un but à zéro, mercredi 19 juillet, sur l’AS VClub, au dernier match de la phase des Plays-offs, au stade de Kamalondo de Lubumbashi.

L’unique but de la partie a été marqué dès la deuxième minute du match par le Ghanéen Daniel Adjei sur un centre de Jo Issama Mpeko.

Ce succès permet aux poulains de l’entraineur Pamphile Mihayo de totaliser 33 points, en 14 matches joués et d’empocher leur 11è titres en championnat d’élite. Les Corbeaux ont ainsi conservé leur couronne, gagnée en 2016.

L’entraineur de VClub, Florent Ibenge a attribué cette défaite à la fatigue de ses joueurs qui ont fait le déplacement de Lubumbashi le même mercredi. Selon lui, ses poulains qui ont livré trois matches en l’espace d’une semaine, n’ont pas eu assez de repos:

« On doit harmoniser le calendrier parce que là, on joue trois matches en sept jours avec des voyages. On ne peut pas récupérer comme il faut ».

Pour sa part, le coach de Mazembe, Pamphile Mihayo a estimé que ce sacre est le résultat du travail abattu par tout son staff technique ainsi que tous les joueurs.

Au match-aller disputé au stade des Martyrs, VClub avait dominé Mazembe sur le score d’un but à zéro.

Les deux clubs (Mazembe et VClub) représenteront la RDC en Ligue des champions de la CAF. Le DCMP et Maniema Union joueront la Coupe de la Confédération de la CAF.

Pour rappel, VClub a fait le déplacement de Lubumbashi le même mercredi.

Nord-Kivu: Inquiétude sur la fermeture de cinq bases de la Monusco

La Monusco a annoncé la fermeture de cinq de ses bases au Nord-Kivu d’ici la fin du mois de juillet de cette année. Cette décision est commandée par le nouveau modus operandi des casques bleus, mais elle n’obtient pas la satisfaction de tous.

Dans un communiqué de la mission onusienne rendu public, le nouveau dispositif opérationnel ne serait justifié pour des rasions d’efficacité. Il comprendra des patrouilles longues distances, des patrouilles de démonstrations de présence, la surveillance aérienne et un déploiement rapidement en cas d’incident de sécurité.

Mais ce « changement de mode opérationnel » passe aussi par la fermeture à partir du 31 Juillet 2017 de cinq bases fixes dans les territoires de Walikale (Walikale centre et Bunyapuri), de Masisi (Masisi centre et Nyabiondo) et Lubero (Luofo). Toutefois, la Monusco continuera à remplir son mandat, c’est-à- dire qu’elle poursuit le soutien aux autorités congolaises dans la protection des civils », a assuré le représentant de la Monusco Maman Sidikou.

Pour la société civile, cette annonce a causée l’inquiétude. Plusieurs ONG du Nord-Kivu estiment que la Monusco ne devrait pas fermer ses bases fixes dans ces zones par crainte d’une recrudescence d’insécurité. Le député, membre de la commission en charge de défense et de la sécurité au sein de l’Assemblée Nationale dit qu’il est vrai que les rebelles rwandais des FDLR ont été repoussés vers le Nord-est ,mais il existe encore plusieurs groupes armés, surtout des Mai-Mai Guidon ou Sheka actifs dans cette partie du pays.

Juvénal Munubo, élu de Walikale joint sa voix à celle des militaires de la société civile locale.

« Il s’observe une absence d’autorité de l’Etat dans plusieurs endroits de la région et ce sont ces bases qui faisaient offices d’une certaine présence d’une autorité » a déclaré Juvénal Munubo.

RDC: révélations sur la fortune du clan Kabila

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C’est une enquête sur un empire en République démocratique du Congo. Ce jeudi matin, l’agence Bloomberg a fait des révélations sur Zoé Kabila, député et frère du chef de l’Etat, mais ce n’était finalement qu’un prélude. Un rapport du groupe d’étude sur le Congo et du Pulitzer Center publié dans la foulée va plus loin. Il s’intéresse à 13 membres de la famille Kabila et deux très proches associés. Et ce clan Kabila a la main sur au moins 80 sociétés dans des secteurs divers et variés. Ce qui représente des centaines de millions de revenus depuis 2003 et la fin de la guerre.

Ce rapport, c’est finalement l’histoire du clan Kabila. Il fait écho à une petite phrase prononcée en 2006 par la mère de l’actuel président, Joseph Kabila, sur les années d’avant-guerre, avant 1996 et l’AFDL, quand Laurent-Désiré Kabila, le patriarche, vivait avec sa famille en exil en Tanzanie, sous la protection du régime tanzanien. Maman Sifa disait de ces années : « Nous n’avions rien, je cultivais un petit champ et je vendais mes légumes au marché comme n’importe quelle femme pauvre africaine ».

Vingt ans plus tard, selon les données compilées dans cette enquête, 13 membres de la famille, le président et ses enfants inclus, y compris les mineurs, sont à la tête ou ont des parts dans au moins 80 sociétés. Cela représente des centaines de millions de dollars de revenus depuis 2003 et des dizaines de millions en biens matériels.

Une enquête qui risque de faire du bruit en République démocratique du Congo, alors qu’actuellement les caisses de l’Etat sont vides et que les élections qui sont censées entraîner le départ du président Kabila, chef du clan, sont repoussées, notamment au motif qu’il n’y a pas assez d’argent pour les financer. Officiellement, Joseph Kabila, sa sœur Jaynet et son frère Zoé, ayant tous des fonctions officielles, ont dû déclarer tous ces revenus et leurs sources.

Tous les intérêts se croisent

Dans ce rapport, on se rend compte que le clan Kabila possède l’équivalent de dix fois l’île de Manhattan (à New York) de terrains en République démocratique du Congo. Cela représente plus de 73 000 hectares quand la taille moyenne d’une ferme au Congo est de 1,5 hectare.

La ferme Espoir, qui appartient au président Kabila et à ses deux enfants, couvre à elle seule plus de 8 000 hectares. Maman Olive, sa femme, a une fondation, mais aussi des sociétés comme Osifal qui fait un peu de tout : mines, pétrole, construction. Et dans le rapport, on apprend aussi que l’ONU a versé à cette société, officiellement sans le savoir, la coquette somme de 270 000 dollars de loyer en 2015.

La sœur du chef de l’Etat, Jaynet, a des parts dans la société Vodacom Congo et à travers Acacia, une des sociétés de la famille, détient 43 permis d’exploitation de diamants. Elle est aussi associée minoritaire dans une autre société, Kwango, qui en a 53. Et tous ces permis mis bout à bout représentent une zone de quelque 720 km à la frontière avec l’Angola. A cela s’ajoutent les révélations de Bloomberg avec le cas de Zoé Kabila qui un temps raflait 10% du marché de la construction en plein boom au Congo.

Tous les intérêts des frères, des sœurs et des enfants du président se croisent. On fait des affaires en famille chez les Kabila et on s’intéresse à tout, depuis les compagnies aériennes, les permis de conduire, les restaurants jusqu’au minier et les terres.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’il s’agit surtout d’un énorme travail de compilation de sources publiques et accessibles à tous dans ce rapport. Il y a beaucoup de sociétés, parfois des alias, mais l’essentiel de ces relations d’affaires, on peut les découvrir dans les colonnes du Journal officiel ou constater dans les registres du ministère du Commerce que beaucoup des contrats obtenus par la famille le sont dans le cadre d’un cas de force majeure, guerre ou catastrophe naturelle. Ce qui leur permet de se soustraire aux obligations légales, comme de payer des taxes.

 

Avec Reuters et RFI

Bas Uele : l’opération d’enrôlement des électeurs suspendue pour non paiement des agents

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L’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs est suspendue dans la province du Bas Uele. Les agents de la Commission électorale nationale indépendante(CENI) en charge de mener cette opération observent depuis mardi 18 juillet un arrêt de travail. Ils réclament le paiement de deux mois d’arriéré de salaire.

Selon un agent de la Ceni du Bas Uele, intervenant sur la radio top Congo, depuis le début le 30 avril dernier, de l’opération de la révision du fichier électoral dans cette partie de la République démocratique du Congo, les agents n’ont pas touché leur saleur.

« Nous réclamons notre salaire, et notre réclamation est fondamentale. Dans d’autres provinces on a déjà payé, mais le Bas Uele on ne sait pas quand es que la Ceni va décanter la situation. Nous restons à la maison jusqu’à ce que Corneille Nangaa va nous donner une suite favorable », a-t-il déclaré

Pour la ceni, toutes les dispositions ont été prises pour que ces agents soient payés dans un bref delais.

Les Etats-Unis Critiquent la candidature de la RDC à siéger au Conseil des droits de l’homme

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Les Etats-Unis se sont opposés mercredi 19 juillet à la candidature de la République démocratique du Congo(RDC) à un siège au Conseil des droits de l’homme et critiquent les pays africains qui ont soutenu cette candidature.

Selon l’ambassadrice des Etats-Unis à l’ONU, Nikki Haley, le soutien à la candidature de la RDC était « un manquement inexcusable » à la promotion des droits de l’homme par les pays africains.

« Quand des pays du groupe Afrique avancent la candidature d’un pays comme la République démocratique du Congo pour qu’il devienne membre du Conseil des droits de l’homme, cela n’affaiblit pas seulement cette institution, mais alimente également le conflit qui provoque tant de souffrances sur ce continent », a-elle-déclarée

En octobre, l’Assemblée générale de l’ONU doit voter pour pourvoir des sièges de ce Conseil fort de 47 membres. Le groupe de pays africains a proposé outre la RDC, l’Angola, le Nigeria et le Sénégal pour occuper les quatre sièges alloués au continent.

Cette opposition des Etas Unis se justifie par les violences qui secouent les provinces du Kasai, kasai central et certains territoires de la province de Lomami depuis plusieurs mois, ayant causé la mort de plus de 3000 personnes et des milliers de déplacés.

Il y 48 ans le premier homme marchait sur la lune

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Mardi 20 Juillet 1969-jeudi 20 juillet 2015, Il y a 48 ans jour pour jour, les premiers hommes marchaient sur la lune. Il s’agissait de Neil Armstrong, Buzz Aldrin. Et Michaël Collins. Ces trois américains ont fait partie de l’expédition Apollo 11 dont la capsule vont entrer dans l’histoire lorsque la fusée à bord de laquelle ils se trouvaient va atterrir ( alunir) sur la lune. « Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité », dira Neil Armstrong.

Les 20 et 21 juillet 1969, le monde entier a retenu son souffle lorsque l’astronaute Neil Armstrong a posé son pied sur le sol lunaire. L’évènement a été suivi en direct par plus d’un milliard de téléspectateurs à travers le monde !!! « Un petit pas pour l’homme, un grand pas pour l’humanité », a affirmé Neil Armstrong lorsqu’il effectue le premiers pas sur la lune.

Ce jours là, une page venait d’être tournée concernant la conquête spatiale. En 1969, le monde entier a été immobilisé pour un moment pendant qu’un américain faisait un grand pas au nom de toute l’humanité. Quand les astronautes d’Apollo 11 ont exploré la lune, une des premières choses qu’ils ont vues fut la terre. Le programme Apollo a offert à l’humanité la première vue de la planète terre. Cette vue de la terre à partir de la lune a donné aux hommes une perspective différente de notre planète. Après leur retour sur terre, les astronautes d’Apollo 11 ont commencé un autre voyage de découverte. Un voyage qui le conduira à travers le monde connu sous le nom de « Giant StepTour ».

Les héros de l’espace

Du 22 au 24 octobre 1969 plus exactement, les premiers hommes sur la lune visitaient la République démocratique du Congo. Les astronautes américains Neil Armstrong, Buzz Aldrin et Michaël Collins étaient les invités de marque de la République démocratique du Congo, deux mois seulement après leur exploit sur la lune à bord de la Capsule Apollo Une de leurs destinations fur Kinshasa, en République du Zaïre qu’ils visitent du 22 octobre au 24 octobre 1969. Les Congolais leur réserveront un accueil à la fois délirant et triomphal.

Les trois astronautes américains, après avoir fait le tour de la capitale à bord d’une jeep décapotable seront reçus puis décorés au Mont Ngaliema par le président Joseph-Désiré Mobutu Sese Seko. Quand ils ont rencontré le Président Mobutu, Neil Armstrong lui a offert un caillou lunaire. En retour, le Président Mobutu les a décorés de l’Ordre national du Zaïre. Pendant les festivités qui ont suivi cette cérémonie, Buzz Aldrin a dansé avec Miss Congo. Pour rien au monde , les congolais ont voulu raté ce rendez- vous avec les héros de l’espace.

Quarante-trois ans après cet évènement ; les scientifiques congolais tiennent à rendre hommage à Neil Armstrong, le premier homme sur la lune qui est décédé le 25 août 2012 aux Etats-Unis. Son exploit restera comme un des grands moments de l’histoire spatiale. « Il n’avait que 38 ans lorsqu’il devenait le premier homme à marcher sur la lune. Il savait bien qu’en participant à cette mission Apollo 11, sa vie ne tenait qu’à un fil. Armstrong restera un modèle de courage et de bravoure », a affirmé un spécialiste congolais de l’aérospatiale.

RDC : tentative d’assassinat d’un juge de Katumbi

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L’un des juges, qui devait siéger mercredi à la reprise du procès en appel de Moise Katumbi, a été victime d’une tentative d’assassinat mardi soir. Le magistrat Jacques Mbuyi Lukaso a été criblé de balles lors d’une attaque à son domicile.

Les assaillants de Me Lukaso n’ont pas encore été identifiés. Selon une source judiciaire qui a requis l’anonymat, le magistrat, interné dans un hôpital de Lumumbashi, est en ce moment entre la vie et la mort.

Un climat de peur s’est installé dans l’arsenal judiciaire en charge du procès de l’opposant congolais, selon une source proche du dossier. L’activiste défenseur des droits de l’homme, Timothée Mbuya a vivement condamné cette tentative d’assassinat.

Kinshasa Times/BBC

Le procès de M. Katumbi renvoyé au jeudi 20 juillet

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La séance de reprise du procès en appel de l’opposant congolais Moise Katumbi Chapwe a été renvoyée vingt quatre heures plus tard après que ses avocats ont récusé les juges dont ils remettent en cause l’impartialité. 

Les avocats de la défense exigent que « l’affaire Stoupis » qui oppose l’ancien gouverneur du Katanga à un sujet grec soit examinée par une autre juridiction, requête qui ne leur a pas été accordé.

Moise Katumbi vit en exil en Europe depuis plus d’un an. Il a été condamné par contumace à 3 ans de prison pour spoliation d’un bien immobilier appartenant au grec Alexandre Stoupis, à en croire le tribunal qui a prononcé la sentence.

Le procès en appel sur cette affaire reprendra ce jeudi 20 juillet dans la matinée à Lubumbashi.

 

Le dossier « Moïse Katumbi » contre Stoupis transféré à Kinshasa

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A l’issue de la deuxième audience en appel dans l’affaire qui oppose Moïse Katumbi à Emmanuel Alexandros Stoupis, le tribunal de grande instance de Lubumbashi (Haut-Katanga) transfère le dossier à la Cour constitutionnelle à Kinshasa. C’est ce qu’annonce la défense de l’ancien gouverneur du Katanga, ce jeudi 20 juillet 2017.

« Le TGI/Lubumbashi a ordonné la surséance de la cause Katumbi pour l’envoyer à la Cour constitutionnelle qui examinera l’exception d’inconstitutionnalité soulevée par la défense », indique le bâtonnier Mukendi wa Mulumba, membre du collectif de la défense de Moïse Katumbi.

Pour le collectif d’avocats de l’ex. gouverneur du Katanga, la décision du tribunal constitue à la fois une victoire et un prestige pour la RDC. il estime qu’à la Cour constitutionnelle, les juges vont s’atteler sur les exceptions soulevées ».

La défense de l’opposant congolais et candidat déclaré à la présidentielle avait soulevé, entre autres, l’exception d’inconstitutionnalité de la note circulaire du premier président de la Cour suprême de justice, interdisant à tous les greffiers de recevoir les récusations dites fantaisistes au motif qu’ils freineraient la bonne administration de la justice. Elle avait aussi récusé tous les 28 magistrats du TGI/Lubumbashi, excepté le président du tribunal.

MCNTEAM / mediacongo.net

Crise en RDC: G. Kambinga propose une transition de 18mois

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Germain KAMBINGA,le président du parti “Liberté”, et Vital KAMERHE, le Président de l’UNC ont échangé ce mardi 18 juillet 2017 sur la situation sociopolitique qui prévaut en République Démocratique du Congo. La rencontre entre ces acteurs politiques était “une visite de travail pour le chaos au pays”.

«Nous proposons l’application de l’accord de la CENCO dans son esprit avec des amendements dans sa lettre. Sans langue de bois, Germain KAMBINGA a indiqué que: « La crise électorale dans son volet politique dépend de quatre personnalités qui sont Joseph Kabila, Félix Tshisekedi, Vital Kamerhe et Moise Katumbi, car l’histoire est ainsi faite et en ce moment de l’histoire, ces quatre personnalités peuvent nous éviter la guerre et un fâcheux retour en arrière ».

Pour le député Kambinga, la résolution de la crise actuelle passe par une rencontre directe entre Joseph Kabila, Félix Tshisekedi, Moïse Katumbi et Vital Kamerhe. Sa proposition d’une transition de 18 mois devrait avoir Joseph Kabila à la tête du pays, Felix Tshisekedi comme Premier ministre, Vital Kamerhe comme président du CNSA ainsi que le retour de Moise Katumbi au pays.

« C’est ce que souhaitait l’accord de la Cenco (…) pour une reprise de l’économie, l’apaisement, la protection de la Constitution, la paix et des élections crédibles dans un délai acceptable par tous» a-t-il ajouté.

Le président de «Liberté» compte également rencontrer le Rassemblement pour partager sa proposition de sortie de crise.
En réaction à cette proposition de Germain Kambinga d’une transition de 18 mois, le Président de l’UNC pense que tout devra être fait dans le cadre l’accord de la Saint-Sylvestre parce que cet accord a des boucliers solides à savoir : pas de révision de la Constitution, pas de référendum, pas de troisième mandat pour Joseph Kabila, pas non plus d’état d’urgence.

En ce qui concerne la tenue des élections en fin 2017, Vital Kamerhe déclare que la CENI n’a pas le pouvoir de reporter les élections; sa mission première étant d’organiser les scrutins. Il rappelle par cette occasion la demande de l’UNC à cette institution d’appui à la démocratie de publier le calendrier électoral assorti des contraintes, le cas échéant, le reste n’est pas le problème de Monsieur Nangaa.

Le report ou la prolongation de cette période transitoire relève exclusivement du CNSA, de la CENI et du Gouvernement et non de la CENI uniquement, a-t-il conclu.