La Commission Electorale Nationale Indépendante(Ceni), a reçu mercredi 10 mai dernier,  un échantillon de matériels d’éducation civique en prévision du début des opérations d’enrôlement des électeurs dans l’aire 3 et 4.

C’était lors d’une cérémonie, organisée par Counterpart International, un partenaire majeur à la sensibilisation et à l’éducation civique et électorale en République Démocratique du Congo.

Cette initiative de Counterpart International,  financée par les Etats Unis d’Amérique à travers son Programme de développement,  Usaid, et  le Royaume Uni à travers l’Ukaid, s’inscrit dans le cadre de son projet d’éducation civique et électorale, Congo Demokrasia.

Dans son discours de cirstance, le chef de la coopération britanique, Christian ROGG  a indiqué que  Counterpart International a travaillé avec plus de 80 organisations de la société civile disséminées à travers le pays en vue d’aider les citoyens congolais à comprendre le rôle fondamental joué par le droit de vote et les élections en matière de redevabilité démocratique.

« Presque 700 000 échantillons du matériel d’éducation civique dont les échantillons sont remis aujourd’hui ont été produits et actuellement utilisés dans le cadre du processus électoral », a-t-il ajouté avant de saluer l’efficacité du travail accomplit à ce jour par la CENI.

A en croire  le Directeur adjoint de l’Usaid, Scott Hocklander, ce depuis le mois de mai 2015 que sa structure en partenariat avec Ukaid, finance le programme d’éducation civique et électorale en RDC, mis en œuvre par Counterpart International.

Ce programme, a-t-il précisé, vise à transmettre à la population congolaise une information exacte sur la révision du fichier électoral ainsi que tout le processus électoral. Ce, afin que la population puisse participer efficacement et de manière informée au processus, et qu’elle fasse des choix électoraux judicieux lors des élections à venir.

Le Vice-Président de la Ceni, Norbert Basengezi qui a réceptionné, ces  matériels, a remercié ses hôtes pour « ce geste d’accompagnement de la Ceni en matière d’éducation civique et électorale ».

Au sortir d’une séance de travail technique avec les notables des Kasaï central, Kasaï et Haut Lomami, Le président de la commission électorale Nationale indépendante, Corneille Nangaa a dévoilé les pistes de solution qui permettront de procéder aux opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs dans ces provinces.

« Nous avons constaté ensemble qu’il y a des problèmes d’ordre sécuritaire. Nous avons donc pris des dispositions communes, en demandant à chacun de jouer son rôle. D’abord au gouvernement de poursuivre les efforts pour la pacification de cette région. Ça nous permettra de faire une première évaluation et voir quand nous allons lancer ces opérations. Deuxième action, nous venons de constituer un groupe de travail qui servira de partage d’information et de plaidoyer auprès de qui il nécessaire de le faire, de sorte que la pacification vienne le plus rapidement dans cette zone, afin que nous lancions aussi l’enrôlement ».

Pour sa part, la Ceni doit se préparer à remonter les antennes qui ont été saccagés. Sur ce, le patron de la centrale électorale en RD Congo en appelle à l’apaisement. Selon lui, la violence ne resoud rien. « La finalité ce qu’on arrive aux élections », a-t-il déclaré.

Selon le député et président de l’UDA origenelle, Claudel Lubaya qui a participé à cette séance de travail, le gouvernement doit user de tous les moyens en son pouvoir pour assumer pleinement sa responsabilité en rétablissement la sécurité sur l’ensemble des provinces du Kasai, Kasai central et Haut Lomani.

« Nous avons à l’unanimité, renouvelé au président de la Ceni, notre engagement à sensibiliser tous les ressortissants de ces trois provinces pour qu’ils se préparent à se faire enrôlé massivement. Parce qu’autant, ils seront massivement enrôlé, autant ils seront représentés dans les institutions pour y à apporter à travers leurs
élus, leurs revendications de quelques natures qu’elles soient » a-t-il souligné.

L’union européenne compte soutenir la République démocratique du Congo dans l’organisation des élections prévues en décembre 2017, conformément à l’accord de la Saint Sylvestre signé sous les bons offices des évêques de la Cenco. Ce c’est qu’a déclaré l’ambassadeur de l’Union Européenne en République Démocratique du Congo, Bart Ouvry à l’occasion de la journée de l’Europe célébrée le 9 mai.

Selon Bart Ouvry, l’accord du 31 décembre 2016 offre une feuille de route pour conduire le pays vers des élections crédibles.

«Cet accord offre un cadre consensuel pour aller vers élections crédibles et apaisées. Les membres de l’Union Africaine et l’union européenne ont marqué sans aucune ambiguïté leur appui à cet accord. Le peuple congolais et ses dirigeants peuvent compter sur le soutien de l’Union européenne en qui concerne la mise en œuvre de l’accord plus particulièrement l’organisation des élections », a-t-il déclaré.

Par ailleurs l’ambassadeur de l’Union Européenne salue la visite à Bruxelles en Belgique le 15 mai prochain, du président de la commission de l’Union Africaine, Moussa Faki. Ce dernier rencontrera la haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini ainsi que tous les chefs de diplomatie des Etats membres. Au centre ses échanges avec les responsables européens, il sera notamment question de la situation politique de la RDC.

Le siège de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) est toujours sous le contrôle de la Police nationale congolaise.

C’est ce qu’a affirmé à KINSHASATIMES.CD le porte-parole de ce parti de l’opposition, Augustin Kabuya, contrairement à l’information diffusée par certains médias ce mercredi dans l’après-midi.

C’est depuis hier mardi 9 mai que les agents de la police ont fermé la permanence de l’Upds. Des lors, ils y sont restés. Selon le secrétaire général du parti Jean Marc Kabund, cette fermeture «fait partie du plan Machiavélique de la Majorité présidentielle, pour empêcher le rapatriement du corps du président Etienne Tshisekedi décédé depuis
plus de 3 mois.

Enfin, le nouveau gouvernement de Bruno Tshibala attendu il y a de plus d’un mois, soit exactement un mois et trois jours, vient de voir le jour avec des nouvelles entrées, avec comme objectif principal l’organisation des présidentielles à la fin de cette année.

C’est une entrée fracassante pour Lisanga Bonganga, le coordonnateur de la Coalition des alliés d’Etienne Tshisekedi (Cat), dont des multiples sorties médiatiques présageaient déjà sa présence dans cette nouvelle équipe gouvernementale, mais aussi son courage de dire tout haut ce que tout le monde disait tout bas du malaise qui rongeait le Rassop/Limete. Tout cela lui a valu un poste ministériel.

Désormais, c’est cet homme, bien connu dans les couloirs de la Commune de Lemba, qui va gérer, soit servira de pont entre le Gouvernement et les Parlements congolais.

Emery Okundji, ce député pour le compte des Fonus, le parti de son frère, Joseph Olengankoy, porté candidat à la présidence du Conseil national de suivi de l’Accord de la Saint Sylvestre (Cnsa), va quitter l’hémicycle pour le ministère des Télécommunications.

Opposant farouche au régime du feu Marechal Mobutu, le professeur Kalala aujourd’hui ministre délégué Près le Premier ministre, devra lui aussi comme les autres membres du Gouvernement, apporter, mieux, mettre au service de la Nation, son savoir- faire au côté de Bruno Tshibala, dont la lourde mission, l’organisation des élections, doit
être prise au sérieux et à tous les niveaux.

Par ailleurs, les principaux ministres du dernier gouvernement gardent leur portefeuille. Il s’agit par exemple de Lambert Mende Omalanga, Léonard She Okitundu, Emmanuel Shadary, José Makila, Alexis Tambwe Mwamba et d’autres…

Enfin, le Gouvernement B. Tshibala est là Sur une ordonnance présidentielle, le gouvernement de transition vient d’être publié il y a peu sur les antennes de la chaine de télévision nationale (Rtnc). C’est une équipe de 54 membres, constituée des ministres d’Etat, ministres et vices ministre, sous la houlette du premier ministre, Bruno Tshibala.

Voici en intégralité la nouvelle équipe gouvernementale de la République démocratique du Congo.

La liste des ministres

Vice-Premier ministre ministres

Affaires étrangères et Intégration régionale: Léonard She Okitundu
Intérieur et Sécurité: Emmanuel Ramazani Shadari
Transport et communication : José Makila

Ministres d’Etat

Justice: Alexis Thambwe Mwamba
Plan: Modeste Bahati
Economie : Joseph Kapika
Budget : Pierre Kangudia
Décentralisation et réformes institutionnelles : Azarias Ruberwa
Commerce extérieur : Jean-Lucien Bussa
Travail : Lambert Matuku Mena
Fonction publique : Michel Bongongo
Relations avec le Parlement : Jean-Pierre Lisanga Bonganga

Ministres

Défense : Crispin Atama Tabe
Finances : Henri Yav
Communication et médias : Lambert Mende
Portefeuille : Wivine Mumba Matipa
Télécommunications : Emery Okundji
Mines : Kabwelulu
Affaires foncières : Lumeya
Aménagement du territoire : Félix Kabange Numbi
Infrastructures et Travaux publics : Thomas Luhaka
Urbanisme et Habitat : Koko Nyangi
Hydrocarbures : Aimé Ngoy Mukena
Industrie : Marcel Ilunga
Energie et Ressources hydrauliques: Ingele Ifoto
Développement durable : Amy Ambatobe
Tourisme : Franck Mweti
Petites et moyennes entreprises: Bienvenu Liyota
Coopération au développement : John Kwete
Agriculture : Georges Kazadi Kabongo
Enseignement primaire et secondaire: Gaston Musemena
Genre, enfant et Famille : Chantal Safu
Affaires sociales : Eugène Serufuli
Solidarité et action humanitaire : Biango Sango
Sport : Papy Niango
Enseignement universitaire : Steve Mbakayi
Formation professionnelle : Pierrot Mweka
Recherche scientifique : Eva Mwakasa
Développement rural : Justin Bitakwira
Droits humains : Marie Ange Mushobekwa
Santé : Oly Ilunga
Jeunesse : Maguy Kiala
Pêche et élevage : Paluku Kisaka
Affaires coutumières : Guy Mikulu
Culture et Art : Astrid Madiya
Congolais de l’étranger : Emmanuel Ilunga Ngoy
Ministre près le 1er ministre : Tshibangu Kalala

Vice-ministres:

Affaires étrangères : Matembo
Coopération internationale : Freddy Kita Bokusu
Intérieur et Sécurité : Basile Olongo
Budget: Maguy Rwakabuba
Finances : Jean-François Mukuna
Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication : Omere Egbake
Infrastructures travaux publics et reconstruction: Papy Matenzolo
Travail et Prévoyance sociale : Kabongo Kalonji
Agriculture: Noël Botakile Botanga
Urbanisme et Habitat : Willy Bolio Emina
Plan : Jean-Pierre Zepele Mondombe

La  Communauté internationale des femmes vivant avec le vih/sida (Icw)/ section République démocratique du Congo a organisé une matinée d’échanges ayant eu pour thème :« Femmes et jeunes face à la charge virale, pour l’obejctif 90-90-90 du Programme commun des Nations unies contre le vih/sida (Onusida) ». C’était dans la grande salle de conférence du Programme national multsectoriel de lutte contre le vih/sida (Pnmls), pleine comme un œuf, avec l’appui de l’Onusida.

S’exprimant à l’occasion de cet évenement, qui coincidé avec l’An 1 de Icw/Rdc, le Point focal de cette Ong internationale,  Mme  Kitanu Mbemi Laure Marie  a commencé par  s’est félicité de l’apport, mieux de l’ambitieux objectif 90-90-90 de l’Onusida, qui constitue la réponse  même à la pandémie du Vih/sida.

«  Nous pouvons clamer tout haut, qu’avec les efforts collectifs, les engagement qui prennent en charge la réalisation du dépistage du vih 90%, le 90% du traitement du Vih et de 90% de la supression de la charge virale auprès des personnes vivant avec le vih que l’objectif ambitieux de l’Onusida est très louable », a indiqué le Point de Icw devant une assistance dans laquelle l’on pouvait reconnaitre  toutes les Ong partenaires de lutte contre le vih/Sida en Rdc, scandant des cris, mais plus des acclamations pour soutenir Mme Kituna Mbembi Laure Marie, à cette occasion où tous les efforts de la Pvvih doivent être capitalisés. C’est ce qu’a estimé elle-même, avant de souligner  que ceci passe par le renforcement des capacités de ses membres.

C’est ainsi, qu’elle a plaidé pour le renforcement des capacités des femmes et des jeunes filles vivant avec le vih à travers l’accès universel au traitement, la dimension globale de la Prévention de la transmssion du vih de la mère à l’enfant (Ptme), l’appropriation  des objectifs des Nations unies  90-90-90.

Aussi, l’assistance a estimé qu’il est important de plaider pour les personnes vivant avec le vih (Pvvih)  afin qu’elles arrivent à vérifier à chaque fois leur charge virale.  « Ceci est capital », a lâché un médecin dans la salle, avant de souligner ceci : « Après examen, lorsque la charge virale est  indetectable,  nous encourageons les Pvvih à poursuivre le traitement…. Cependant, lorsque cette charge est  detéctable, c’est un problème et là, nos services de consuling  suivent de près le comportement du patient, sa manière de prendre le médicament…. », précisant que très souvent, c’est le problème de nutrition qui se pose pour les Pvvih, jugeant impérieux que cette problématique soit prise en charge par les partenaires.

Une  plainte bien entendue par deux grands partenaires de taille, à savoir le Programme national multisectoriel de lutte contre le sida (Pnmls) et l’Onusida, présents dans la salle.

La chargée des Droits humains de l’Onusida, Nathalie Marini, qui représentait le Directe-Pays, Marc Saba, a encouragé Icw/Rdc dans ses activités, avant d’assurer la disponibilité de sa structure à l’accompagner et accompagner les autres Ong partenaires vers un développement durable.

Même son de cloche pour le Pnmls, qui a toujours été au côté de cette Ong, qui a vu le jour en 1992 à Amsterdam au Pays-Bas à l’initiative d’un groupe de travailleurs, hommes et femmes luttant pour l’égalité entre  hommes et femms. Et qui  a pour missions de garantir et d’améliorer la qualité de vie des femmes et des jeuens filles vivant avec le Vih à travers la solidarité, la mobilisation, l’organisation, la défense de la recherchen de mentorat,….

Le Réseau national des Ong pour le développement de la femme (Renadef) s’est félicité du bon déroulement de la campagne de sensibilisation contre le vih/sida, menée dans la commune de Ndjili, où l’approche « Femmes-hommes » a été mis en exergue et a permis de dépister 60% de femmes et de jeunes filles en âge de procréer, ainsi que 40% d’hommes habitant cette partie de la capitale.

D’après la coordinatrice de cette Ong, Nyombo Zaïna Marie, cette campagne avait pour objectif de sensibiliser, de dépister et d’orienter les cas positifs vers les services de prise en charge. C’est ce qui a été fait pour cette campagne, dont l’accent a été mis sur les femmes en âge de procréer.

Sur ces femmes, le Renadef a ajouté leurs partenaires, qui sont les hommes.

« Nous avons ajouté leurs partenaires hommes de ces femmes, parce qu’avec l’approche que nous avons actuellement, même si nous voulons atteindre les femmes, il faut penser qu’à côté de ces femmes, il y a des hommes, à côté de ces jeunes filles en âge de procréer, il y a des jeunes garçons. Donc, c’est l’approche qui nous a amenés, mais notre cible principale reste les femmes en âge de procréer », a indiqué Mme. Nyombo Zaïna Marie, visiblement satisfaite du résultat escompté obtenu à la fin de cette journée de sensibilisation.

Plus de cinq milles femmes ont été sensibilisées contre le vih/sida d’une manière générale. Cependant, la coordinatrice de Renadef renseigne que par rapport à la jeunesse et particulièrement les jeunes filles, 40 % de cette catégorie a été atteinte de toutes les actions planifiées. Parmi ces actions, l’Ong a épinglé la sensibilisation, le dépistage, la distribution des préservatifs et l’orientation vers les services de prise en charge.

Outre les jeunes filles, il y a eu des jeunes femmes aussi sensibilisées. Elles représentaient, dans l’ensemble une estimation de 60 %, et 40 % de leurs partenaires hommes, également sensibilisés. Dans l’ensemble, a précisé la coordinatrice de Renadef, il n’y a eu qu’un seul détecté positif.

« ….Ce n’est pas à la presse que je vais dire cela. Les résultats sont disponibles dans la zone de santé, qui a disponibilisé les prestataires », précise Nyombo Zaïna Marie, louant les services des prestataires de la zone de santé de Ndjili, qui ont
organisé les services de dépistage.

Enfin, l’Ong justifie le choix de la commune de Ndjili, comme zone d’intervention pour cette campagne, par le fait que cette zone a réuni toutes les conditions de travail. Elle a disponibilisé des tests de dépistages, même si une partie a été disponibilisée par le Programme national multisectoriel de lutte contre le vih/sida (Pbmls) et par la Fondation Elisabeth Glaser.

«Si le Renadef a choisi Ndjili comme zone d’intervention pour cette campagne, c’est tout simplement parce qu’il y avait des conditions réunies, qui pouvaient nous aidaient à réaliser cette campagne et atteindre les résultats ou les objectifs assignés lors de la planification de cette campagne ; C’est quoi, avoir un service intégré (…) », a indiqué cet activiste des droits humains, bien connue pour sa clarté, mais aussi pour sa dispobinilité à répondre aux questions de populations.
Cette campagne a été réalisée avec l’appui du bureau du Programme commun des Nations unies de lutte contre le vih/sida (Onusida)/Rdc, et du Fonds des Nations unies pour la population (Unfpa).

Le Rapporteur de la CENI, Jean Pierre Kalamba Mulumba, a lancé à Isiro dans la province du Haut Uele, les opérations de l’identification et de l’enrôlement des électeurs.

En présence des autorités provinciales, dont le vice-gouverneur Prosper Mangboukele, Jean Pierre KALAMBA a donné le coup d’envoi de l’opération dans le centre d’inscription implanté à l’Ep Nour, une école conventionnée islamique située dans la commune de Mendambo au centre de la ville d’Isiro.

Ayant reçu sa carte des mains du Rapporteur de la CENI, Prosper Mangboukele s’est dit satisfait du début de cette opération tant attendue dans sa province. Il a par ailleurs invité la population à participer massivement à la révision du fichier électoral.

Pour sa part le Rapporteur de la CENI a insisté sur le bienfondé de cette opération, avant de demander aux présidents des centres d’inscription (PCI) et aux différents membres d’être professionnels et surtout d’éviter le monnayage des opérations.

Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Corneille Nangaa a appelé les femmes à intégrer les partis politiques aux fins de se présenter aux prochains scrutins. C’était lors de la cérémonie de clôture de la formation sur le coaching des femmes leaders politiques organisé dernièrement par CAFCO avec l’appui de l’ONU Femmes.

Selon le patron de la Ceni, ce coaching n’aura de l’impact que le jour où :

« on va dénombrer tout au moins 150, 200 voire 250 femmes au sein du Parlement congolais ».

« Cela peut se concrétiser dans le courage que la femme va apprivoiser pour adhérer à un parti politique et défendre un idéal ou encore militer dans de divers combats de défenses des droits de femmes et de la promotion de l’entreprenariat », a-t-il souligné avant d’ajouter qu’en ce qui concerne les élections, la femme, candidate potentielle doit se laisser guider par des principes directeurs à même de l’aider à être efficace pour se faire élire.

Le patron de la CENI a conseillé aux femmes à intégrer la cartographie électorale et la sociologie de l’électorat dans leurs stratégies.

« On ne va pas n’importe où, chez n’importe qui moins encore n’importe comment », a-t-il ajouté

Par ailleurs, Corneille Nangaa a remercié les organisateurs d’avoir associé la Centrale électorale à cette cérémonie qui, vu son importance particulière restera dans les annales de l’histoire de la RDC

Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante, Corneille Nangaa a échangé avec les journalistes sur l’état de lieu du processus électoral en République Démocratique du Congo(RDC). C’était à l’issu de la deuxième journée du congrès de l’Union Nationale de La Presse Congolaise (UNPC), tenu au Centre catholique Nganda, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la liberté de la presse.

Corneille Nangaa a donné expliqué aux journalistes l’état de lieu du processus électoral RD Congolais. Une donnée qui évolue dans un contexte politique particulier marqué par une pluralité des partis politiques, avec un espace médiatique largement ouvert, où pullulent de nombreuses chaînes de télévision, de stations de radio et une légion de titres de journaux, ainsi que des médias en ligne.

Le patron de la Ceni a salué le niveau très élevé des échanges qui devraient déboucher sur une collaboration enclin de confiance mutuelle entre sa structure et l’UNPC.